La maladie a cela d'heureux qu'elle régénère les impressions, et, pendant quelque temps, vous fait envisager la nature sous un aspect nouveau. Comme elle vous a plus ou moins rapproché de la mort, c'est-à-dire de Dieu, elle vous donne une soif inaltérable de toutes les choses qui viennent de lui. Les arbres, les bois, les fleurs vous apparaissent comme des amis que l'on a craint de ne plus revoir, et que l'on retrouve toujours les mêmes, bons et affectueux.