Les citations sur la faveur.
Les 45 citations et proverbes faveur :
J'ai obtenu beaucoup d'amour quand je l'ai recherché sans être amoureux, et j'ai essuyé des mépris quand je me mourais presque d'amour : tout balancé, il reste un solde en ma faveur.
Les erreurs à mon sujet me sont devenues tout à fait indifférentes, et l'aguerrissement contre elles me paraît un utile exercice. Aussi, c'est une faveur rare que j'accorde, en redressant une idée fausse relative à mon caractère, à mes goûts ou à mes opinions. Je ne le fais jamais que pour la bonne volonté sympathique et respectueuse.
La fortune accorde le plus souvent ses faveurs aux hommes intrigants et hardis.
Il y a quelque ressemblance entre la loterie et l'amour. La loterie non plus ne récompense rien. Elle est faveur toute pure, don de la nature qui, pour une fois, ne demande pas de contrepartie. Quels vocables charmants que les adjectifs « inattendu », « immérité », « inespéré » ! Ce sont les plus doux à prononcer et à entendre.
Le cœur humain est ainsi fait : Il ne demande compte à la fortune que de ses rigueurs ; quant aux faveurs qu'elle nous accorde, nous les acceptons sans examen : Notre amour-propre se hâte si bien de les justifier !
Il vaudrait mieux que la fortune ne m'accordât jamais ses faveurs que de me les offrir sans me donner les moyens d'en profiter.
La faveur des grands est un brillant météore qui ne fait que luire et s'effacer.
C'est le refus obstiné de certaines faveurs qui en fait le grand prix.
Un prompt refus équivaut presque à une faveur trop longtemps attendue.
La faveur fait rarement de bons choix, elle repousse le mérite.
Le véritable amour, toujours modeste, n'arrache point les faveurs avec audace, il les dérobe avec timidité.
La première faveur de l'amour est comme un contrat, qui assure la possession de toutes les autres.
Les faveurs mêmes les plus légères doivent restées secrètes ; il ne faut pas plus avouer le bouquet de fleurs donné, que le baiser reçu.
En obtenant une faveur pour celui qui en était digne, nous sommes souvent moins flattés de faire rendre justice à son mérite que de ce qu'on l'accorde à notre influence.
Les faveurs sont les chaînes qui doivent lier un cœur.
L'homme généreux met sous ses pieds les faveurs qu'il accorde, et sur son cœur celles qu'il reçoit.
Pour le plus grand nombre des hommes, la faveur est plus douce à exercer que la justice ; en effet, l'une n'est que de droit, tandis que l'autre est de bienveillance : l'une ne conduit qu'à l'estime, tandis que l'autre force à la reconnaissance ; enfin l'une ne prouve que la puissance de la justice, tandis que l'autre atteste le crédit et le pouvoir de celui qui dispense les grâces.
La fortune prodigue ses faveurs au premier venu ; elle ne choisit pas, et l'on peut le voir au nombre et à la qualité de ses favoris ; mais la vertu est plus délicate, elle cherche longtemps avant de trouver celui à qui elle peut se donner.
Tel homme vous accorde une légère faveur pour se débarrasser de vos importunités. Si vous parvenez à vous faire un nom, il se vantera de vous avoir été utile, et il se proclamera en tous lieux votre ami.
La faveur accorde au vice aimable ce qui appartient à la vertu ; elle préfère la complaisance au zèle, l'adulation à la vérité, la bassesse à l'élévation d'âme ; et comme si le don de plaire était l'équivalent ou le gage de tous les dons, celui qui le possède peut aspirer à tout.
Les femmes et les souverains enchaînent avec des rubans ou des faveurs.
Il est plus facile de faire des faveurs que de payer des dettes.
Ce n'est point dans les faveurs et le sourire de la fortune que la trempe de la vertu sublime et pure se reconnaît, car alors le lâche et le brave, le sage et l'insensé, le savant et l'ignorant, l'homme dur et l'homme sensible, se ressemblent et présentent les traits d'une même famille. C'est dans la tempête que soulève le courroux de cette déesse, c'est alors que sous l'impression de son souffle puissant, la séparation s'opère ; son souffle disperse au loin la paille vaine et légère, et tout ce qui a de la consistance et du corps demeure fixé par son poids, par la richesse de son mérite, et se montre pur et sans mélange.
La fortune n'est jamais plus caressante que lorsqu'elle accorde ses faveurs pour la dernière fois.
La promotion suit la recommandation et la faveur.
Il est de mauvaises qualités qui se montrent avec tant d'avantages qu'elles trouvent un asile et des faveurs, tandis que la vertu, d'une trempe inflexible, se morfond et languit exposée aux injures de l'air. Aussi voyons-nous souvent la sagesse nue et indigente, aux gages de la folie qui regorge de biens.
La faveur détruit jusqu’aux germes des talents et des vertus : l'émulation leur donne la vie, la faveur leur donne la mort.
La faveur ne s'attache qu'à celui qui la brigue, et le mérite dédaigne de la briguer.
Un Etat où la faveur domine ressemble à ces campagnes désolées, ou quelques plantes nécessaires et très utiles, qui naissent d'elles-mêmes, sont étouffées par les ronces.
Les faveurs qui précèdent les mérites sont la pierre de touche des hommes bien nés.