Les citations sur la dispute.

Apprends sans détour ce qui te brouille avec le monde : ce n'est pas du sentiment qu'il veut, il veut de la politesse.

La polka est un citron écrasé dont les basses classes se disputent le zest.

C'est parce qu'ils n'ont rien à se dire que les couples se disputent, cela leur fait une façon de passer le temps. L'homme doit prendre sur lui, par politesse, par gentillesse, par devoir, pour donner de son temps à la femme qui l'a satisfait ; quand il s'occupe d'elle, il a toujours le sentiment de lui faire une grâce.

Elle me parle, je réplique ; tous deux nous raisonnons, animons, nous nous échauffons, et notre dispute est sans fin, ce qui ne nous empêche pas de s'aimer beaucoup.

La justice est sujette à disputes, la force est très reconnaissable et sans dispute ; ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.

Je suis avant tout un homme de paix ; j'ai horreur des chicanes, des procès, des disputes.

Écoutez les partis pour former votre opinion, mais ne disputez point avec eux.

La dispute entre les hommes, bataille de mots, cliquetis de parole, son résultat infaillible c'est d'amoindrir l'amitié, souvent même l'estime réciproque, de les éloigner invinciblement de toute concession qu'ils auraient tout d'abord faite sans peine à l'opinion adverse.

Les disputes au lieu d'éclairer embrouillent jusqu'aux choses les plus claires.

Les disputes ne servent qu'à faire rire les sots aux dépens des gens d'esprit.

Les hommes ne se guérissent jamais de leurs erreurs en se disputant, ils s'aigrissent.

La controverse est un élément essentiel de la vie humaine : Que deviendrait ce pauvre monde si l'on ne se disputait plus ? Assurément, il est des disputes utiles, fécondes en heureux résultats. Après que les fous ont échangé force arguments absurdes et force injures souvent grossières, il arrive un sage qui conclut, et grâce à lui l'humanité se trouve en possession d'une vérité nouvelle !

En se disputant, on se frappe en aveugles, et les blessures sont souvent incurables.

Rien n'est plus ridicule et plus insupportable, qu'un enfant mutin, contrariant et disputeur.

Les disputes des gens de lettres ne servent qu'à faire rire les sots aux dépens des gens d'esprit, et à déshonorer les talents, qu'on devrait rendre respectables.

Les hommes civilisés aiment les disputes comme les sauvages aiment les combats.

Les disputes de mots deviennent aisément des disputes de choses.

Sur la plage, deux petits bonshommes se disputent une bêche. Ils la serrent de leurs quatre mains et cherchent à se l'arracher. Ils vont se battre, mais, de force égale, ils se défient. Enfin, ils se décident à bêcher ensemble en tenant tous les deux la bêche, sans la lâcher.

Quand deux hommes se disputent, c'est qu'il y a un sot parmi eux.

Quand deux amants se sont brouillés mal à propos, il leur est égal lequel des deux pardonne ou est pardonné, pourvu qu'ils se réconcilient.

Qui suis-je donc pour m'être laissé reprendre à l'éternelle illusion ? Où mènent-ils les chemins fleuris de l'amour ? Aux disputes, aux querelles, à l'épouvante et à l'horreur.

En toute dispute, on peut gager presqu'à coup sûr, que celui qui crie, et se plaint le plus, a tort.

Si quelque dispute s'élève entre des frères, qu'elle soit aussitôt terminée par eux-mêmes ou par des arbitres : ils doivent imiter les pythagoriciens. Unis par la seule doctrine et non par la parenté, si quelquefois la colère leur avait dicté quelques dures paroles, ils se hâtaient de se réconcilier avant le coucher du soleil, en se donnant la main.

Si l'orgueil des petits est plus insupportable que l'orgueil des grands, c'est qu'on dispute tout à l'un et qu'on cède tout à l'autre.

Les traits piquants sont mieux sentis après la dispute, de même que les blessures sont plus cuisantes après le combat.

Le pédant, pétri d'orgueil et de vanité, n'ouvre la bouche que pour contredire ; il ne respire que la dispute et la chicane ; il dit son sentiment d'un ton décisif et magistral. Il raisonne peu, quoique grand raisonneur. Le pédant est, en un mot, un sot !

Ceux qui ont raison sont ceux qui disputent le moins. Ils rient en secret des sottises que les autres étalent pour se défendre ; cela console leur amour-propre et les dispose à la complaisance.

En amour, on n'est bien profondément passionné l'un pour l'autre qu'à la suite de longues et de fréquentes brouilleries. On sait alors tout ce que l'on vaut dans la résistance comme dans la concession.

Jamais la dispute n'a convaincu personne.

La polémique perpétuelle rend idiot.