Les citations sur la perte.
Les 42 citations et proverbes perte :
Il ne faut pas être avare, mais il ne faut pas que la mort nous frappe avant la perte de notre bien.
Le philosophe qui se console du bonheur d'autrui, des indignes préférences, des mauvais succès, des infirmités de la vieillesse, ne peut supporter la perte de sa fortune.
De la perte de l'honneur naissent des malheurs trop certains.
On ne rumine pas éternellement ses fautes et ses pertes, c'est amour-propre et faiblesse.
Le succès cause la perte de bien des gens.
Par certaines de ses inventions, l'homme prépare sa perte.
Le besoin du bonheur ne peut abandonner l'homme, c'est pour suppléer à son irréparable perte qu'il imagina l'espérance.
La possession ne plaît qu'autant qu'on s'est préparé d'avance à la perte.
Qui cache un riche trésor éprouve nécessairement de grandes pertes.
On doit nommer perte le gain trompeur qui nous voue au mépris en nous coûtant l'honneur.
Sur des pertes de biens pourquoi se récrier ; n'est-ce pas les guérir, que de les oublier ?
Bénéfice brut : La perte, elle, est encore plus brutale.
La perte de temps est la seule dette dont on ne peut s'acquitter.
La perte d'un bien est plus fâcheuse que son acquisition n'est agréable.
Dieu attacha le plaisir à l'emploi du temps ; la peine à sa perte.
Ce n'est que par la perte des biens dont nous jouissions, pour ainsi dire, sans nous en apercevoir, que nous sentons à quel point notre cœur y était attaché.
C'est une question délicate de savoir quel est le plus sot, ou de celui qui refuse d'écouter un bon conseil, ou de celui qui s'amuse à le donner en pure perte.
Il faut bien se résigner ; chacun doit assister à sa perte.
Une perte ignorée n'est pas une perte.
La perte d'un ami dépeuple l'univers à nos yeux.
Quoi qu'il en coûte, sachons rester pauvres et hommes de bien ; la richesse et les honneurs entraînent trop souvent la perte de l'honneur.
Le cœur met tout à profit, et l'amour-propre ne passe rien à pure perte.
Il y a en nous deux sentiments bien distincts dans la douleur que nous fait éprouver la perte de nos amis : nous les regrettons d'abord pour eux-mêmes, et ensuite nous sommes navrés de penser que nous avons perdu ceux qui nous aimaient, qui nous connaissaient, qui nous avaient vu vivre, et qui seuls pouvaient nous bien juger et nous apprécier à notre véritable valeur.
La perte du temps est la chose la plus insupportable pour celui qui aime à employer son temps.
Le calcul du temps est toujours le premier de tous les calculs, parce que la perte du temps est la seule perte qu'il n'est jamais au pouvoir des hommes de réparer.
L'homme vertueux, possesseur de biens justement acquis, ne se montrera ni avare ni prodigue : il dépensera ses richesses, en partie pour son propre usage, en partie pour le service des autres ; il obligera les bons ou ceux qu'il aura l'espoir de rendre bons ; il distribuera ses bienfaits avec une grande prudence, choisissant les plus dignes, et évitant comme une perte honteuse un don mal placé.
Nous nous affectons des pertes que nous faisons dans ce monde, comme si nous devions y rester toujours ; de sorte que, ne limitant pas l'avenir pour nous, nous donnons en imagination à nos chagrins une durée que nous-mêmes ne devons pas avoir. Tout cela vient de ce que, tout en croyant à la mort, nous ne nous y attendons jamais, et nous ne la comprenons dans aucun de nos calculs.
À la perte d'une grande fortune, je ne connais qu'un seul remède, qui est de s'en consoler et de travailler par la patience et la résignation à s'en faire une plus durable dans le ciel.
Il y a dans les regrets que l'on éprouve de la perte d'une personne aimée, une amertume qui n'est pas sans quelque douceur ; les tristesses du cœur ont aussi leur charme, mais pleurer quelqu'un sans regret et sans amour, c'est une triste chose !
Le temps de la vie est court et limité ; la perte qu'on en fait est irréparable, seules nos belles actions en prolongent le cours dans notre mémoire.