Phèdre
Biographie :
Fabuliste latin d'origine thrace, affranchi de l'empereur Auguste, né autour de 14 av. J.-C., Phèdre serait mort vers 50 ap. J.-C.
Les 27 citations de Phèdre :
Le succès cause la perte de bien des gens.
Il y a de la folie à vouloir conseiller les autres, et à ne pas prendre garde à soi.
Celui qui s'est fait connaître une fois par quelque fourberie mérite qu'on ne le croie pas, même quand il dit la vérité.
On ne retourne pas de bon cœur où l'on s'est trouvé mal.
L'adresse l'emporte toujours sur la force.
Ce qu'on méprise est souvent plus utile que ce que l'on vante.
Quiconque s'est fait connaître par de honteux mensonges perd toute créance lors même qu'il dit la vérité.
Supportez vos maux de peur qu'il ne vous en arrive de pires.
Il n'y a pas de rang ni de fortune qui puisse racheter de basses inclinations.
Celui qui ne peut supporter son infortune prendra aisément patience s'il fait attention aux peines des autres.
Les jeux d'esprit ne sont bons que quand ils sont modérés, s'ils passent les bornes ils cessent de plaire.
Il est bien plus convenable de pardonner à celui qui a fait une faute sans intention qu'à celui qui l'a commise de dessein prémédité.
L'envie, qui cherche toujours à mordre, épargne beaucoup plus le mérite des anciens que celui des modernes.
Il est dangereux à un homme du peuple de murmurer et de se plaindre publiquement.
Celui qui secourt les méchants n'est pas longtemps à s'en repentir.
Il faut se réjouir avec modération, et se plaindre avec mesure, parce que toute la vie est mêlée de chagrin et de joie.
Il ne faut pas que l'honnête homme ait le moindre rapport d'intérêt avec un fripon.
Si nous avons méprisé quelqu'un, il faut nous attendre à la pareille.
Donnez du relâche à votre esprit, et du repos à votre corps, afin de revenir plus vigoureux à vos fonctions ordinaires.
Plus l'état d'un homme est obscur, moins il a à craindre.
Il n'y a rien qui ne succombe sous la force jointe à la méchanceté.
Quand il y a division entre les grands, les petits en souffrent toujours.
Il arrive souvent qu'un sot, en voulant plaisanter, pique vivement les autres, et se fait de mauvaises affaires.
Celui qui est libéral contre sa coutume, se concilie aisément les sots, mais c'est en vain qu'il tend ses pièges à des gens d'esprit.
Quand un homme a perdu tout ce qui imposait à la multitude, dans son malheur il se voit encore le jouet de ce qu'il y a de plus lâche et de plus méprisable.