Alfred Auguste Pilavoine.
Sa biographie :
Écrivain, poète et huissier de justice à Sompuis, commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est. Alfred Auguste Pilavoine est l'auteur de La Révolution de 1830, publié en 1832, et d'un recueil de pensées, mélanges et poésies (1845). Nous ne disposons à ce jour d'aucune information fiable sur sa date de naissance, ou la mort d'Alfred Auguste Pilavoine.
Les 52 citations de Alfred Auguste Pilavoine :
Si l'on doute de sa vertu, on ne doute guère de son esprit.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Trop de contention rapetisse l'esprit, trop de liberté le déprave.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le génie même le plus éclatant à son côté obscur comme son côté lumineux ; la vertu est simple, elle n'a point d'ombre.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le vrai génie est comme l'abeille, il trouve du miel sur toutes les fleurs.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Si le génie est une royauté, c'est plus souvent un martyre ; sa couronne est aussi une couronne d'épines. Sur la terre, tout s'achète et tout se paie.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) L'intérêt et l'amour-propre s'entendent toujours ensemble pour pervertir l'homme : Quand l'un fait semblant de vouloir s'amender, l'autre l'en empêche.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) C'est une vanité qui annonce bien de la faiblesse et de la corruption de se vanter d'un mal qu'on n'a pas fait.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Pour être véritablement humbles, il ne suffit pas que notre corps se mette à genoux, il faut que notre cœur et notre esprit s'y mettent avec lui.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le scrupule dans les petites choses est le premier aliment de la probité.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le mal édifie le juste, le bien scandalise le méchant.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) La foi est l'œil de l'esprit, l'amour est la sève du cœur.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) On ne paie bien dans le monde que la conscience qui se vend, et ainsi c'est la conscience qui ne vaut rien qui rapporte le plus.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le bonheur ne nous est pas bon sur la terre : nous le gâtons ou il nous gâte.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Le bonheur a cela de mieux que la fortune, qu'il recommande avec justice ses favoris à l'estime publique : un homme véritablement heureux est toujours un homme estimable.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Il ne faut pas s'y tromper, la vérité échappe souvent au plus profond génie, et c'est Dieu qui le permet pour humilier l'orgueil et justifier l'humilité.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) L'érudition est une richesse précieuse pour certains hommes ; pour d'autres, ce n'est souvent qu'une fastueuse pauvreté.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Savez-vous pourquoi le méchant fait tant de bruit dans sa vie ? C'est qu'il a besoin de se dérober à lui-même.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Partout où il y a des os à ronger, les gros chiens s'assemblent.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Une vie sans amour n'est qu'un lourd fardeau.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Une mère, c'est la femme dans toute sa poésie : après la sainte, c'est la mère.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Pour que l'homme ne changeât point, il faudrait qu'il changeât.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Ô toi, qui par ambition veux occuper tant de place sur la terre, va voir dans le cimetière la place où tu seras demain, va prendre la mesure de ton cercueil, et dis-moi après si ton ambition n'est pas une ridicule folie.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Avant de siffler le serpent rampe.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Orgueilleux, pourquoi t'enfler ainsi ? Ne sais-tu donc pas que plus tu veux t'étendre, plus tu agrandis ton néant.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845) Les blasphèmes des impies contre la religion me révèlent deux grands secrets, celui de leur faiblesse et celui de sa force. La religion est une puissance, il faut l'amer ou la haïr ; l'indifférence, à son égard, n'est qu'un masque dont se couvre la haine.
Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)