Les citations sur le mal (2).
Les citations et aphorismes sur mal :
II n'y a rien de mal en la vie pour celui qui a bien compris que la privation de la vie n'est point un mal.
Il y a des personnes que l'on pourrait dire malheureusement nées, des personnes qui n'arrivent à bien faire qu'après avoir épuisé tous les moyens de faire mal.
On dit que le mal ne reste jamais impuni, et on ajoute qu'il y a une providence. Sans chercher à pénétrer dans les secrets de la Providence, on peut démontrer cette vérité par le secours seul du raisonnement. L'esprit d'injustice, d'iniquité ou d'audace, qui conduit un homme à faire le mal, le conduit aussi à commettre beaucoup d'actions contraires à l'ordre, aux lois et aux besoins de la société, et finit toujours par lui faire trouver un écueil contre lequel il échoue.
Il y a des gens qui croient se soustraire au mal que l'on peut dire d'eux, en passant leur vie à en dire des autres.
La soif du mal doit être d'une nature bien extraordinaire ; car ceux qui l'éprouvent, semblent ne pouvoir jamais l'étancher ; plus ils la satisfont, plus ils en paraissent dévorés. Qui n'a pas vu de ces être-là ? Ils pullulent.
Il ne suffit pas de ne jamais médire des autres, il faut n'entendre qu'à regret le mal qu'on en dit, et oublier même, s'il se peut, qu'on puisse en dire.
Celui qui veut faire du bien aux hommes doit s'exercer de bonne heure à en recevoir du mal. C'est par les travaux du corps et par l'injustice des hommes que vous fortifierez à la fois votre corps et votre âme. C'est ainsi qu'Hercule a acquis ce courage et cette force prodigieuse qui ont porté sa gloire jusqu'aux astres.
Il n'est au monde aucun bien qui ne s'accompagne d'un mal à sa mesure.
Souvent un sarcasme, lancé contre nous par un homme en colère ou par un ennemi, a ouvert et guéri un mal secret qui infectait notre âme. Votre ennemi vous a signalé comme ayant un défaut notable : si le défaut existe, vous devez vous hâter de le détruire ; si vous en êtes exempt, cherchez néanmoins ce qui a donné lieu à l'accusation, et prenez garde de rien faire désormais qui ressemble au défaut reproché.
Le mal est un aliment que la conscience ne sauroit digérer.
L'homme vertueux est celui qui préfère le mal dans la vertu à l'avantage dans le vice.
Aujourd'hui tout se vend... jusqu'au mal qu'on nous fait.
La curiosité est en nous un fruit d'orgueil et de concupiscence ; si nous étions moins portés au mal, nous serions moins curieux.
Gardons-nous de nuire au méchant, car le méchant ne se souvient que du mal qu'on lui a fait.
Il y a aujourd'hui trop de gens intéressés dans le mal pour que le mal soit regardé comme il devrait l'être. Dans un siècle corrompu, c'est aux hommes de bien à rougir des vices d'autrui.
Le mal est plus apparent que le bien ; le bien se fait doucement, en silence, dans l'ombre, et peu de gens se mettent en peine de le découvrir ; le mal est bruyant, affairé, souvent il affecte de se faire voir, et quand il se cache, la malignité le met bien vite en évidence.
Le mal ressemble à l'ennemi qui assiège une place ; une fois qu'il est entré dedans, on ne peut l'en faire sortir.
Toute Ia morale et la politique de bien des gens consistent à faire du mal aux autres, et à se plaindre du mal qu'on leur fait.
Il est rare qu'on ne ressemble pas mieux aux autres par tout le mal qu'on en peut dire, que par le peu de bien qu'on en dit.
L'ingrat le plus honnête est celui qui ne nous fait pas de mal pour le bien que nous lui avons fait.
Le mal que nous disons des autres prouve bien quelquefois qu'ils méritent qu'on dise du mal d'eux, mais il ne prouve jamais que nous méritions qu'on dise du bien de nous.
Celui qui ne peut faire du bien doit du moins empêcher que le mal se fasse.
Le mal que fait un tyran, inspire la crainte ; le mal que l'on craint qu'il fasse, produit la soumission.
Dire, sans une juste raison, du bien de nous-mêmes, c'est fatuité ; en dire du mal, c'est inutilité, assez d'autres s'en chargeront et s'en acquitteront mieux que nous.
Le masochisme consiste à préférer à tout autre le mal fait de ses propres mains.
Coupable du mal qu'il fait, l'avare l'est encore du bien qu'il ne fait pas.
Qui dans le mal s'est instruit à plaisir est toujours, dès qu'il peut, prêt à s'en souvenir.
Le mal que font les hommes vit sur le bronze, et leurs vertus nous les traçons sur l'onde.
Le remède, ainsi que le mal, est dans la nature des choses, nous n'avons qu'à l'y chercher.
Avant d'aller au remède, remontons aux sources du mal.
Souvenez toujours du bien et du mal qu'on vous a fait ; le bien pour en avoir de la reconnaissance, et le mal pour savoir à quoi s'en tenir avec ceux de qui il est nous est venu. Il y a des propos impardonnables.
Il n'est rien de plus faible que de faire tout le mal qu'on peut faire.
Nous n'avons nulle honte de commettre le mal, et nous en avons de pratiquer le bien. La honte du bien est en nous la source de tout mal. La honte du mal serait le principe de tout bien.
Il n'y a pas grand mal d'être oublié, c'est même souvent un bonheur. Le mal est d'être persécuté.
Très peu d'hommes sont en état de faire du bien, presque tous peuvent faire du mal.
L'homme de bien oublie facilement le mal, mais il se rappelle toujours un bienfait.
Il n'y a point de bien qui ne puisse tourner à mal, ni de mal dont on ne puisse tirer quelque bien.
Il n'y a jamais de nécessité pour le mal.
Le souvenir du mal laisse moins de trace que celui du bonheur.
Une femme peut aimer de l'amour le plus passionné sans avoir jamais la pensée du mal ; l'homme l'a sans aimer.
Quand Dieu nous laisse réussir dans le mal, c'est pour nous en punir davantage ; le succès dans l'iniquité nous endurcit et nous bronze.
Ceux qui font le mal par système sont plus incurables que ceux qui le font par passion. L'orgueil les empêchera toujours de se convertir.
À chaque jour son mal, mais le jour qui succède, fait encore regretter celui qui le précède.
Du mal qu'on nous a fait ne pas tirer vengeance, c'est vouloir des méchants perpétuer l'engeance.
Le souvenir d'un mal est doublement funeste : le mal en effet passe, mais le souvenir reste.