Les citations sur la crainte (2).
Les citations et aphorismes sur le mot crainte :
L'espérance ne va pas sans la crainte, ni la crainte sans l'espérance.
Quoi de plus ridicule que d'invoquer la mort, quand c'est la crainte de la mort qui empoisonne votre vie !
La crainte hait ceux qu'elle est obligée de louer.
La crainte marche entre le désir et l'espérance.
La crainte de la mort est moins lâche que la crainte de la vie.
La crainte a plus d'influence sur l'esprit que la reconnaissance sur le cœur.
L'amour est libéral en effets, et la crainte en promesses ; mais quand on ne se contente pas des promesses, la crainte donne encore plus que l'amour.
Le sentiment fondamental de la défiance est la crainte, comme celui de la confiance est le courage. Toute crainte est fondée sur le sentiment de notre faiblesse, comme toute espèce de courage dérive du sentiment de nos forces, et comme les hommes règlent leur estime mutuelle sur les forces réciproques qu'ils ont ou croient avoir. La défiance en général est honteuse, et la confiance honorable, parce que l'une fait présumer la faiblesse, et que l'autre annonce la force.
Un sot avec la plus grande envie d'inspirer de la crainte, n'y parvient presque jamais.
On promet suivant ses espérances, et on cesse de tenir selon ses craintes.
Une crainte bannie vaut souvent un désir rempli.
La crainte est prudente quand elle s'éloigne d'un péril qu'elle ne saurait surmonter.
La crainte est une prudence naturelle, qui nous délivre souvent d'un péril, par l'appréhension qu'elle nous en donne.
La crainte n'est qu'un ombrage, et il est bien malaisé que l'effet soit véritable, quand la cause est imaginaire.
La tristesse a pour objet les maux présents ; la crainte a pour objet les maux futurs.
Pour éviter du mal la douloureuse étreinte, un esprit prévoyant se tient toujours en crainte.
L'amour dans ses rapports n'admet pas de contrainte, et moins encore peut-il s'allier à la crainte.
Lorsqu'au frein de l'honneur, inutile contrainte, l'esprit résiste, il faut le mater par la crainte.
La crainte prend l'homme au berceau, et l'accompagne jusqu'au cercueil.
La crainte est un désir d'éviter par un moindre mal un mal plus grand que nous redoutons.
La crainte arrache plus de services que l'estime n'en obtient.
La pudeur n'est peut-être ni de la crainte, ni de l'espérance, ni de l'amour, mais un composé de tout cela.
La mort ne doit pas être considérée comme une ennemie bien redoutable, puisque nous avons toujours en nous le pouvoir de vaincre la crainte qu'elle nous inspire. L'amour la méprise, l'honneur la brave, la douleur la désire, la foi la reçoit avec joie.
L'honneur et la crainte sont deux garants de nos promesses ; lequel est le plus sûr ?
La crainte qui impose l'éloge engendre la haine.
La crainte de la mort fait oublier tous les maux, et toutes les incommodités de la vie.
La crainte est le plus grand de tous les maux.
Ce n'est pas la crainte de la peine qui doit rendre l'homme bon, mais l'amour de la justice.
Par crainte de m'éveiller, je veux ne pas rêver de vous.
La crainte est le fruit d'une longue suite de malheurs.
La crainte du ridicule est quelquefois un piège qui ne sert qu'à donner des entraves à la vertu.
La vanité n'est quelquefois que la crainte de passer pour ridicule.
Là où l'amour est grand, les moindres appréhensions sont des craintes.