Les citations sur le conseil.

Un bon conseil vaut de l'or.

Ne soyez point avare de vos conseils sous quelque prétexte que ce soit ; car de tous les avares, les plus odieux sont ceux qui le sont de leurs lumières.

Les bons conseils ne servent point à rendre les gens plus sages.

Un conseil dangereux, s'il n’est bon pour personne, est encore plus mauvais pour celui qui le donne.

Il faudrait un conseil pour sortir d'embarras ; c'est alors qu'on le cherche, et ne le trouve pas.

Les beaux parleurs font plus de mal que de bien dans les conseils.

Vous pouvez aux sots donner de bons conseils ; ils ne seront jamais écoutés, ni suivis.

La première chose à laquelle on doit penser lorsqu'on veut donner des conseils à quelqu'un, c'est de savoir quel est son caractère, et de quoi il est capable. Il est ridicule et même dangereux de dire à un homme faible : Ayez du caractère ; à un homme brutal : Ayez de la douceur ; à un homme bon et sensible : Faites-vous craindre ; et c'est cependant ce que l'on fait à chaque instant, et dans les occasions les plus essentielles, sans en prévoir les conséquences.

Le conseil indique le chemin, mais il ne conduit pas.

Le conseil d'un ami est plus efficace que tous les avis des hommes les plus éclairés.

Il est charmant de donner des conseils, et très ennuyeux d'en recevoir. Cependant, quand on n'est décidément ni un fou ni un méchant homme, une fois les premières révoltes de l'orgueil apaisées, si les reproches sont justes, si le conseil est bon, si l'ami est vrai... on le reconnaît... Seulement, en général, on ne le dit pas, et moi je le le dis.

Le conseil, drogue innocente à celui qui la donne, rarement salutaire à celui qui la prend.

Le conseil offense quelquefois, l'exemple n'offense jamais.

Friandise de jeunesse : Demander conseil aux anciens et passer outre.

Ceux qui savent écouter ne sont pas forcément de bon conseil.

Parfois, je sors de la nuit comme du ventre d'une mère porteuse. Porteuse de conseils, bien sûr.

Un conseil : Ne testez jamais vos freins au bord d'une falaise.

La nuit porte conseil. La journée porte ouverte. Tout porte à boire.

Les conseils publiés souvent sont un outrage, c'est toujours en secret que les donne le sage.

On dirait que la nature a donné à tant d'hommes la démangeaison d'offrir leurs conseils au prochain par la même raison qu'elle a muni certaines plantes d'une quantité infinie de graines : c'est qu'elle savait bien à l'avance que la plupart étaient destinées à se perdre, et qu'il fallait en semer des milliers pour qu'une seule arrivât à germer.

Il semble qu'il en soit des conseils comme des aliments : ce ne sont pas toujours les meilleurs qui nous profitent, mais ceux qui se trouvent le plus conformes à notre tempérament.

Il en est des meilleurs conseils comme des plus belles maximes des sages de l'antiquité, lesquelles pouvaient avoir tous les mérites possibles, hors bien entendu celui de l'utilité pratique.

C'est une question délicate de savoir quel est le plus sot, ou de celui qui refuse d'écouter un bon conseil, ou de celui qui s'amuse à le donner en pure perte.

Les conseils très bien accueillis ne sont pas généralement de très bons conseils.

Où en serions-nous si les conseils ne nous laissaient toute notre liberté !

C'est être fou que de donner des conseils aux autres et de ne savoir pas les prendre pour soi.

Les conseils qu'on donne aux autres ne sont bons d'ordinaire qu'à ceux qui les donnent.

L'imprévoyance ne veut pas être avertie, ne veut pas être éveillée, et elle se venge des conseils qu'on lui donne par les calomnies qu'elle prodigue.

Si tout le monde donne des conseils, c'est que personne n'en achète.

Plus on avance en âge, plus on sent, non seulement l'inconvénient, mais le danger de donner des conseils, même aux personnes qui nous intéressent le plus. Les jugements des hommes sont si incertains, et les circonstances apportent tant de changement à ce qui parait le plus évident, que si celui qui a suivi le conseil que vous lui avez donné se trouve trompé dans son attente, il pense à l'instant que s'il ne vous eût pas cru il serait plus heureux ; et si son imprévoyance ou sa sottise amène quelque malheur, c'est toujours le conseiller que l'on accuse.