Les citations sur la loi.

L'esprit est la perception des lois de la société, et le sentiment est la perception des lois de la nature.

Une loi n'est efficace que dans la mesure où elle est strictement appliquée.

Enfreindre la loi ou en abuser, il n'est aucune loi qui puisse y faire obstacle.

Il y a tant de lois qu'il n'y a personne exempt d'être pendu.

Se venger est interdit par la loi, mais bon dieu, que cela fait du bien !

Que les lois humaines sont sottes ! Que de formalités ! Que de lenteurs !

Les lois doivent être appliquées, non interprétées.

Le méchant qu'on arrête, et que la loi châtie, pour les honnêtes gens est une garantie.

Les mœurs font la loi et non la loi les mœurs.

Un amour exclusif n'est que l'abrogation temporaire de la loi des grands nombres.

Pour le hors-la-loi, le port de la cagoule résulte d'un louable souci de discrétion dans un monde peuplé de m'as-tu-vu.

Que chacun ne puisse pas être tenu de faire autre chose que ce que la loi exige de lui, et qu'il puisse faire tout ce que la loi n'interdit pas, telle est la liberté.

La loi qui gêne l'honnête homme, il lui manque sûrement quelque chose.

Si les lois pouvaient parler, elles se plaindraient d'abord des gens de loi.

On parle de lois fondamentales : elles sont toutes de convention ; les hommes qui les ont faites les peuvent détruire.

La loi qui punit le criminel a été faite en sa faveur.

Les voleurs étudient la loi dans les tribunaux de police.

Le chemin le plus droit, le plus court et le plus sûr, celui dont jamais un gouvernement ne devrait s'écarter, est l'égalité devant la loi.

La société impose des lois auxquelles la douleur même doit se soumettre. Elle continue à peser sur l'âme, et ne perd rien de sa force, même au milieu des actions ordinaires de la vie.

Dans une société organisée, une loi, bonne ou mauvaise, ne peut être transgressée ; il nous faut la subir.

Les lois veillent à ce que la société des citoyens ne souffre aucune atteinte, et si quelques méchants lui portent préjudice, elles les répriment par les amendes, par l'exil, par la prison.

La loi naturelle est l'instinct qui nous fait sentir la justice.

Certains hommes s'inquiètent peu s'ils obéissent aux lois par crainte ou de plein gré, mais c'est se ravaler à la condition des bêtes féroces ; elles aussi respectent le troupeau, lorsqu'elles voient les hommes et les chiens qui le gardent.

Ce qui ôte toute force aux lois rendues dans un Etat où la pluralité doit les faire, c'est l'opinion qu'elles sont l'œuvre d'un seul.

Une loi ne doit être abrogée que lorsqu'elle l'est déjà de fait.

Tant que la société sera fondée sur l'injustice, les lois auront pour fonction de défendre et de soutenir l'injustice. Et elles paraîtront d'autant plus respectables qu'elles seront plus injustes. Remarquez aussi qu'anciennes pour la plupart, elles représentent non pas tout à fait l'iniquité présente, mais une iniquité passée, plus rude et plus grossière. Ce sont des monuments des âges mauvais, qui subsistent dans les jours les plus doux.

Le souci du juge, dans son interprétation de la loi, ne doit pas être seulement limité au cas spécial qui lui est soumis, mais s'étendre encore aux conséquences bonnes ou mauvaises que peut produire sa sentence dans un intérêt plus général.

Tout citoyen est obligé de se soumettre aux lois sanctionnées par la majorité.

L'effet de toute loi qui touche à la fortune privée est de développer prodigieusement les fourberies de l'esprit.

La loi est la parole, les usages sont les actions de la société.

La loi de la vie est celle de tous les arts qui n'existent que par les contrastes. L'œuvre faite sans cette ressource est la dernière expression du génie, comme le cloître est le dernier refuge du chrétien.

Les mœurs sont souvent plus cruelles que les lois. Les mœurs, c'est les hommes ; mais la loi, c'est la raison d'un pays.

Les mœurs, qui, souvent, n'ont pas de raison, l'emportent sur la loi.

Il y a cette différence essentielle entre la loi et les lois, que l'une a été instituée pour prévenir le crime, et les autres pour le punir.

Un peuple est mieux protégé par ses mœurs que par ses lois.

La justice exige plus encore du juge que du législateur ; si l'un fait la loi, c'est l'autre qui l'applique.

Le joug de la loi est bien moins lourd que le joug de l'homme : l'un nous préserve de nous-mêmes, l'autre nous rend esclaves.

Tous les jours on fait des lois par précaution contre l'homme, et c'est l'homme qui fait, explique et applique ces lois ; quelle singularité ! Et pourtant le monde roule là-dessus !

II ne faut pas faire de la loi un vain épouvantail, le plaçant pour effrayer les oiseaux de proie et lui laissant cette apparence vaine, jusqu'à ce que familiarisés par l'habitude de le voir, ils osent venir se percher sur l'objet même de leur terreur. Cependant n'aiguisons le glaive de la loi que pour faire d'abord une légère incision, plutôt que d'en frapper à coups mortels.

Le juge doit avoir le livre de la loi à la main et son esprit dans le cœur.