Apprendre, savoir, est quelque chose ; mais s'identifier avec ce que l'on sait, c'est le véritable mérite et aussi le plus rare.
Citation de Constance de Théis ; Les pensées diverses (1835)
Apprendre, savoir, est quelque chose ; mais s'identifier avec ce que l'on sait, c'est le véritable mérite et aussi le plus rare.
Le faux savoir n'est que le principe de l'ignorance.
La science est le calcul fait au plus juste de ce qu'on croyait savoir, et qu'on ne sait pas.
Nombreux sont ceux qui croient tout savoir, et cependant leur ignorance est encore grande.
Ne pas savoir ce que l'on doit savoir, c'est être criminellement ignorant, quelque science que l'on ait d'ailleurs.
Ce que l'on gagne en savoir, on le perd souvent en moralité.
Très peu d'hommes ont le secret de leur savoir, car ils ne savent pas qu'ils ne savent rien.
Tu voudrais tout savoir, réprime cette ardeur ; quand on gagne en surface, on perd en profondeur.
L'ambition de tout savoir fait qu'on ne sait rien d'une manière approfondie.
Savoir clairement ce qu'on veut, ce qu'on peut, ce qu'on doit facilite beaucoup la vie et donne du goût à la bataille. Mais ce qui nuit autant que le défaut d'ordre, c'est le manque de persévérance et de continuité. Si tu ne sais pas additionner tes efforts, tes idées, tes élans, par conséquent ton travail s'émiette, ta pensée se disperse, ta volonté s'évapore.
Sans méthode dans ce qu'on fait, on va sans savoir ou on va.
Trop d'étude rend sombre et abstrait, trop de laisser-aller rouille et engourdit. Il faut savoir, mais préférablement à tout, il faut savoir vivre. Choisissez un juste milieu entre l'ignorance et le profond savoir. Ayez l'esprit plus orné que chargé. Cultivez votre mémoire sans l'accabler. Etendez vos connaissances, mais surtout ne les prodiguez point, et n'en faites jamais ostentation ; ménagez l'amour-propre des autres, et que votre science se montre comme malgré vous. Ne donnez pas dans le pédantisme d'un savantasse, mais encore moins dans l'esprit futile et romanesque de nos petits-maîtres.
Dans l'attitude d'un homme qui sait et qui devine, il y a quelque chose de calme, une sécurité qui impose ; on sent qu'il a sur nous un avantage, et quelle que soit sa jeunesse, comme cet aplomb n'est pas celui de l'ignorance ni celui de la sottise, on est forcé de lui reconnaître une sorte de puissance.
On apprend assez lentement ce qu'on n'a pas du tout envie de savoir.
Le renard en sait beaucoup, mais une femme amoureuse en sait davantage.
À force de vouloir tout savoir, il arrive assez souvent qu'on ne sait rien.
Il faut toujours étudier quand on n'est jamais sûr de savoir.
Il y a un savoir, qui, semblable aux rayons de la lune, éclaire sans échauffer : et le plus souvent ce savoir a encore une autre conformité avec la lumière de cet astre, il est d'emprunt.
Le monde sait souvent plus de gré de ce qu'on paraît disposé à faire que de ce qu'on a fait.
On n'a que tardivement le courage de ce que l'on sait.
Savoir, c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout.
Ce n'est qu'en essayant, qu'on peut savoir, tout ce qu'on porte en soi de force et de pouvoir.
Il est un malheur pour les gens qui savent tout, c'est qu'ils ne prévoient jamais rien.
Le plus grand savoir est de savoir douter.
Étudiez, non pas pour savoir plus, mais pour savoir mieux que les autres.
Savoir mal, c'est la pire des ignorances.
Du savoir extrême à la connaissance vulgaire, la différence est nulle.
Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose.
Pour bien savoir les choses, il en faut savoir le détail.
La distance est grande entre ne pas vouloir et ne pas savoir faire.
Il faut renoncer à savoir, mais il ne faut pas renoncer à juger.
On ne cherche pas les choses qu'on sait.
Savoir par cœur n'est pas savoir, c'est tenir ce qu'on a donné en garde à sa mémoire.
Dans l'univers, peu d'hommes savent instruire sans parler et tirer profit du non-agir.
Savoir et croire qu'on ne sait pas, c'est le comble du mérite.
Ne pas savoir et croire qu'on sait, c'est la maladie des hommes.
Le savoir est pour l'homme studieux, et les richesses pour l'homme vigilant.
Vous ne savez pas ce qu'il faut de courage pour s'empêcher de faire souffrir les autres !
Qui apprend le sens de ces petits mots « Il faut », sait déjà beaucoup.