Les citations sur l'injure.
Les 70 citations et proverbes injure :
Il y a des gens qui croient qu'il faut laver une injure dans le sang. J'ai horreur de cette lessive.
Il y a des injures qu'un honnête homme ne peut digérer.
L'infidélité de l'être aimé est comme une injure mortelle faite à sa propre chair.
Il faut repousser la force par la force et l'injure par le mépris.
Se montrer impertinent et raisonneur envers le maître, lui jeter au visage des épithètes injurieuses, avoir avec lui une affaire, c'est un titre d'honneur pour un écolier !
On coupe le passage à l'injure en la prévenant par une courtoisie.
La patience finit par tomber quand on la charge d'injures.
Le pardon des injures est un effort que la religion a dû prescrire, car le désir de la vengeance est dans la nature, comme le talion dans la justice.
Deux éléments de bonheur : L'oubli des injures et le souvenir des bienfaits.
Par l'injure un grand cœur ne se sent point sali, il passe sur la tache une éponge : L'oubli.
Se révolter contre les maux inévitables et souffrir ceux qu'on peut éviter, grand signe de faiblesse. Que dire d'un homme qui s'impatiente contre le mauvais temps, et qui souffre patiemment une injure ?
Ce qui embête le plus les gens, c'est de leur faire l'injure de ne pas leur ressembler.
La meilleure manière de se venger d'une injure, c'est de ne point imiter l'auteur de l'injure. Quelqu'un me méprise, cela le regarde ; pour moi, je tâcherai de ne rien faire ni de ne rien dire qui soit digne de mépris. Quelqu'un me hait, cela le regarde ; pour moi, je continuerai d'être doux et bienveillant pour tous les hommes, et pour celui-là même qui me hait : je serai toujours prêt à lui faire voir son erreur, non pour le couvrir de honte, non pour faire montre de ma patience, mais avec bonté et simplicité, de manière à prouver que je ne cède ni à la colère ni à la douleur.
La controverse est un élément essentiel de la vie humaine : Que deviendrait ce pauvre monde si l'on ne se disputait plus ? Assurément, il est des disputes utiles, fécondes en heureux résultats. Après que les fous ont échangé force arguments absurdes et force injures souvent grossières, il arrive un sage qui conclut, et grâce à lui l'humanité se trouve en possession d'une vérité nouvelle !
Qu'il est beau à un homme de garder le silence sur son injure, et d'en cacher à tous les yeux la vengeance !... C'est ainsi que doit se venger celui qui sait souffrir et se taire.
L'injustice nous révolte d'ordinaire moins que l'injure ; et l'injure, presque toujours moins que la vérité.
La réponse à l'injure est toujours une concession.
Le sage reçoit les injures, mais ne les accepte pas.
Écrivez les injures sur le sable, gravez les bienfaits sur le marbre.
En fait d'injures, de sottises, de bêtises, etc., je trouve qu'il ne faut se fâcher que lorsqu'on vous le dit en face. Faites-moi des grimaces dans le dos tant que vous voudrez, mon cul vous contemple !
Où donc se trouve le plus véritable courage ? Gît-il à supporter le soupçon de lâcheté pour ne point laver une injure dans le sang ? Ou bien, conduit par une aveugle vengeance, vaut-il mieux courir répandre ce même sang ? Si vous questionnez le siècle, il répondra : Du sang ! du sang ! tandis que Dieu a prononcer Maudit soit celui qui l'aura répandu. Choisissez maintenant entre le ciel et la terre !
À Paris, un sot qui appelle quelqu'un campagnard croit lui dire des injures, et un homme d'esprit croit lui donner des louanges. L'entente est au diseur, l'auditeur n'y prend pas le change.
On devrait être plus choqué des louanges outrées que des injures.
On croit encore que l'injure nuit à celui qui en est l'objet : c'est une erreur. L'injure ne fait réellement de tort qu'à celui dont elle découvre l'absence d'éducation, le manque d'esprit ou la bassesse de cœur.
Si l'injure est soumise à la même loi que les corps physiques, si elle n'acquiert de gravité qu'en proportion de la hauteur d'où elle tombe, alors à quoi bon des lois contre l'injure ?
À l'infériorité de l'injure, opposons avec calme la supériorité du mépris. Le mépris de l'injure est peut-être le plus important progrès qui nous reste à faire.
Si je n'avais pas le dédain de l'injure, je n'en aurais pas l'oubli.
Le sage, oublieux des injures, se souvient des bienfaits. Sa mémoire est un crible qui laisse s'échapper le mauvais et qui retient le bon.
Il est bien rare que l'homme qui souffre tranquillement l'injure ne la mérite pas.
La religion et la morale nous ordonnent le pardon de l'injure. Cette victoire serait sans doute la plus belle que nous pussions remporter sur nous-mêmes, mais l'homme d'honneur doit se ressentir de l'injure. Il peut la mépriser, il peut dédaigner de s'en venger, ou même s'en venger par des bienfaits ; mais vouloir qu'il la pardonne, c'est exiger de lui plus qu'il ne lui est possible de faire. Une âme faible et sans élévation est seule capable de cette espèce d’oubli ; et encore ne vient-il pas de ce qu'elle pardonne l'injure, mais de ce qu'elle n'a pas assez d'énergie pour en garder le ressentiment.
L'indifférence pour une injure en est la plus violente vengeance : la mépriser, c'est écraser le scorpion sur la piqûre, c'est se guérir en le tuant.
Les injures sont vaincues par les bienfaits, plus promptement qu'elles ne seraient soulagées par la haine.
Pour un grand cœur, le remède à une injure, c'est l'oubli.
Il est honorable de rendre bienfait pour bienfait, et non injure pour injure.
C'est faire injure aux femmes de croire qu'en général elles aiment à tromper. Le plus grand nombre ne trompe leurs amants, que parce qu'elles se sont trompées elles-mêmes ; un plus petit nombre les trompe par calcul et par fausseté ; enfin le plus petit nombre possible ne les trompe jamais.
Il y a deux sortes de gens inaccessibles à l'injure, les hommes d'un haut mérite et les individus entièrement dépravés ; les premiers sont trop élevés pour en être atteints, les derniers trop avilis pour y être sensibles.
Pour se venger complètement d'une injure, il faut attendre qu'on puisse le faire sans danger, et quand on le peut, il faut la pardonner ; alors la vengeance est complète.
Plus on a souffert d'une injure, plus il est glorieux de la pardonner.
De la part du méchant tout est suspect, ses éloges comme ses injures.
Il n'est pas besoin d'oublier une injure pour ne plus avoir du tout envie de la venger, le moindre ralentissement dans le régime des passions y suffit.