Les citations sur la société
Les 47 citations et proverbes société :
L'esprit est la perception des lois de la société, et le sentiment est la perception des lois de la nature.
La civilisation est le rabot des sociétés.
Hélas ! nous sommes en train de fonder une société où les hommes seront tous de bonnes petites machines bien montées, bien outillées, inusables et fonctionnant au doigt et à l'œil. Désormais, pour louer quelqu'un, on dira : Voilà un gaillard de soixante, de cent chevaux. L'homme-piston, voilà l'avenir !
Dans une réunion, un énergumène proférait : — « La société craque. Tout est pourri ! ... » — « Parlez pour vous ! » — fit un des assistants !
La société se compose de deux parties distinctes : Ceux qui boivent un coup et ceux qui boivent une coupe.
Certains rêvent d'une société idéale où la tolérance serait obligatoire sous peine de sanctions sévères et immédiates.
La diversité des humeurs et l'union des esprits composent une agréable société.
La société n'est qu'un éternel effort pour s'entendre.
La société subsiste de contradictions.
La société est un grand corps sans âme et sans cœur.
Sache te faire société.
La société ne sera jamais parfaite tant qu'il y aura de la misère sans paresse.
La bonne et la mauvaise société doivent être étudiées, la vérité est dans tout, comprenons chaque chose et n'en blâmons aucune, c'est le moyen de savoir beaucoup et d'être calme, et c'est quelque chose que d'être calme, c'est presque être heureux.
Je crois que la foule, le troupeau sera toujours haïssable ; il n'y a d'important qu'un petit groupe d'esprits, toujours les mêmes, et qui se repassent le flambeau. Tant qu'on ne s'inclinera pas devant les mandarins, tant que l'Académie des sciences ne sera pas le remplaçant du pape, la politique tout entière et la société, jusque dans ses racines, ne sera qu'un ramassis de blagues écœurantes.
Quand on ne peut pas entraîner la société derrière soi, on se met à sa remorque comme les chevaux du roulier lorsqu'il s'agit de descendre une côte ; alors la machine en mouvement vous emporte, c'est un moyen d'avancer. On est servi par les passions du jour et par la sympathie des envieux. C'est là le secret des grands succès et des petits aussi.
Le monde n'est qu'un clavecin pour le véritable artiste ; à lui d'en tirer des sons qui ravissent ou qui glacent d'effroi. La bonne et la mauvaise société doivent être étudiées. La vérité est dans tout. Comprenons chaque chose et n'en blâmons aucune. C'est le moyen de savoir beaucoup et d'être calme ; et c'est quelque chose que d'être calme : c'est presque être heureux.
L'esprit de société consiste à dépendre et à se revêtir de celui des autres.
La société d'un homme qui n'a pas le sentiment des convenances est toujours désagréable, et souvent dangereuse.
L'homme naît bon. C'est la société qui fait les méchants, et c'est notre éducation qui les prépare.
À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue que dans le bas, mais elle s'y durcit et se dore.
La société est plus marâtre que mère. Les enfants qu'elle adore sont ceux qui flattent le plus sa vanité.
Un homme placé au dernier rang de la société ne doit pas plus demander compte à Dieu de sa destinée qu'une huître de la sienne.
Combien je préfère l'aspect de la nature au commerce de la société ! La société me montre toute la petitesse de l'homme, la nature me révèle la grandeur de Dieu.
Dans la société humaine, au lieu que chaque homme devrait être, à l'égard des autres, un frère, un soutien, un conseil ; on peut dire que, par le renversement le plus affreux, la plupart des hommes sont à l'égard des autres, comme des loups ravissants qui ne cherchent qu'à surprendre leur proie.
Que l'individu soit juste pour son semblable et pour la société ; que la société soit juste pour l'individu et juste pour les autres sociétés, voilà le devoir universel ; que l'individu tyrannise ou son semblable ou les autres sociétés ; que la société à son tour tyrannise ou l'individu ou les autres sociétés, voilà le crime ; enfin, que l'individu se sacrifie pour la société, voilà l'héroïsme.
L'esprit de société n'est guère que le raffinement du vice.
Ce que l'homme oublie le moins dans la société, c'est d'y bien jouer son rôle. Avant d'aborder son semblable, il avise en lui-même aux moyens de le mieux tromper ; son semblable en fait autant de son côté à son égard ; de sorte que quand deux hommes se rencontrent et sont en affaires, ils offrent un spectacle curieux ; on les voit se sourire, se payer de mensonges, se tromper le plus honnêtement du monde ; et, dans cet escrime de duplicité, il n'est pas rare de voir deux dupes au lieu d'une.
La société n'est guère aujourd'hui pour nous qu'une marâtre : elle nous punit plus de nos fautes que de nos vices, et de nos malheurs que de nos crimes.
La société ne saurait se maintenir que par la réciprocité des sacrifices : la terre est trop petite pour que tout le monde y puisse avoir ses aises.
On peut comparer la société à une salle de spectacle, on n'y était aux loges que parce qu'on payait davantage.