Louis Marie de Lahaye de Cormenin

Biographie :

Louis Marie de Lahaye de Cormenin Jurisconsulte, homme de lettres et homme politique français né le 6 janvier 1788 à Paris, Louis Marie de Lahaye, baron (1818) puis vicomte (1826) de Cormenin, est décédé le 6 mai 1868 dans sa ville natale. Source : Wikipédia.

Les 24 citations de Louis Marie de Lahaye de Cormenin :

L'homme qui s'enivre est plus vil et plus dégradé que la bête.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Pour faire un bon soldat il faut être robuste, et par conséquent tempérant et sobre ; discipliné, et par conséquent obéissant, courageux contre l'ennemi, et doux envers les prisonniers.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Si vos parents sont brouillés avec vos voisins ; prenez leurs mains, mettez-les les unes dans les autres, et soyez le lien de leur réconciliation et de leur bonne harmonie.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

L'homme n'a pas seulement un estomac à remplir, des bras à mouvoir, des pieds à faire marcher ; il a une intelligence qui le distingue des animaux et qu'il doit nourrir du pain de l'instruction. Il a des devoirs d'abord envers les autres, et ensuite envers lui-même ; car les premiers sont plus sacrés que les seconds dans l'état de la société, si les seconds sont plus impérieux que les premiers dans l'état de nature.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Très humbles remontrances de Timon (1838)

Toute bonne marchandise a son prix.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Les pensées diverses (1868)

La patrie, c'est l'azur de notre ciel, c'est le doux soleil qui nous éclaire, le beau fleuve qui nous arrose, la forêt qui nous ombrage et les terres fertiles qui s'étendent sous nos pas.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

La patrie, c'est ce qui parle notre langue, c'est ce qui fait battre nos cœurs, c'est l'unité de notre territoire et de notre indépendance, c'est la gloire de nos pères, c'est la communauté du nom français, c'est la grandeur de la liberté.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Mes chers enfants, ne dites pas, en vous comparant aux riches, que la Providence vous a fait naître dans une condition dure et misérable, que le destin des riches seul est digne d'envie, et que le vôtre est bien à plaindre. Les riches connaissent des ennuis, des alarmes, des insomnies, des langueurs, des remords qui ne vous atteindront jamais. Si vos mets sont plus grossiers, l'appétit les assaisonne ; si votre sommeil est court, il est profond ; si vos travaux sont plus rudes, votre repos est plus doux ; si vos labeurs sont plus accablants, vos bras sont plus robustes ; si vos plaisirs sont moins vifs, la satiété ne les émousse pas. De l'or dans sa bourse, un château, des vins fins, une longue enfilée de bois, de vignes, de prairies et de terres, ne font pas qu'un riche soit plus heureux que le plus petit de ses voisins ; les titres, les honneurs, les décorations, les parures, ce sont que des signes de vanité et de convention, que l'homme ne tire pas de son propre fonds, et qui s'ôtent le soir, la plupart, avec son habit, sans que son corps et son âme en jouissent.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Le véritable bonheur dépend uniquement du travail, de la science et de la vertu.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Ne négligez jamais la propreté de votre corps, de vos mains, de vos vêtements et de vos chaussures. La décence du corps réfléchit la décence de l'âme. La propreté, c'est l'ordre dans l'intérieur de vos maisons et dans le règlement de vos affaires : les bonnes habitudes et les vertus se touchent, de même que les mauvaises habitudes et les vices.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Habituez-vous à parler correctement français, et à vous communiquer les uns aux autres vos sentiments et vos idées, en langage pur et intelligible. C'est la différence des langages qui est, plus que les mœurs, les costumes, les institutions, les religions, les intérêts et les lois, le signe caractéristique et distinctif des peuples ; c'est ce qui les personnalise, et ce qui cause, envenime et perpétue les antipathies nationales. Si tous les hommes n'avaient qu'une même langue, ils ne feraient bientôt plus qu'un même peuple, et ils s'aimeraient et s'entendraient tous comme des frères.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Ne soyez pas méfiants de vos supérieurs, uniquement parce qu'ils sont vos supérieurs, lorsqu'ils vous administrent avec fermeté, sagesse et justice ; ni des riches, uniquement parce qu'ils sont riches, lorsqu'ils vous aiment, vous consolent et vous soulagent.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Soyez reconnaissants. De même que le soleil, en ouvrant le sein de la terre, développe le grain de blé par sa douce chaleur, de même la reconnaissance développe le bienfait dans le cœur du bienfaiteur.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Ne frappez les animaux que pour les corriger ou pour les conduire, et non pour le plaisir de les battre ; car ils ne peuvent se défendre, et cela serait lâche ; car ils souffrent, et cela serait cruel.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Soyez toujours polis avec les femmes, car vous ne voudriez pas qu'on insultât vos sœurs ni vos mères, et respectueux envers les vieillards, afin qu'on se découvre devant vous lorsque le temps, qui fuit bien vite, mes chers enfants, aura blanchi vos cheveux, aujourd'hui si noirs et si épais.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Ne jurez jamais, afin qu'on ne dise point que vous êtes des enfants de mœurs grossières, qu'on ne vous méprise, et qu'on ne veuille plus ni vous faire travailler, ni travailler avec vous.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Aimez les pauvres, car après votre mère et votre père, vos sœurs et vos frères, ce sont eux qui ont le plus besoin de vous. Qu'ils soient votre seconde famille ; ne leur fermez ni votre porte, ni vos cœurs, ni votre bourse ; donnez-leur surtout du travail, si vous le pouvez : car le travail ne dégrade pas l'homme, et le nourrit mieux que l'aumône. Donner du travail, c'est plus, c'est mieux que de donner de l'argent ; c'est la meilleure des charités pour ceux qui la font et pour ceux qui la reçoivent.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Aimez vos parents ! Ne laissez jamais votre vieux père frapper de ses doigts raides et glacés à votre porte, qui ne veut pas s'ouvrir. Ouvrez-la-lui, laissez-lui la meilleure place au foyer, à la table comme au lit. La malédiction des vieillards pèse sur le front des mauvais fils, et le ride avant l'âge.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

