La franchise chez un bon ministre n'est pas seulement une vertu, c'est un devoir ; car les fausses craintes, ou même les fausses espérances qu'il donne, sont des pièges meurtriers tendus sous les pas de la faiblesse, de l'honneur, de la confiance : l'homme privé qui altère la vérité n'est qu'un fourbe ; le ministre qui ment est un malhonnête homme, un imposteur.