Les citations sur la religion (2).
Les citations et aphorismes sur religion :
La religion offre à l'homme le pardon comme un espoir, le repentir comme un moyen, la confiance comme une consolation, et la prière comme la plus douce émotion.
La religion tempère des penchants violents auxquels l'imagination nous livrerait sans défense.
La religion s'engourdit dans l'indifférence, elle croît ou renaît au milieu des larmes que le bonheur ou le malheur font répandre.
Le cœur porté à la sensibilité a besoin d'un frein que la religion seule peut lui offrir.
Si la religion n'arrête pas toujours, elle prépare une retraite.
La religion est toujours d'accord avec l'intérêt bien entendu de l'homme.
La religion seule lutte avec avantage contre les épreuves de la vie, et donne à l'homme la force d'accomplir ses devoirs.
Si l'on veut bien penser d'une religion, ce n'est point où elle domine qu'il faut la voir, mais là où elle est persécutée.
Combien la religion est supérieure à la philosophie ! Celle-ci croit avoir tout fait quand elle engage ses disciples à supporter les maux ; celle-là fait bien mieux, elle change pour qui l'écoute en biens les maux eux-mêmes. La philosophie console des peines ; la religion en fait des plaisirs. Cette différence est l'effet des récompenses immenses que la religion promet dans un éternel avenir à ceux qui souffrent en son nom dans cette vie. La philosophie bien moins puissante n'ose rien promettre pour une autre vie ; à peine espère-t-elle quelque récompense pour la vertu dans celle-ci, et ce n'est qu'en hésitant qu'elle en parle.
La religion est un flambeau, et le méchant fuit sa lumière ; qu'aurait-elle à lui montrer d'abord ? Sa propre laideur. Or, le méchant, quelque corrompu qu'il soit, redoute toujours de regarder au fond de lui-même : le remords est là !
La religion n'abat et n'amollit point le cœur, elle l'ennoblit et l'élève.
La religion nous apprend à obéir aux puissances, à respecter nos maîtres, à souffrir nos égaux, à être affable envers nos inférieurs, à aimer tous les hommes comme nous-mêmes.
L'espérance est utile à la religion quand elle se fonde sur l'éternité.
La religion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; elle nous donne et le bonheur et la vertu.
C'est un grand art que de faire le bien sans humilier personne ; la religion nous en apprend le secret.
La pompe du culte est à la religion comme une parure brillante est à la femme.
Sans la religion, l'idée de la mort serait désespérante pour les heureux du monde, et le pauvre vivait sans consolations.
S'il pouvait exister un pays où la religion permit le vice, les athées y prêcheraient dans le désert.
À la religion soyez toujours fidèle, on ne sera jamais honnête homme sans elle.
En fait de religion, ne rien croire, c'est folie et perversité. Croire tout et ne rien pratiquer, c'est sottise et inconséquence. Croire avec discernement, et pratiquer ce qu'on croit, c'est sagesse.
La philosophie, au lieu de nous éclairer, nous environne presque toujours d'une foule de systèmes ; c'est un guide qui nous laisse le choix entre mille routes inconnues, au milieu desquelles la raison est incertaine. La religion, au contraire, n'indique qu'un seul chemin, mais elle en répond ; elle nous offre une philosophie à la portée de tous les hommes, et une science supérieure à toutes les conceptions de l'esprit humain.
La religion et l'honneur, sans nous guider par les mêmes motifs, nous conduisent souvent au même but ; l'une et l'autre ont des disciples zélés ; l'une et l'autre font des martyrs.
L'homme sans religion vit aux dépens des gens religieux, comme le pauvre aux dépens des riches.
Vivre sans religion, c'est naviguer sur une mer orageuse sans pilote et sans boussole.
La religion est l'âme du corps social ; il languit quand elle s'affaiblit, il meurt quand elle se retire.
La religion est à l'âme ce que la lumière est à l'œil ; l'une et l'autre viennent des Cieux et dissipent les ténèbres.
La religion est à la fois la base et la perfection de la morale.
Le premier devoir de toute religion est la charité.
La religion est nécessaire aux hommes ; elle les console dans leurs malheurs, elle les effraie dans le chemin du vice. Ceux qui se disent philosophes devraient la respecter, sinon par conviction, du moins par sagesse, par intérêt et par reconnaissance.
Demander jusqu'à quel point la religion est nécessaire au pouvoir politique, c'est demander jusqu'à quel point on peut faire la ponction à un hydropique ; tout dépend de la prudence du médecin.
La pilule, pour certains, c'est interdit par la religion, mais la religion ne nourrit pas les gens.
La religion interdit la pilule, mais quand j'aurai onze enfants, ce n'est pas la religion qui me les nourrira.