Amantine Aurore Lucile Dupin, dite George Sand

Biographie :

George Sand Romancière, critique et journaliste française, Aurore Dupin, dite George Sand (pseudonyme évoquant sa liaison avec Jules Sandeau) est née le 1er juillet 1804 à Paris, elle décède au château de Nohant-Vic, situé dans l'Indre, le 8 juin 1876. Ses premiers romans, Indiana (1832) et Lélia (1833), rencontrent un franc succès, Aurore Dupin devient célèbre mais provoque par son comportement : elle s'habille en homme, et fume la pipe. Elle meurt d'une occlusion intestinale dans sa 72e année en 1876, et repose dans le domaine du château de Nohant. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia.

Les 67 citations de George Sand :

Avec la loi du chacun pour soi, nous sommes tous ennemis les uns des autres.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)

La beauté fraîche et vraie ne peut rien cacher.

George Sand - Le marquis de Villemer (1861)

J'ai demandé à ma mère le secret pour être heureuse, car tous les enfants veulent être heureux sans se soucier d'être justes. Ma mère m'a répondu : « Être heureux, c'est donner du bonheur aux autres. » Je me le suis tenu pour dit ; j'ai réfléchi à cette loi que ma mère savait si bien mettre en pratique, et peu à peu, après les inévitables rechutes dans l'égoïsme naturel, je me suis fait ma petite morale tout d'une pièce : « Donner aux autres toute la somme de bonheur qu'il est en nous de leur procurer. » C'est court et c'est simple, et, depuis que j'ai pris l'habitude d'appliquer ma théorie à toutes mes résolutions, je me suis aperçue d'une chose, c'est que j'étais très heureuse et qu'il ne dépendait de personne de m'ôter mon bonheur.

George Sand - Ma sœur Jeanne (1874)

J'ai rêvé de te faire vivre dans un éternel sourire. Sa vie sera une fête, me disais-je, et, que l'orage gronde ou que le soleil brille, il aura toujours la joie à ses côtés.

George Sand - Les amours de l'âge d'or (1856)

L'amour est comme cette fleur de ciste que froissent tes doigts distraits tandis que tu m'écoutes. Cette charmante rose du désert est la plus délicate qui existe. Portée sur une tige solide, environnée de feuillages résistants, la plante se plaît aux ardeurs du soleil sur la roche brûlante. Sous les feux du jour, le bouton s'ouvre frais et riant, mais fragile. Un souffle d'air le dérange, le vol d'une mouche l'effeuille, le plus léger contact le macule ; et c'est en vain que tu as souvent essayé de placer ces fleurs dans ta chevelure. À peine cueillies, elles perdent leur couleur et leur forme. Telle est la foi dans l'amour. Un souffle l'altère, un doute la souille et la flétrit. Le cœur de la femme est un autel d'une exquise pureté, où ne doivent brûler que des parfums choisis.

George Sand - Les amours de l'âge d'or (1856)

L'amour est une vertu à deux, et, quand une des deux âmes le méconnaît et le brise, l'autre n'est plus que la moitié d'un ange.

George Sand - Les amours de l'âge d'or (1856)

Prépare ton esprit à être invulnérable à la louange des hommes. La femme idéale que tu dois être n'aime que la louange de celui qu'elle aime. Elle renvoie à Dieu toutes les autres et ne sent épanouir sa fierté que sous le regard de son bien-aimé.

George Sand - Les amours de l'âge d'or (1856)

Le bonheur dans une vie est aussi rapide que le passage d'un éclair.

George Sand - Lucrézia Floriani (1847)

L'amour est l'aspiration sainte de la partie la plus éthérée de notre être vers l'inconnu.

George Sand - Lélia (1833)

La vie est la plus belle chose du monde quand on aime, et la plus détestable quand on cesse d'aimer.

George Sand - Lettre à Émile Paultre, le 25 juin 1834.

J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé.

George Sand - Lettre à Alfred de Musset, le 12 mai 1834.

Garde-moi en souvenir dans un petit coin secret de ton cœur, et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation, ou un encouragement.

George Sand - Lettre à Alfred de Musset, le 12 mai 1834.

Deux grands cœurs, peut-être, ont plus de peine à s'entendre que lorsqu'un des deux fait à lui seul tous les frais de la sympathie. Peut-être qu'avant de se livrer entièrement, et de s'abandonner l'un à l'autre, ils ont besoin de s'essayer, de briser quelques aspérités qui les repoussent encore.

George Sand - Jacques (1834)

Un grand bonheur, une longue passion, doivent être achetés au prix de quelques souffrances. Quand on plante un arbre vigoureux, il souffre et se flétrit pendant quelques jours avant de s'accoutumer au terrain et de montrer la force qu'il doit acquérir.

George Sand - Jacques (1834)

Tes chagrins me paraissent la conséquence inévitable d'une union mal assortie.

George Sand - Jacques (1834)

Je compare le passé au présent, et si quelquefois je souffre doublement pour avoir déjà beaucoup souffert, plus souvent encore j'apprends par cette comparaison à savourer le bonheur présent.

George Sand - Jacques (1834)

J'ai la triste habitude de rapporter toutes mes peines présentes à mes peines passées. C'est un noir cortège d'ombres en deuil qui se tiennent par la main ; la dernière qui s'agite éveille toutes les autres qui s'endormaient.

George Sand - Jacques (1834)

Les faits valent mieux pour convaincre que de belles paroles pour attendrir !

George Sand - La ville noire (1861)

Je ne suis pas d'un caractère à aimer les gens qui ont l'air de se défier de tout le monde.

George Sand - La ville noire (1861)

On prend si souvent pour de l'amour des instincts ou des passions qui sont tout le contraire !

George Sand - Tamaris (1862)

Un homme qui n'est point jaloux est un homme qui n'aime pas.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)

Qui ne peut rien pour lui-même ne peut rien pour les autres.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)

L'amour est le grand moteur de toutes les sottises humaines.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)

En étudiant les livres, on peut tirer de la science du passé des inductions que l'avenir déjoue, et que le présent ne peut pas toujours justifier.

George Sand - Lettres retrouvées, Hier et aujourd'hui (1848)

J'aime qu'on ait un peu d'esprit, et qu'on soit soi-même un peu taquin.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)