Les citations et maximes sur la société (2).
Les citations et aphorismes sur société :
L'homme a besoin de société, quelle qu'elle soit, parce que la solitude est malsaine. Mais la proximité et la conversation ne sont que l'ombre de l'échange et de l'intimité. Le besoin essentiel, c'est de mettre en commun les pensées et les sentiments, l'esprit et l'âme, la conscience et le cœur.
L'esprit de société et d'agrément est communément le partage des femmes. Il semble, généralement parlant, qu'elles sont faites pour adoucir les mœurs des hommes.
Dans la société ce ne sont pas toujours les plus vertueux et les plus sensés qui prédominent.
Je me suis aperçu, à la longue, que tout ce qu'on dit et tout ce qu'on fait ne vaut pas la peine de sortir de chez soi. La maladie ne laisse pas d'avoir de grands avantages ; elle délivre de la société.
La mort a de grands avantages, elle nous délivre de la société, si médiocre.
La société des femmes peut rendre coupable sans rendre vicieux, celle des hommes corrompt avant de rendre coupable.
Toutes les grandes sociétés humaines, anciennes et modernes, sont des théâtres où l'on joue alternativement de longues tragédies et de courtes comédies.
Les devoirs des hommes rassemblés en sociétés, voilà la morale ; les intérêts réciproques de ces sociétés, voilà la politique ; les obligations envers Dieu, voilà la religion.
La société a été imposée à l'homme, non comme un moyen de parvenir au bonheur, mais comme un moyen de développer ses facultés.
Les hommes ont établi la société par un esprit d'intérêt particulier, cherchant à se faire une vie plus douce et plus sûre en compagnie.
Quiconque avec éclat sert la société est l'esclave du peuple et perd sa liberté.
De toutes les sociétés, la plus chère est celle qui lie chacun de nous à la patrie. Sans doute nous aimons aussi nos parents, nos enfants, nos proches et nos amis, mais l'amour de la patrie rassemble et comprend toutes ces affections ; et quel est l'homme de bien qui hésiterait à mourir pour la patrie, si sa mort lui devait être utile ?
La justice consiste à maintenir la société publique et à rendre à chacun ce qui lui appartient ; mais parce que dans cette société immense, qui embrasse tous les hommes, il y a différents degrés de liaisons et des devoirs plus impérieux les uns que les autres, on peut demander envers qui nous sommes plus redevables. Nous devons mettre en tête notre patrie et nos parents de qui nous avons reçu les plus importants bienfaits ; après eux viennent nos enfants et toute cette famille qui a les yeux attachés sur nous ; enfin, nos proches et nos amis.
Quand dans la société on a prélevé les sots, les imbéciles, les ignorants, les niais et les fripons, il y reste si peu de choses, que ce n'est pas la peine d'en parler : donc, on n'en parle pas !
On cherche la société pour se débarrasser du poids de soi-même, et le faire porter à d'autres.
La société fait les lois suivant ses instincts, et les viole suivant ses besoins.
La société n'a pas de morale : elle n'a que des mœurs.