Les citations sur le crime.

Le plaisir est la fleur et la peine le fruit : Crime et punition, même arbre les produit.

Suivant moi, l'amer du crime, c'est le remords, et non l'oisiveté.

Le temps accroît toujours les crimes de la terre, nos pères valaient moins déjà que leurs parents : de leurs fils malheureux la race dégénère, et nous serons meilleurs encore que nos enfants.

La punition des crimes est le devoir des dieux.

Le crime ne saurait trouver sa justification.

Si une faute est toujours pardonnable, le crime ne l'est point.

En hésitant à dire la vérité, on risque de laisser commettre des fautes irréparables, voire même des crimes.

Le crime du tyran consiste à condamner les hommes à n'être que des abstractions devant son action concrète à lui. Tout à coup « sa justice », son idée de justice, l'emporte sur la vraie personne qui est devant lui.

Le crime aujourd'hui s'est démocratisé. Il est devenu anarchique, il est encombré d'une foule d'amateurs sans morale qui s'attaquent à n'importe qui, et de préférence aux petites gens, qui ne sont pas d'un grand rapport sans doute, mais qui sont faciles à dépouiller et à tuer, n'étant protégés par rien.

L'oisiveté est la mère de tous les vices ; l'ambition est la mère de tous les crimes.

Le premier crime du monde est le meurtre d'un frère par son frère.

Le pire des crimes c'est de tuer le temps.

Le pouvoir dans les mains du crime se maintient par la tyrannie.

Huit crimes passionnels sur dix sont commis par des hommes, ce qui montre avec clarté que les femmes leur en font voir de toutes les couleurs.

Les gens capables d'éprouver du remords ne commettent généralement par de crimes.

Les vices, que sont-ils, si rien ne les réprime ? Des sentiers pour aller au grand chemin du crime.

La sécheresse, c'est un crime contre l'humidité.

Les souffrances prolongées finissent quelquefois par produire des crimes.

Les plus honnêtes gens peuvent avoir des amis compromettants ; c'est un malheur, ce n'est pas un crime.

La faiblesse est sur le chemin du crime.

Celui qui commet le crime, dans le danger qu'il y court et dans le tumulte de ses passions, n'a pas le temps d'écouter le remords ; mais celui qui n'est que le complice et le confident du crime, sans y avoir une part active, celui-là entend la voix vengeresse de la conscience. Il compte dans sa retraite les minutes qui s'écoulent. « À présent il se passe telle chose ; à présent on frappe ! » Oui, malheureux, on frappe ! et c'est la main de Dieu qui s'appesantit sur toi.

L'enfer ou l'échafaud sont nécessaires pour ceux qui n'ont pas de remords de leur crime.

Par le crime on fait un pacte irrévocable avec le malheur.

L'humeur mène à l'impatience, l'impatience à la colère, la colère à l'emportement, l'emportement à la violence, la violence au crime.

Le temps dévoile le crime.

Un premier mouvement ne fut jamais un crime.

Les crimes ne sont jamais les coups d'essai du cœur ; le vice a ses progrès comme la vertu.

Le remords est l'ombre du crime, il grandit comme elle à la chute des jours.

L'orgueil a beau s'étaler au grand jour, et le crime se cacher dans l'ombre : le premier ne saurait attirer tous les regards, ni le second les éviter.

Le crime plein de maladroite méfiance se divulgue lui-même par crainte d'être divulgué.

Les absolutions de la justice humaine sont de secrets encouragements au crime ; l'impunité n'a jamais fait que des hypocrites et des scélérats.

Il peut y avoir pendant quelque temps sûreté pour le crime, il n'y a jamais sécurité. La première et la plus grande peine du pécheur, c'est d'avoir péché ; nul crime n'est impuni lors même qu'il n'est point suivi d'une peine publique, parce que le supplice du crime est dans le crime même.

Dieu punit la volonté même de pécher : l'homme qui a conçu et résolu un crime dans son cœur est coupable comme s'il eût commis le crime.

Le méchant n'est pas seulement celui qui a commis une injustice, mais encore celui qui a en dessein de la commettre. On peut être coupable sans avoir fait aucune mauvaise action. Les crimes sont accomplis, quant à leur malice, même avant que l'action soit consommée.

La colère atteignant le paroxysme peut conduire au crime.

Dans le monde, il se commet en pensées et en paroles plus de crimes que la justice n'en punit aux cours d'assises. Les bons mots y assassinent les plus grandes idées. On n'y passe pour fort qu'autant que l'on voit juste ; et voir juste, c'est ne croire à rien, ni aux sentiments, ni aux hommes, ni même aux événements ; car on y fait de faux événements.

Un mari qui délaisse sa femme c'est un crime punissable par l'amour, l'amour ailleurs.

Entre le crime et l'enfer, il n'y a que le repentir de l'homme et la miséricorde de Dieu.

On n'a jamais fini avec le crime ; avant de le commettre, il faut le préparer, et quand on l'a commis, il faut le subir.

Il y a quelque chose qui nous rend plus à plaindre encore que le malheur, c'est le crime.