Les citations sur le coeur (2).
Les citations et aphorismes sur coeur :
II n'y a point de cœur à qui la nature n'ait destiné quel qu'autre cœur.
Quand le cœur de l'homme est sevré de bonheur, il se repaît d'illusions ; le cœur humain est comme l'espace, il a horreur du vide.
Quelle énigme indéchiffrable que le cœur de l'homme ! L'homme est tout à la fois plein de vanité et de présomption ; un rien l'amuse, et rien ne le contente. Il est avide de bonheur, et tout ce qui n'est pas le bonheur l'attire ; il est orgueilleux et il rampe ; il ne veut dépendre de rien, et chacune de ses passions trouve en lui un esclave. Plus il s'estime, plus il se rend méprisable ; quand il s'idolâtre, il se dégrade ; quand il se fait Dieu, il se fait bête.
Les larmes ont leur source dans le cœur : toute larme qui ne sort pas du cœur est bientôt séchée.
Notre esprit se compose un peu de l'esprit des autres, mais tout notre cœur est à nous.
Il est une chose dans la femme que rien ne peut suppléer, c'est le cœur ; un homme qui n'a que de l'intelligence est encore un homme, mais une femme sans cœur n'est plus une femme.
Un bon cœur peut être la dupe des autres, mais jamais de lui-même.
Le cœur de l'ingrat est un terrain stérile ; il absorbe la rosée céleste, et ne produit que des épines.
Un cœur sec, c'est comme une bourse plate et vide. Il n'y a pas d'avarice pas plus que de générosité possibles dans l'extrême dénuement.
Il est des cœurs si engageants que, dès le premier contact, on prend tout de suite avec eux le ton d'une intimité parfaite.
Deux cœurs qui s'aiment éperdument n'ont pas besoin de se parler haut pour s'entendre.
Les grands et rares sacrifices du cœur ne se voient guère que de la part des femmes, presque tous les bons procédés leur appartiennent en amour, et souvent en amitié, surtout quand elle a succédé à l'amour.
Les cœurs pervers sont ceux qu'on a fait trop souffrir.
Il existe dans le cœur une délicatesse comme dans l'esprit, elle échappe au grand nombre.
Le cœur des femmes est comme bien des instruments, il dépend de celui qui le touche.
La bonté doit faire le fond de nos cœurs, et doit être en même temps le premier attrait pour gagner le cœur des autres hommes.
Le cœur saignant se donne à la main qui le panse, comme le lion malade à Androclès.
La joie des grands cœurs est de donner de la joie.
Mon cœur a passablement vagabondé, mais plus discrètement que le papillon. Il a été effleuré d'espérances et d'illusions, mais sans s'y laisser trop vivement aller. Il a parfois et souvent rêvé au bonheur, mais il a replié ses ailes et préféré le calme sans joie vive, à la joie vive sans calme.
Le cœur est un aimant qui a deux pôles opposés, l'un qui attire, et l'autre qui repousse.
Un bon cœur ne peut se consoler par le malheur d'autrui.
Le cœur ne se commande pas, c'est lui qui nous conduit.
Le cœur est la source de l'innocence et du bonheur.
L'on n'est estimable que par le cœur, et l'on n'est heureux que par lui.
Un cœur sensible et bon abjure sincèrement toute rancune.
Deux coeurs qui se parlent se versent, pour ainsi dire, l'un dans l'autre.
Le cœur est la conscience de l'amitié, c'est la seule faculté intérieure qui ne trompe jamais.
Soyez tel par le cœur que les autres conviennent sans peine de ce que vous êtes par l'esprit.
L'effet de l'amour-propre est d'aimer à être aimé ; l'effet d'un bon cœur est d'aimer à aimer.
Tout ce qui n'est écrit que sur le marbre et sur l'airain, est bientôt effacé ; ce qui est écrit dans les cœurs demeure toujours.
Un bon cœur, droit et sincère, ne peut comprendre qu'il y ait des imposteurs sur la terre.
La plaie qui blesse le cœur ne peut trouver son remède que dans le cœur même.
Notre cœur, qui nous échappe et brave la raison, fait notre tourment et celui du prochain.
Le cœur d'un homme d'état doit être dans sa tête.
Un bon cœur n'a pas de plus doux plaisir que de s'occuper de ceux d'autrui.
Le cœur ne reçoit de lois que de lui-même : en voulant l'enchaîner on le dégage, on l'enchaîne en le laissant libre.
Le cœur entraîne souvent l'esprit, et lui communique ses vices aussi bien que ses vertus.
Il n'y a jamais d'intervention admissible dans les affaires de cœur. Personne n'est compétent dans ce mystère individuel ; personne ne peut être assez juste, assez clairvoyant, assez pur, assez bon pour donner un verdict suffisamment éclairé. Entre deux personnes qui s'aiment d'amour ou d'amitié, il n'y a aucun arbitre, aucun expert, aucun témoin, aucun juge qui puisse prononcer, qui puisse même être entendu. Dieu seul peut être invoqué, parce que Dieu seul peut tout comprendre, qu'il est l'omniscience et l'amour infini.
Ne jouons point avec la tendresse des cœurs jeunes et innocents, c'est une légèreté barbare ou une indélicatesse criminelle, suivant que nous agissons étourdiment ou de sang froid.
Il est impossible de gagner les cœurs sans être muni de sympathie.
Le cœur qui souffre est un malade qui demande de grands ménagements.
Un cœur peut rester vertueux bien que coupable.
Le cœur donne quelquefois de l'esprit, mais l'esprit n'a jamais donné de cœur.
On n'acquiert la connaissance du cœur de l'homme que par des malheurs et des voyages.
Le cœur est la partie infinie de l'homme, l'esprit a ses limites ; on n'aime pas Dieu de tout son esprit, on l'aime de tout son cœur.
Le cœur est un volcan dangereux quand il est en activité, laid quand il est éteint.
Le cœur semble avoir une mémoire différente de celle de l'esprit, il ne retient rien qui le profane.
Pauvre cœur, tu veux de la vie, tu veux de l'amour, et tu as raison, après tout, la vie est sacrée.
Le grand ressort de la vie est dans le cœur.
Quand le cœur s'ouvre aux passions, il s'ouvre à l'ennui de la vie.
Ton cœur est tendre comme du lilas entamant une conversation avec un brin de ciel bleu.
Mettre à découvert tous les ressorts qui font mouvoir le cœur humain, c'est courir le risque de ternir l'éclat de beaucoup de vertus.
Le cœur de l'homme est trop corrompu pour être capable des sacrifices sublimes qu'exige l'amitié.
Quand deux cœurs ne se sont unis en pleine connaissance de cause, c'est un bail à vie.
Les faiseurs de morale se croient obligés de dépecer tout le coeur humain sans miséricordes, mais il est des choses si affreusement vraies, qu'on ne devrait jamais les écrire.
Le cœur est rarement d'accord avec l'esprit.
Un cœur droit, bon et sincère, ne peut comprendre qu'il y ait des imposteurs sur la terre.
Cœur sans mémoire est pur et sans vergogne.
Les grands cœurs haïssent ceux qui les louent quand leurs louanges sont excessives.
Bon cœur brise mauvaise fortune.
Il ne suffit pas que le cœur soit d'or, il faut encore qu'il soit délicat.
Le cœur donne quelquefois de l'esprit ; l'esprit ne donne jamais du cœur.
Le cœur c'est l'enthousiasme, mais c'est aussi le fanatisme.
Le cœur pardonne souvent, la raison parfois, l'amour-propre jamais.