Les citations sur la crainte.
Les 73 citations et proverbes crainte :
Il n'y a pas de liberté pour l'homme tant qu'il n'a pas surmonté sa crainte de la mort.
On prend de l'empire sur les esprits de nos enfants par la crainte et le respect.
L'espérance est l'aliment de l'âme toujours mêlé du poison de la crainte.
Qui n'a point d'espérance est forcément craintif.
Ce qu'on fait par crainte et sans amour est toujours ennuyeux, dur, pénible, accablant ; ce qu'on fait par amour, par volonté pleinement libre, quelque rude qu'il soit aux sens, devient toujours doux.
Ah ! qu'on est malheureux quand on ressent la crainte de voir se raviver une douleur éteinte !
Où la crainte nous trouble et nous tient en éveil, il reste rarement une place au sommeil.
Il faut qu'un œil craintif soit sans cesse arrêté sur l'objet que l'on veut savoir en sûreté.
La crainte ne saurait arrêter ni saisir ceux que dans son ivresse étourdit le plaisir.
Ceux qui de la misère ignorent les étreintes n'ont jamais du péril connu les craintes.
Le respect est un sentiment qui se compose de crainte et d'amour.
La crainte obsessionnelle d'être dupe n'est pas une preuve de lucidité.
La misère, c'est la crainte du lendemain plutôt que la souffrance du présent.
La crainte obsessionnelle du pire fait souvent passer à côté.
La crainte hypnotise les faibles et fait réfléchir les forts.
La pudeur ne sait pas toujours le pourquoi de sa crainte, elle sent qu'il y a à craindre.
Trop de crainte de Lui offense Dieu.
Perds la vie sans crainte, tu en retrouveras une autre au ciel.
On finit par transformer en réalité les craintes de la tendresse : une mère voit sur le visage de son fils des marques d'une maladie qui n'y sont pas. Les autres chimères de la vie, au moral et au physique, produisent les mêmes illusions pour la peine ou le plaisir.
La crainte de la mort est pire que mourir, elle empêche de vivre pleinement.
Si la solitude t'effraie, songe que Dieu est avec toi et bannis tes craintes.
On trouve toujours pour aimer la vie d'autres raisons que la crainte de la mort, et c'est pourtant la meilleure.
La crainte et les menaces font, comme l'intérêt, céder la conscience. Les esprits faibles, les caractères irrésolus ne tiennent pas longtemps contre l'injustice et la terreur ; celles-ci emportent leurs bonnes résolutions, et font couler peu à peu leur foi comme par un tamis.
La crainte de la mort et de l'instant suprême est un mal plus cruel que la mort elle-même.
Quand nous sommes agités par une crainte, une circonstance extraordinaire, et que nous remarquons dans les traits de ceux qui nous abordent une altération quelconque, nous croyons à l'instant qu'ils sont troublés par la nécessité d'avoir à nous apprendre quelque événement qui doit nous affliger, ou par l'embarras d'avoir à nous le cacher, sans réfléchir qu'il est bien rare que ce qui ne regarde que nous produise sur les autres un effet si sensible.
L'homme élevé dans l'admiration ou la crainte de la puissance ne peut jamais s'en affranchir, parce que, dans les sensations comme dans le raisonnement, la nature nous a refusé les moyens de revenir sur nos pas, et de ne plus éprouver ce que nous avons éprouvé. C'est de cette source, plus encore que d'une opinion réelle, que naissent les erreurs, les excès de cet esprit de parti que rien ne peut éclairer ni même modifier, parce qu'il tient à des impressions reçues dès l'enfance, et qu'il ne dépend pas de nous d'effacer.
L'amour de la solitude n'est souvent que la crainte de n'être pas assez distingué dans la société.
La présence des vieillards auprès des jeunes gens est comme celle des magistrats, elle inspire aux âmes une véritable pudeur et une crainte libérale. Qui oserait dire devant un vieillard des paroles dont il aurait à rougir ?
La crainte de perdre ce que l'on aime est un des plus puissants stimulants de l'amour et de l'amitié.
L'expérience de la vie fait également revenir des grandes craintes et des grandes espérances.
Être calomnié, atteint dans son honneur, voilà le pain quotidien de tout homme remarquable dans le beau pays de France, et il n'y a que deux manières de prendre la chose : ou d'être au-dessous, de plier la tête et d'aller planter ses choux ; ou d'être au-dessus, et de marcher sans crainte, sans même tourner la tête !
Chez le chrétien, la crainte resserre le cœur et le ferme aux mauvais désirs, l'amour le dilate et l'ouvre aux bons sentiments.
La timidité n'est bien souvent que la crainte de montrer trop peu de mérite.
La crainte de déplaire rend timide, et l'amour guérit vite de l'orgueil !
Le désir, l'incertitude, la crainte et l'espérance pèsent les mots au trébuchet.
L'ignorance et la sottise, le désir, la crainte et l'espérance enfantent la crédulité.
En amour, la crainte de déplaire est l'éteignoir de la raison.
L'homme qui s'est mis au-dessus de la crainte de la mort est capable de tout entreprendre.
L'homme est souvent méchant, et s'il est bon, c'est par crainte et non pas par penchant.
En peu de temps les grandes craintes succèdent aux grandes espérances. Les passions violentes jettent toujours l'âme dans les extrémités opposées.