Les citations sur le souvenir.

Vivre, c'est se souvenir.

Le culte du souvenir, c'est le respect de l'Histoire.

Le cœur est ainsi fait, qu'il tend à oublier ce qu'il a aimé quand le souvenir de ce qu'il a aimé pourrait réveiller une douleur en lui.

Il est de si douces erreurs dans la jeunesse qu'il semble qu'un vieillard s'en repent pour avoir l'occasion de s'en souvenir.

Le souvenir des heures passées dans le bonheur se grave profondément dans les âmes.

Le souvenir d'un amour déçu c'est comme une belle chanson dont on a oublié les paroles.

Mieux vaut un souvenir nostalgique que l'oubli total de beaux moments que l'on a vécus.

Garde-moi en souvenir dans un petit coin secret de ton cœur, et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation, ou un encouragement.

C'est trop peu de dire que le cœur humain garde le souvenir des bienfaits reçus, il s'attache à lui comme un vêtement empoisonné. Ce qui le prouve, c'est l'aversion que finissent d'ordinaire par nous inspirer ceux qui nous ont rendu trop de services.

Le souvenir : la présence vue au travers d'un crêpe.

Il y a des gens dont la présence est si nécessaire pour se souvenir d'eux !

L'endroit où le bonheur a croulé en garde le souvenir, comme si l'on avait mis là son épitaphe.

N'ayons pas d'attachement pour les objets s'ils ne rappellent aucun souvenir ; tout attachement rendra la mort plus difficile.

J'aime faire mes confidences au vent : il les emporte et ne se souvient plus.

Le souvenir de l'amour n'en redonne souvent pas l'envie.

Revoyez au jour de l'infortune le lieu que vous habitiez au temps du bonheur : il s'en exhale quelque chose de triste, formé du souvenir des joies passées et du sentiment des maux présents. N'est-ce pas là qu'à telle époque vous aviez été si heureux ? et maintenant ! Ces lieux sont pourtant les mêmes : qu'y a-t-il donc de changé ? l'homme.

La mélancolie elle-même n'est qu'un souvenir qui s'ignore.

Pour qui voit les choses avec quelque attention, on retrouve encore bien plus qu'on ne trouve ; mille notions que l'on n'avait en soi qu'à l'état de germe s'agrandissent et se précisent, comme un souvenir renouvelé.

C'est une belle chose qu'un souvenir, c'est presque un désir qu'on regrette.

Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent.

Le souvenir d'une mère chérie devient comme l'ombre de toutes nos actions, il les précède ou les suit.

Qu'avons-nous du bonheur ? L'espérance et le souvenir.

Il n'est de préférable au souvenir d'une bonne action que le projet d'en faire une meilleure.

Le souvenir d'une mère est l'écrin contenant les plus purs joyaux de la mémoire du vieillard.

Il est des gens qui ont le triste privilège d'être insolents sans rien dire ; leur silence parle et il offense, leur attitude injurie, leur regard seul est une insulte ; il en est d'autres, au contraire, dont toute la personne respire la bonhomie et la cordialité, à peine les a-t-on abordés qu'on les aime, leur regard vous caresse, leur sourire est une aimable séduction ; ils n'ont pas encore dit un mot que vous accourez tout de suite au-devant d'eux par votre sympathie, vous en faites vos amis sans les connaître, et quand ils s'éloignent de vous, leur souvenir vous reste comme un parfum dans le cœur.

Pour les âmes mélancoliques, le bonheur c'est le souvenir.

Semez les bienfaits, il en naîtra l'arbre du souvenir.

Il n'y a point de souvenir que le temps n'efface, ni de douleur que la mort ne dissipe.

Si la mort rompt les amitiés des hommes, elle solennise et sanctifie celles des âmes : d'un véritable ami, ce qu'on aime le mieux, c'est le souvenir.

L'amour perpétue le souvenir de ce qui est bien ; il est la raison divine, la raison humaine ne peut lui résister ; il subjugue le sage, il donne du courage au faible, il entretient, il conserve tout ; il n'est point l'effet de la sagesse ou de la prudence, il est une inspiration céleste, les délices de l'âme, le charme des sens, l'essai de la félicité éternelle.