Les citations sur le peuple.
Les 53 citations et proverbes peuple :
Autrefois les peuples ne s'agitaient qu'au nom de l'honneur et de la justice. Aujourd'hui on les remue plus facilement en flattant leur orgueil, et en excitant leur envie.
La voix du peuple est la voix de Dieu. Le mercredi des Cendres, la voix de Dieu est bien enrouée !
Lorsque les peuples cessent de se plaindre, ils cessent de penser.
On ne joue pas impunément avec l'exaspération de tout un peuple.
Le peuple se laisse endormir par le manège et les adulations de ses démagogues.
L'idéal d'un peuple est le reflet de ses aspirations.
Tout comme les individus, les peuples ne font jamais rien s'ils ne sont pleins d'eux-mêmes, d'amour de soi, d'ambition, d'estime de soi et de confiance en soi.
Le peuple est insatisfait de nature, comme les femmes. Si l'on veut obtenir ses faveurs, il faut caresser ses rêves.
Un peuple qui a des appétits est un troupeau de bestiaux.
Le peuple a des sentiments simples. Il pense que la vie internationale est assez semblable à la vie privée et que, si on se laisse marcher sur les pieds quelque part, tout le monde, bientôt, viendra vous manger la laine sur le dos.
Les peuples heureux n'ont pas d'histoire, dit la vieille folie des nations. Encore une belle ânerie. Ils en ont une, et fort cruelle, qui se résume en quelques épisodes : le bonheur les rend idiots, débauchés, avares, cruels et lâches. Puis arrive un peuple malheureux qui les croque. Les civilisations sont mortelles.
Le peuple, en élisant ses représentants et ses maîtres, leur délègue une fonction éminente : Celle de se salir les mains à sa place.
Les peuples agissent par passion. Tant pis pour les gens raisonnables. D'ailleurs, ils sont peu nombreux.
Il est quelque chose de plus grand que l'obéissance des soleils accomplissant sans se lasser leur éternel voyage, c'est le consentement involontaire des peuples à leur destinée.
Ceux qui prétendent parler au nom du peuple n'ont souvent pour but que de régler des comptes personnels.
Il est bon que les peuples souffrent, cela les pousse à l'effort.
Chez un peuple corrompu, les opinions politiques ne sont presque jamais que l'expression mensongère de l'intérêt personnel.
Les armées ne suffisent pas pour sauver une nation, tandis qu'une nation défendue par le peuple est invincible.
Le peuple n'a pas de confiance à donner, il n'a que des engouements.
Après des temps de malheur et de gloire, un peuple est enclin au repos, et pour peu qu'il soit régi par des institutions tolérables, il se laisse facilement conduire par les plus petits ministres du monde ; cela le délasse et l'amuse : il compare ces pygmées aux géants qu'il a vus, et il rit. Il y a des exemples de lions attachés à un char et menés par des enfants, mais ils ont toujours fini par dévorer leurs conducteurs.
Le peuple est un animal à beaucoup de langues et peu d'yeux.
Les peuples sont comme les petits enfants, il ne faut que les bercer un peu pour les endormir.
Le centre des rêves du peuple, c'est le nombril d'une femme.
Le peuple est un éternel mineur, et il sera toujours (dans la hiérarchie des éléments sociaux) au dernier rang, puisqu'il est le nombre, la masse, l'illimité.
Le bourgeois (c'est-à-dire l'humanité entière maintenant, y compris le peuple) se conduit envers les classiques comme envers la religion : il sait qu'ils sont, serait fâché qu'ils ne fussent pas, comprend qu'ils ont une certaine utilité très éloignée, mais il n'en use nullement et ça l'embête beaucoup, voilà.
Lorsque chez tous les peuples une égale impulsion de progrès sera imprimée à l'intelligence, ils seront plus près de s'entendre pour leurs intérêts réciproques, se donneront une main secourable, un appui généreux... Mais, ô chimère ! Les hommes divisés de territoires et d'institutions auront-ils jamais d'intimes et de constantes relations de choses et d’idées ? Aux heures de la plus franche effusion de sympathie, de la plus douce entente, un coin de terre empiété, une île découverte, une insulte les mettra soudain en feu.
Le silence d'un peuple n'est qu'un effet de contrainte et non pas une adhésion volontaire à la servitude ; c'est, le plus souvent, le couvre-feu d'une révolte à venir.
Les peuples se succèdent les uns aux autres sans rencontrer le repos ; ainsi les générations naissent et meurent au sein de la douleur ; ainsi l'homme vit dans de continuelles alarmes, et la voix du gémissement sans cesse se fait entendre par toute la terre.
Il n'y a point de peuple qui se croie laid.
Le peuple ne se trompe jamais : cela est vrai et faux : vrai, parce qu'il se soulève toujours pour une vérité ; faux, parce que la vérité qu'il défend est souvent dominée par une autre qu'il n'aperçoit pas et qu'il outrage.