Les citations sur l'égoïsme.
Les 67 citations et proverbes égoïsme.
Un vieux célibataire qui n'avait vu le monde qu'à travers le prisme de sa grande fortune assurait qu'il n'avait rencontré personne dont il voulût être le père ou le gendre. Il y a plus d'égoïsme que de misanthropie dans une pareille pensée.
L'abandon est une île déserte où l'on est conduit par le radeau de l'égoïsme.
Le sang-froid calculateur de l'égoïsme se nomme prudence, habileté.
Un manque d'attention ne peut venir que de l'égoïsme ou de l'indifférence.
Être jaloux, c'est tout à la fois le comble de l'égoïsme, l'amour-propre en défaut, et l'irritation d'une fausse vanité.
L'état d'égoïsme pur, donc de pure haine envers autrui, est l'état naturel de l'homme.
L'intérêt, le misérable égoïsme de l'homme, dans quel coin ne se sont-ils pas glissés ? Comme le pauvre petit « moi » pénètre partout ! Combien de pensées appelées bonnes sont entachées d'égoïsme !
Le cœur de l'homme est semblable au labyrinthe de Dédale : quel que fût le chemin que l'on prît, on se retrouvait toujours en face du Minotaure. Quel que soit le chemin que prenne l'homme dans la vie, il se retrouve toujours en face de son égoïsme, Minotaure qui tue les illusions, ces vierges de l'âme.
L'égoïsme dans les paroles, même démenti par les actions, est plus odieux, et il semble qu'il soit plus ennemi que l'égoïsme des actions qui se déguise par des paroles ; en un mot, nous sommes plus disposés à amnistier l'hypocrisie qui nous flatte que le dédain non fardé qui nous repousse.
Être obligé de tout tirer de soi, grand principe d’égoïsme.
Le repli sur soi cultive l'égoïsme et la solitude.
Le serpent qui digère et rampe dans sa joie, n'est-ce pas l'égoïsme à son bonheur en proie ?
Tu me reproches mon égoïsme. Que veux-tu dire ? Autant vaudrait faire grief au poisson de ce qu'il sait nager.
Si l'égoïsme est homme, la vanité est femme, et ces êtres odieux font ensemble un très bon ménage.
L'égoïsme ne vaut tout son prix que lorsqu'il est accompagné d'une indifférence méprisante pour les affaires d'autrui.
Si on lui en laisse le temps, un égoïsme raisonné l'emporte toujours sur une générosité trop spontanée.
Finalement l'égoïsme des autres est une bénédiction puisqu'il permet de justifier le nôtre.
Je trouve suspecte l'humilité de ceux qui, sous prétexte qu'ils ne méritent pas le plaisir de donner, cultivent un égoïsme rigoureux.
Il s'en faut bien que le cœur humain soit, comme l'ont prétendu certains penseurs moroses, toujours dominé par l'égoïsme ; ce qui prouve bien le contraire, c'est sa tendance naturelle aux sentiments de haine et d'envie, et le plaisir si vif que nous éprouvons souvent à nuire au prochain, fût-ce à notre détriment.
Mettez une foi vive dans un cœur, vous verrez l'égoïsme s'y ennuyer et la vanité s'y flétrir.
Le vice et la vertu, le mensonge et la vérité, l'égoïsme et la bonté, font mauvais ménage.
Les mots Moi et Je sont la devise de l'égoïsme et de la vanité.
L'égoïsme, c'est le véritable mal du siècle.
L'amitié n'est que l'égoïsme des gens de cœur.
Quand la bienfaisance trace sur son passage un sillon productif, l'égoïsme ne laisse derrière lui qu'une ornière stérile.
L'égoïsme est un miroir que nous prenons pour un transparent.
Il n'est chien si bien dressé qui rapporte tout à son maître comme l'égoïsme.
Il est dangereux de nourrir l'égoïsme dans les cœurs pour en tirer parti. L'égoïsme est un serviteur insatiable et perfide, il ne dit jamais : c'est assez. Il ressemble au lion qu'on croit apprivoisé, et qui, faute d'autre nourriture, dévore un jour son maître.
Il y a des hommes qui comprennent dans leur égoïsme leurs femmes, leurs enfants, et quelquefois leurs amis, parce qu'ils leur semblent faire partie d'eux-mêmes, mais qui, hors de là, ne sont ni moins durs, ni moins insensibles que les plus grands égoïstes.
Il y a des gens qui sont tellement cramponnés à leur égoïsme que rien ne pourrait les en arracher.
Pour corriger l'égoïsme dans quelques-uns, il faudrait d'abord le faire cesser dans plusieurs. Quand l'égoïsme n'est que particulier, et que la bienfaisance est générale, le remède est facile ; il ne s'agit que d'appliquer l'attention de l'égoïste aux biens dont il se prive lui-même. Mais quand l'égoïsme est général et la bienfaisance particulière, comment persuader à l'égoïste de faire du bien à des hommes dont il n'a rien à espérer ? C'est vouloir persuader à un avare d'avancer ses fonds dans un commerce où les autres l'excluraient de tout partage.
L'égoïsme ne nous occupe que de notre bien-être, sans songer à celui des autres, et ce principe fait le mal commun en mentant à la fois aux autres et à nous-mêmes.
On confond souvent l'égoïsme et l'amour-propre ; l'un n'est pas moins différent de l'autre, que la vie et la maladie. L'égoïsme n'est qu'une corruption de l'amour de soi, comme la maladie n'est qu'un désordre de la vie ; l'égoïsme est un amour-propre mal entendu, erroné dans l'opinion, et pernicieux dans la pratique.
L'amour a son égoïsme à lui, l'amour maternel n'en a pas.
Donner la vie à un enfant, n'était-ce pas tuer les espérances de son égoïsme ?
Le dévouement change nos qualités en vertus, l'égoïsme les change en vices.
La plupart de nos souffrances viennent de notre égoïsme : si l'homme ne s'aimait pas trop, il souffrirait moins.
L'égoïsme est avide, il a hâte de jouir de son œuvre.
La charité est l'opulence de l'âme, comme l'égoïsme en est l'indigence.
Il n'y a rien au monde de plus odieux que l'égoïsme, et il n'y a rien que l'égoïste aime plus que lui-même ; donc, l'égoïste est un insensé.