Les faveurs ne sont le symbole de la souveraineté que pour les hommes faibles.
La faveur est toujours le présage d'un mauvais règne.
La faveur n'est jamais éclairée, et ne fait jamais de bons choix.
Une heure de prospérité fait quelquefois oublier une amitié de vingt années. Depuis longtemps vous étiez lié avec cet homme, parce que vous étiez dans le même rang. La faveur l'a fait monter. Allez-vous présenter devant lui, il ne vous connait plus.
Toutes les faveurs du monde, quelque abondantes que nous les concevions, ne pourront jamais rassasier le cœur humain.
Ne rien attendre des autres et accepter tout comme une faveur et une chance, c'est la clé de toute cette habile tactique qui maintient en repos et ménage bien des surprises agréables.
La faveur dans la distribution des grâces, fait des mécontents ; la préférence des jaloux ; et l'orgueil de ceux qui reçoivent, des ingrats.
Les faveurs des rois font des courtisans, et rarement des amis.
Il faut mettre de la grâce aux faveurs qu'on accorde.
Si l'amour-propre a ses ingrats présomptueux, la défiance de mérite a d'imbéciles reconnaissants qui reçoivent pour une faveur particulière la pure justice qu'on leur rend.
Pour un homme vain et présomptueux tout est faveur.
Nous plaire est un devoir, et plaire aux autres une faveur.
Tout le monde brigue les faveurs, parce que peu de gens ont droit aux récompenses.
Là où les emplois sont mal distribués, chacun est mécontent du sien. L'éclat même d'un poste n'en balance pas le dégoût pour celui qui n'a eu d'autre titre à l'obtenir que de le désirer. L'espoir de s'élever par la faveur ôte l'émulation d'acquérir des droits par le travail.
La confidence n'est point une faveur, mais un impôt.
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