N'abandonnez jamais vos amis lorsqu'ils souffrent, lorsqu'ils sont malades, lorsqu'ils s'absentent, lorsqu'ils vous réclament ; apportez-leur tous vos soins, vos consolations, votre courage ; donnez sans rien attendre en retour, la véritable amitié est sacrée.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Si les riches peuvent vivre dans l'isolement ; si leur argent leur procure des secours, des soutiens, des bras, des amis ; les pauvres eux ont besoin de s'associer, afin de porter plus facilement leur misère.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Enfants, si vous avez des camarades, promettez-vous les uns aux autres de vous entraider lorsque vous serez plus grands. Aimez-vous : il est si doux de s'aimer ! vivez unis : l'union fait la force.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Aidez vos parents à supporter le poids de leurs travaux ; entrez dans leur affection pour les chérir, et dans leurs peines pour les consoler ; rendez-leur en tendresse ce que vos parents vous prodiguent en soins et en sacrifices ; pliez avec douceur sous leurs remontrances ; détournez votre face de leurs faiblesses, et si vos parents vous commandaient de mal faire, sachez leur résister avec décence, mais avec fermeté.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Si j'étais maître d'école, je croirais remplir le plus noble des métiers, puisque j'aurais à former des cœurs et des intelligences ; je m'inspirerais de l'amour de mes devoirs, et je m'attacherais surtout à relever ce qui est bas, à soutenir ce qui est faible, à éclairer ce qui est ignorant, et à moraliser ce qui est vicieux.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

La patrie, c'est tous nos concitoyens, grands ou petits, riches ou pauvres. La patrie, c'est la nation que vous devez aimer, honorer, servir et défendre de toutes les facultés de votre intelligence, de toutes les forces de vos bras, de toute l'énergie et de tout l'amour de votre âme.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

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