Les citations sur l'égoïsme (2).
Les citations et aphorismes sur le mot égoïsme :
Soyons indulgents pour nos semblables, pardonnons-leur les écarts de la passion, étendons le manteau de la charité sur les fautes qui peuvent échapper à l'infirmité de leur nature : l'homme est si faible ! Et l'homme, c'est nous, c'est nous tous. Mais le vice qui s'endurcit, le vice qui se complaît en lui-même, qui se fait un principe de l'égoïsme, une dignité de l'orgueil, une gloire de son opprobre, ce vice là il faut le poursuivre sans relâche, il faut le faire rougir.
L'égoïsme vaniteux prend en haine ceux qui ne se soumettent pas à ses opinions.
Ce monde de querelle, d'aigreur, d'égoïsme, ce monde de laideur et de misère nous fait soupirer après la paix éternelle, après l'adoration sans borne et l'amour sans fond.
Il faut aimer son ami pour lui-même, toute autre amitié est égoïsme : c'est empoisonner la plus douce des intimités.
Quand l'égoïsme est devenu une épidémie universelle, les femmes doivent échapper plus facilement que les hommes à la contagion, parce que ne tenant à la vie sociale que par les liens du cœur, quand elles s'égarent, c'est toujours le sentiment qui les entraîne.
Nous parlons de nous avec complaisance ; nous écoutons à peine ceux qui parlent d'eux ; voilà l'égoïsme.
L'amour le plus désintéressé n'est encore que de l'égoïsme.
L'égoïsme est partout en ce monde, la pitié est nulle part.
L'altruiste est un homme qui dispense les miettes du festin de l'égoïsme.
L'altruisme est la plus hypocrite des qualités et l'égoïsme le plus franc des défauts.
Dans le monde, l'égoïsme et l'orgueil dominent, et chacun veut son triomphe à lui.
Si l'oisiveté est appelée à bon droit la mère de tous les vices, l'égoïsme peut s'en déclarer le père.
Ce monde de loups ou de renards, d'égoïsmes adroits et d'ambitions actives, de vanités énormes et de mérites lilliputiens, ce monde des hommes, où il faut mentir par le sourire, la conduite, le silence autant que par la parole, monde dégoûtant pour l'âme droite, franche, élevée et fière, ce monde c'est le tien, il te faut savoir y vivre.
Ce qui rend l'égoïsme si difficile à guérir, c'est que la cause du mal n'est pas dans le malade même ; elle est dans les hommes qui l'environnent : c'est une espèce de contagion que chacun reçoit et communique à son tour. On devient égoïste par la certitude de l'indifférence des autres, comme on devient bienfaisant par la conviction du retour de la bienveillance.
L'égoïsme exclut tout sentiment généreux.
Le tour le plus ingénieux qu'on ait joué à l'égoïsme, c'est l'établissement du dogme d'une autre vie, car on a forcé l'homme à sacrifier celle-ci pour l'autre.
L'égoïsme est cette erreur qui consiste à croire que le bonheur de nos semblables est indifférent au nôtre, et que nous pouvons être heureux, tandis qu'ils ne le sont pas.
L'égotisme ne vaut pas mieux que l'égoïsme.
La vérité est à notre égard comme le soleil en hiver, elle a toujours la même force ; mais depuis que l'impiété et l'égoïsme, nous ont glacé le cœur, elle a perdu sur nous son influence et sa fécondité.
L'égoïsme entrave tout, arrête les progrès, en empêchant les hommes de se seconder les uns les autres.
Si l'apathie est de l'égoïsme en repos, l'activité, qu'on vante tant, est de l'égoïsme en action.
L'égoïsme est le compagnon ordinaire de la vieillesse. L'âge pourtant semblerait donner à l'homme qui a vécu assez longtemps pour voir et apprécier les malheurs de ses semblables, l'abnégation de ses propres intérêts, pour ne consulter que ceux d'autrui, d'autant plus que peu de jours lui restent à consacrer à la bienfaisance ; hélas ! Non, plus il approche du terme prescrit, plus il tient à l'existence, plus il s'y attache, plus il s'y cramponne ; c'est un amant qui, avant de marcher à la mort, reçoit les derniers embrassements de son amante : il la serre contre son sein, il l'enlace, il l'étreint avec délire, et la force seule peut les séparer.
L'hypocrisie et l'égoïsme sont les plus odieux des vices.
L'égoïsme n'est pas l'amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.
Il n'y a qu'une façon d'être un peu moins égoïste que les autres : c'est d'avouer son égoïsme.
L'égoïsme du cœur est le plus noble de tous les égoïsmes, mais aussi le plus tyrannique.
Ce sont ceux qui vivent le plus des autres qui se plaignent le plus fort de leur égoïsme.