Joseph Sanial-Dubay.

Sa biographie :

Joseph Sanial-Dubay Écrivain, moraliste et politicien français né le 19 mars 1754 à Le Cheylard dans l'Ardèche, Joseph Sanial-Dubay est décédé le 2 juillet 1817 à Paris. Son œuvre la plus connue, et traduite dans de nombreuses langues, est Pensées sur l'homme, le monde et les moeurs publiée en 1813. Il publia une autre version en 1815, augmentée des pensées censurées sous le règne de la tyrannie. Autre oeuvre : Les pensées sur la vie (1815).

Les 76 citations de Joseph Sanial-Dubay :

Il faut moins d'esprit pour faire fortune que pour s'en faire honneur.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

On aime mieux l'esprit chez soi, et le bon cœur chez les autres.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La négligence dans les petites choses conduit à la négligence dans les plus grandes.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'abandon n'est que le partage des malheureux, il devrait être uniquement celui des méchants.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'avidité tient lieu de talent à nombre de gens, et sait leur abréger le chemin de la fortune.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

On n'a point encore vu de femme incrédule sur le compte de ses charmes.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Nos défauts ne sont pas la moins chère de nos propriétés.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La vie de la plupart des hommes n'est qu'un pauvre et triste livre, divisé en deux parties : dans la première on voit les sottises, et dans la seconde les repentirs.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'affectation est la caricature du naturel.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

On se plaint de ce qu'un parvenu ne connait plus personne, mais il se méconnaît lui-même.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La profusion des serments n'est bonne qu'à faire des parjures et des dupes.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'affabilité est l'ornement de la grandeur ; la fierté ne sied que dans l'infortune.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Le fat est tout à la fois l'auteur et l'acteur de la comédie qu'il donne au public.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Un air maniéré est à l'égard de certaines personnes ce que la broderie est aux étoffes dont le fond n'est pas riche.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La fierté ne peut être de saison que contre ceux qui sont assez sots pour se la permettre.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'homme acquiert de la finesse, la femme naît avec elle.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Les fanfarons d'honneur et de vertu sont encore plus communs que les faux dévots et les faux braves.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Le meilleur ouvrage ne saurait être du goût de tout le monde, parce que chacun a le sien.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

L'or, le plus pur des métaux, est le plus grand des corrupteurs.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Il n'est pas de baromètre plus souvent au variable que celui de l'opinion.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Offenser pour un rien et s'offenser de même vont assez ordinairement ensemble.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Le petit maître est un polichinelle animé qui réjouit au premier instant et lasse au second.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Les serments n'inspirent pas plus la confiance qu'ils ne supposent la bonne foi.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Les personnes les plus disposées à se montrer généreuses sont précisément celles qui n'ont pas les moyens de l'être.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La nature créa les plaisirs, et l'homme les excès.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)