Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan

Biographie :

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan Poète, écrivain, physicien et militaire français né le 4 novembre 1705 au Mans, Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan est mort d'une chute de voiture sur la route de Saint-Leu-la-Forêt, à l'âge de 78 ans, le 31 octobre 1783. Lire sa biographie sur Wikipédia.

Les 21 citations de Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan :

Le besoin du bonheur ne peut abandonner l'homme, c'est pour suppléer à son irréparable perte qu'il imagina l'espérance.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

La vérité s'établit difficilement, et les erreurs, pour peu qu'elles aient été quelque temps accréditées, trouvent bien longtemps encore de zélés défenseurs.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Mieux vaut à la vertu de s'honorer de ses faits que du nom de ses pères.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Il sied très mal à la vieillesse de flétrir les fleurs du printemps.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Ne montrez jamais l'homme absolu qui commande, ne montrez que la loi qui vous commande à vous-même.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Un des caractères distinctifs de la beauté et de la bonté de l'âme d'un homme revêtu d'une autorité, c'est d'exercer cette autorité sans dureté, sans orgueil, et surtout sans personnalité.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Le persifleur ne jouit que d'un lisible avantage en livrant au ridicule l'imbécile qui ne peut se défendre. Il court les plus grands risques avec l'homme d'esprit, qui feint quelque embarras, pour trouver le moment de l'écraser.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Vous reconnaitrez l'homme d'esprit à l'abondance des choses instructives qu'il répandra avec modestie dans ses propos, et l'esprit médiocre, à la futilité de sa conversation, et au remplissage diffus dont il la nourrira.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

On aime un livre qui cite juste, mais on fuit l'homme insupportable qui cite toujours, et qui cherche à se donner quelque supériorité par une érudition assommante, sans prouver qu'il ait l'intelligence de ce qu'il dit, et sans nous donner le temps d'exercer la nôtre.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

On distinguera tout autant l'homme d'esprit de l'homme médiocre au choix de ce qu'il aura retenu qu'à la manière de le rendre.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Il faut se conformer aux usages qui ne blessent aucun principe ; braver ces usages, c'est une singularité qui tient souvent à la petitesse de l'esprit, à l'amour excessif de soi-même.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

L'esprit humain fait en vain des efforts pour corrompre la vérité, elle laisse toujours quelque trace lumineuse qui la fait reconnaitre.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Le vrai désir de l'estime publique ne nous laisse saisir que les moyens honnêtes de la mériter. Qui pourrait oser essayer de l'usurper sans craindre le retour le plus humiliant ?

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Le désir de l'estime publique élève l'âme aux actions généreuses ; il inspire non seulement le courage, l'équité, la clémence, mais il réussit aussi à détruire en nous jusqu'au germe des défauts qui lui sont opposés.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

L'exemple d'un grand homme suffit souvent pour entraîner son siècle et l'éclairer.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

La mémoire d'un bienfait ne doit jamais vieillir.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

La véritable reconnaissance cherche toujours à faire retourner les bienfaits vers la source qui les a produits.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Celui qui donne et celui qui reçoit doivent l'un et l'autre éprouver du bonheur.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Le bonheur le plus pur de l'homme éclairé, c'est de vivre avec ses semblables : c'est cet échange de lumières acquises qui forme une union intime entre les esprits d'un certain ordre ; c'est cet attrait enchanteur qui semble former une famille particulière de tous ceux qui se sont élevés au-dessus du vulgaire.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Le goût réprouve l'ostentation qu'on met au savoir. Il ne peut supporter ces espèces de tyrans, qui veulent assujettir les autres à les écouter, en leur faisant parcourir des pays qui leur sont inconnus.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

L'homme singulier l'est quelquefois jusqu'à se faire haïr, comme il n'est pas le plus fort, ce qui lui peut arriver de mieux, c'est de n'être que ridicule.

Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan - Les pensées (1783)

Autre rubrique à découvrir :