Les citations sur le temps (2).
Les citations et aphorismes sur le mot temps :
Dieu a mis le temps à la disposition de l'homme, pour qu'il en fasse son empire, mais il s'est réservé l'éternité pour glorifier son œuvre.
Le temps fixé sur une horloge a sans doute une durée positive ; mais l'imagination de l'homme le rend très variable ; quand on jouit, il passe comme une flèche ; quand on souffre, il se traîne comme une tortue.
Le travail fait du temps quelque chose, la paresse ne sait qu'en faire.
Un bon emploi du temps l'abrège, et il étend la vie.
Le temps est un habile homme, il ne faut pas cueillir la grappe avant qu'elle soit mûre.
On ne peut pas toujours vivre à la plus haute tension de son temps, et, par moments, la médiocrité peut être un refuge. Mais pour qui n'est pas médiocre tout le temps.
En temps de questions tout est question de temps.
Le temps est notre maître à tous tant que nous sommes, et ses enseignements sont la leçon des hommes.
Le temps passe et nous passons avec lui. Une rapidité, que rien n'arrête, entraîne tout dans l'abîme de l'éternité. Hier nos ancêtres nous en frayèrent le chemin, et nous allons le frayer à notre tour demain à ceux qui viendront après nous.
Le temps court et fait éclore tous les biens.
Le temps est un véritable banqueroutier, il doit plus qu'il ne vaut à l'occasion.
N'oublie pas ton but, ceins tes reins, concentre tes forces, simplifie ta vie, rassemble tes volontés, noue ton faisceau, économise non ton cœur, mais ton temps et tes heures.
Le charme du mauvais temps rend la concentration plus facile.
On a toujours trop de temps quand on n'a rien à faire.
Avec le temps et de la patience, on vient à bout même des Pénélopes.
Le temps qui glisse d'un vol insensible peut affaiblir tous les tourments.
Les ailes du temps dissipent beaucoup de nuages.
Hâtez-vous ! le temps fuit, et l'amour passe comme un oiseau !
Le temps qui passe inlassablement fait évanouir l'espérance.
Le temps s'écoule à notre insu, fuit et nous échappe, comme se précipite le fleuve qui emporte avec lui le tribut payé à ses ondes.
Les hommes passent comme les fleurs qui s'épanouissent le matin, et qui le soir sont flétries et foulées aux pieds. Les générations s'écoulent comme les eaux d'un fleuve rapide, rien ne peut arrêter le temps qui entraîne après lui tout ce qui paraît immobile.
On a toujours assez de temps pour tout quand on sait bien le ménager.
Laissez-vous entraîner en paix au fleuve du temps vers l'océan de l'avenir.
Nous sommes si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas à nous, et nous ne pensons point au seul qui nous appartienne.
Ce qui vient avec rapidité n'est pas loin de nous ; le présent, qui s'enfuit, est déjà bien loin, puisqu'il s'anéantit dans le moment que nous parlons et ne peut plus se rapprocher.
Notre temps est la chose dont nous faisons le moins de cas. C'est bien souvent un poids que nous portons au milieu du monde, cherchant sans cesse quelqu'un qui nous en soulage.
Le temps, ce dépôt précieux, qui nous a été confié, est devenu pour nous un fardeau qui nous fatigue ; nous craignons, comme le dernier des malheurs, qu'on nous en privé pour toujours, et nous craignons, comme un malheur égal, d'en porter l'ennui et la durée.
Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel tous les hommes sont convenus de conjurer. Toute leur vie n'est qu'une attention déplorable à s'en défaire.
Le temps s'envole bien vite quand à ses propres ailes les plaisirs joignent encore les leurs, mais ce n'est d'ordinaire que pour des moments.
Le fleuve du Temps a des cascades et des chutes.
Le bonheur abrège le temps, le plaisir lui donne des ailes, l'ennui le rend long.
Les hommes vendent dans leur jeunesse pour quelques plaisirs le temps que dans leur vieillesse ils voudraient bien racheter pour s'y reposer.
Le temps ne va pas vite quand on l'observe. Il se sent tenu à l'œil. Mais il profite de nos distractions. Peut-être y a-t-il même deux temps, celui qu'on observe et celui qui nous transforme.
Le temps renverse tout ce qu'il élève.
Les temps les plus heureux sont les plus fugitifs.
Le temps adoucit toutes les peines.
Nul ne se juge redevable du temps qu'on lui donne.
Le temps qui s'écoule et fuit n'épargne personne.