Les citations sur être supérieur.

Dans ses affections, ce qui rend la femme supérieure à l'homme, c'est qu'elle ne peut aimer sans bonheur ; c'est qu'elle ne veut pas de plaisir sans amour.

Qui médit de l'espèce humaine ne croit pas en faire partie, ou se croit supérieur.

L'ignorant croit toujours être supérieur à son semblable.

Il ne suffit pas de paraître pour se croire supérieur aux autres.

Un bon instituteur, un mauvais bachelier sont aussi loin de la vraie culture qu'un paysan totalement illettré, et celui-ci leur est encore supérieur par le jugement.

Je possède un ami qui, préoccupé par le désir d'être un homme supérieur, un « surhomme » pour parler le jargon nietzschéen, cultive de toutes façons son énergie, et s'adonne, chaque soir, à l'opium qui détruit sa volonté.

Il faut s'accommoder du monde tel qu'il est tout en lui demeurant supérieur.

Si simples que soient leurs goûts et leurs manières, si sobre que soit leur langage, si unie que soit leur conduite, les hommes supérieurs sont toujours taillés en pleine étoffe, et, dans les âmes étoffées, il y a toujours des contrastes.

L'homme supérieur qui dirige ses destinées n'a pas l'habitude de prêter à la plaisanterie.

L'idée qu'une personne vous soit supérieure est insupportable jusqu'au jour où l'on découvre qu'elle peut vous rendre service.

C'est une bien grande force que d'être complet dans son genre, et voilà ce qui rend parfois l'imbécile de profession si supérieur à l'homme d'esprit sans jugement.

C'est un amour-propre insupportable que de s'attribuer plus d'esprit qu'à tout le monde ; mais il est toujours permis de se croire supérieur à cet égard à ceux que l'on sait pertinemment être des sots.

Les petits embarras sont le triomphe des petits esprits, et le tourment des esprits supérieurs.

L'ambition, l'orgueil, l'intérêt personnel rendent l'homme si accessible à la moindre séduction, que le simple sourire d'un supérieur change quelquefois à l'instant, non seulement le sentiment que lui porte un inférieur, mais l'opinion qu'il en a.

Quand nous sommes vieux, nous devons cacher avec soin à la jeunesse la force de nos sensations ; car si elle nous respecte, et nous croit supérieurs à elle, c'est parce qu'elle nous suppose au-dessus des agitations qu'elle éprouve, et cette illusion détruite emporte avec elle toutes les autres.

Un sot se croit supérieur à tout le monde, et se complaisant dans cette idée, s'y enveloppe d'une telle manière que rien ne peut plus l'en détacher.

Quand les hommes ont reçu quelque léger bienfait, ils se plaisent à se montrer supérieurs au bienfait même par leur reconnaissance, mais quand le bienfait est si grand que la reconnaissance ne peut qu'à peine l'égaler, alors, pour ne pas se montrer toujours inférieurs, les hommes voudraient anéantir le bienfaiteur et le bienfait même.

Le plaisir trop réel que nous cause souvent l'adversité de nos amis est celui de passer de l'égalité à la supériorité, plaisir qui se fait sentir surtout par les consolations mêmes et les secours qu'on leur donne.

Ceux qui se plaignent de leurs supérieurs sont souvent les mêmes dont les supérieurs ont le plus à se plaindre.

Il n'y a point d'homme, quelque misérable qu'il soit, qu'on ne trouvât supérieur à soi-même par quelque avantage où il nous surpasse, soit en jeunesse, en santé, en talents, en figure, en quelque bonne qualité, quelles que soient d'ailleurs nos perfections.

Ne soyez pas méfiants de vos supérieurs, uniquement parce qu'ils sont vos supérieurs, lorsqu'ils vous administrent avec fermeté, sagesse et justice ; ni des riches, uniquement parce qu'ils sont riches, lorsqu'ils vous aiment, vous consolent et vous soulagent.

Personne n'est supérieur à personne. Parfois, seulement un peu moins inférieur.

C'est le propre d'un homme supérieur de se faire des amis el des ennemis qu'on puisse également estimer.

Ne se point croire supérieur aux autres, ce sentiment de retour sur soi rend indulgent.

L'homme le plus exécrable est le supérieur qui croit ne rien devoir à son inférieur.

Ce qui rend si facile le commerce des hommes d'un esprit supérieur, c'est qu'ils n'attachent aucune importance à une foule de petites choses qui excitent l'intérêt et les passions du commun des hommes.

Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur.

Le véritable héroïsme consiste à être supérieur aux maux de la vie.

Les hommes d'une vertu supérieure ignorent leur vertu, c'est pourquoi ils ont de la vertu.