Les citations sur la religion
Les 72 citations et proverbes religion :
C'est souvent par les pratiques religieuses que la foi s'acquiert.
La religion qui veut être tolérante fait faillite. Religion ne va pas plus sans fanatisme qu'amour sans jalousie.
La religion, qui nous fait un devoir de l'amour du prochain, n'exige pas toutefois que nous le sachions mieux aimer que nous ne savons nous aimer nous-mêmes.
L'esprit religieux donne un maître à celui qui n'en a pas ; il affermit sa morale, il contrebalance ses passions, il met un prix à ses vertus.
La religion pénètre où les lois ne vont pas ; elle juge la pensée, et éternise le bien comme le mal.
Les bons livres des philosophes ont adouci les mœurs féroces des chrétiens, et éteint les guerres de religion. Ainsi les philosophes ont servi le christianisme qui les persécute.
Dans la vie il n'est que deux choses vraies : la religion avec l'intelligence, l'amour avec la jeunesse, c'est-à-dire l'avenir et le présent : le reste n'en vaut pas la peine.
La terre serait un paradis si la religion chrétienne y était observée.
La nature nous porte à aimer nos semblables, la religion nous en fait un devoir.
La religion ne devrait être, pour les pauvres, que de la gaieté.
La vie m'effraie plus que la mort, parce que la première crée et multiplie les responsabilités, et que la seconde libère, dispense et licencie. Mon credo a fondu ; mais je crois au Bien, à l'ordre moral, et au salut ; la religion pour moi, c'est vivre et mourir en Dieu, en tout abandon à la volonté sainte, qui est au fond de la Nature et du Destin.
J'aime les gens tranchants et énergumènes, on ne fait rien de grand sans le fanatisme. Le fanatisme est la religion, et les philosophes du XVIIIe siècle, en criant après l'un, renversaient l'autre. Le fanatisme est la foi, la foi même, la foi ardente, celle qui fait des œuvres et agit. La religion est une conception variable, une affaire d'invention humaine, une idée enfin ; l'autre un sentiment.
L'âme religieuse en sait plus sur la vie pratique que tous les philosophes.
La religion n'a d'autre chose à craindre que de n'être pas assez approfondie.
La religion est la chaîne d'or qui unit la terre et les cieux.
La religion est l'hôpital des âmes que le monde a blessées.
Le fanatisme, en revêtant la religion d'attributs terribles, en a fait plutôt un objet d'effroi qu'un objet d’amour ; et quoique la véritable foi religieuse soit un élan instinctif vers l'infini, notre imagination, ne pouvant se contenter d'une croyance intime, a voulu la consacrer par des signes extérieurs, proposés à l'adoration des hommes. Bien que la philosophie moderne ait battu en brèche la doctrine qui fait reposer la moralité sur des traditions merveilleuses particulières à chaque peuple, elle est encore soutenue par quelques esprits distingués.
La religion ne devrait être, et n'est en effet, qu'un grand sentiment, une grande inspiration tellement au-dessus de nous que nous devons nous y abandonner sans chercher à nous en rendre compte. Les théologiens qui cherchent à la démontrer par des faits, des idées, des images positives, la dépouillent à l'instant de la plus noble partie de son pouvoir, parce qu'ils forcent à la raisonner au lieu de la sentir, et qu'ils la soumettent par là au jugement des hommes, qui ne leur permet pas de croire ce qu'ils ne peuvent comprendre.
La persécution accrédite la plus fausse religion, tandis qu'elle réduit au silence la vérité la plus claire ; c'est que la religion promet au martyre une récompense immense, et la vérité ne promet qu'elle-même pour tout salaire.
Le mot fanatisme, consacré d'abord à l'usage de la religion, exprime cet état d'un homme animé par sa religion d'une passion si violente, qu'il regarde avec horreur ceux qui n'adorent pas le même Dieu et de la même manière que lui. On conçoit qu'une telle passion peut conduire aux plus grandes folies comme aux plus grands crimes ; aussi le fanatisme fait-il à la fois des hommes ridicules à l'excès et des scélérats horribles.
La religion est un aromate qui empêche la science de se corrompre.
La croyance ne peut être l'apanage d'une seule religion.
La religion est la grande consolatrice des virginités.
En religion, comme en toute autre chose, c'est peu de convaincre l'esprit, il faut gagner le cœur : quand on a le cœur, on a tout l'homme.
Quelle heureuse puissance que celle de la religion ! La religion est tout à la fois un aliment substantiel pour la santé de l'âme, un remède efficace pour ses maladies, un baume adoucissant pour ses douleurs. Avec elle rien n'est dangereux, avec elle rien n'est irréparable.
Considérez un athée, un déiste et un chrétien dans l'adversité ; le premier se désespère ; le second blasphème ; le troisième est calme, il s'appuie sur la Providence ; elle est tout pour lui.
Quand les pratiques de la religion deviennent trop minutieuses, elles attestent bien plus la faiblesse de l'esprit que la ferveur de l'âme ; mais elles sont au moins le témoignage de bonnes habitudes, si l'hypocrisie n'en est pas la source.
Si les hommes, en matière de religion, ont naturellement l'esprit porté à critiquer ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que la religion est une règle de conduite ainsi que de croyance : leur esprit ne veut pas admettre des vérités qui condamneraient le coeur à des sacrifices trop pénibles.
La religion, c'est, pour certains, un niveau étale, médiocre et normal ; pour d'autres c'est une ascension ; et pour d'autres enfin, une chute. Où trouvez-vous que peuvent être les meilleurs ?
La vie du vrai chrétien est le meilleur argument contre les détracteurs de sa religion.
Toute la religion est renfermée dans la résignation à la volonté divine, et l'amour du prochain.
La Religion propose ses vérités particulières. Elle y soumet la raison, sans lui laisser la liberté d'en percer les ombres mystérieuses. Si, par son orgueil, la raison y répugne, la Religion par le poids de son autorité la réduit sous le joug et la tient captive.
Les hommes honnêtes, sans religion, me font frémir avec leur périlleuse vertu, comme les danseurs de corde avec leur équilibre.
Le glaive de la loi est souvent trop court pour atteindre le crime, mais rien n'échappe à celui de la religion.
La religion chrétienne, en paraissant n'avoir d'objet que la vie future, fait notre bonheur dans celle-ci, et elle est le meilleur garant que l'on puisse avoir des mœurs et de la probité.
L'Évangile est le plus beau présent que Dieu ait pu faire aux hommes.
Une superstition grossière abaisse l'esprit autant que la religion l'élève.
La religion rend modeste dans la prospérité, et donne la force de soutenir l'adversité.
La religion, qui place le repentir dans un cœur, confie au temps le soin de combler les sillons que les passions ont creusés.
La religion seule console l'âme qui a beaucoup souffert, et la préserve du désespoir.