Les citations sur la louange.
Les 74 citations et proverbes louange :
Les louanges outrées me contristent, j'y sens comme une pointe de cruauté cachée.
Quatre pages d'engueulades valent mieux que trois lignes de louanges.
Il est certain que la plupart des femmes doivent plus à nos adulations qu'à leur mérite, en toutes les louanges qui leur sont données.
Il y a toujours plus d'héroïsme à mépriser les louanges que les injures.
La louange déplacée gâte plus l'esprit que la censure injuste ne le rebute : il y a des gens qui sont plus sots par la sottise des autres que par la leur.
Pour certains hommes blasés par le succès, la louange est devenue comme un pain quotidien que l'on savoure sans plaisir, mais dont on ne saurait se passer.
Mériter la louange nous empêche de la rechercher.
Qu'elle est fausse, la louange! et elle remue quand même.
On peut s'instruire souvent par le blâme, on n'apprend rien par la louange.
Ne pas chercher à démentir la louange que nous ne méritons pas : un petit vol au profit de notre vanité.
En société, la louange est le plus souvent un commerce de mensonge établi par la convention et le désir de plaire. Alors elle nuit aux hommes, parce qu'elle les dispense d'avoir des vertus qu'ils devraient avoir.
La louange outrée est un fardeau pour le sage.
Une louange fade ne fait honneur ni à celui qui la donne, ni à celui qui la reçoit.
Les louanges médiocres ne procurent que peu de satisfaction.
Une louange donnée aux dépens d'un ami, quelque flatteuse qu'elle puisse paraître, ne saurait plaire qu'à la personne dont l'amour-propre a gâté le cœur.
Mérite la louange, ne la quête jamais.
À Paris, un sot qui appelle quelqu'un campagnard croit lui dire des injures, et un homme d'esprit croit lui donner des louanges. L'entente est au diseur, l'auditeur n'y prend pas le change.
Trop de louanges nous causent des enflures.
Nous rendons tôt ou tard l'humilité à ceux à qui nous l'avions ôtée par nos louanges.
On devrait être plus choqué des louanges outrées que des injures.
Qui prône notre obligeance est près d'y recourir, car la louange donnée à nos vertus est souvent la sonnette tirée à leur porte.
La louange d'un flatteur est plus à craindre que la menace d'un ennemi.
Il est quelque chose de plus doux que le plaisir de recevoir des louanges, c'est le sentiment de les avoir méritées.
De toutes les pratiques du monde, la louange est la plus habilement perfide. Les politiques en tout genre savent étouffer un talent, dès sa naissance, sous des couronnes profusément jetées dans son berceau.
À observer comment le plus léger mépris nous irrite et nous abat, et comment la plus vaine louange nous ranime et nous chatouille, on pourrait comparer l'âme humaine à une corde qui se tend ou se détend, rend des sons justes ou discordants, sourds, aigus, ou harmonieux, au gré d'une misérable cheville, que la plus faible main peut tourner en divers sens ; et cette cheville, c'est la vanité.
La louange nous est plus à craindre que la critique, la critique nous montre notre faiblesse, la louange nous la déguise.
Nous sommes généralement sobres d'admiration pour ceux qui en méritent le plus, et prodigues de louanges pour ceux qui en méritent le moins.
Les louanges que l'on achète s'obtiennent toujours plus promptement que celles que l'on mérite. Ces deux sortes de louanges sont également payées d’avance ; mais la monnaie des unes a bien plus de cours que celle des autres, et voilà pourquoi elles s'obtiennent les premières.
Les louanges sont les bonbons de notre vanité ; elles nous ensucrent l'esprit comme les dragées nous ensucrent le palais.
Quand la louange se donne à tout indistinctement, il vaut mieux travailler à la mériter que de chercher à l'obtenir.
Le cœur a enfanté la louange pour honorer le mérite.
Quoique les louanges qu'on nous donne soient au-dessus de notre mérite, elles ne sauraient trop nous plaire, si ces louanges sont au-dessous de notre orgueil.
Il est plus aisé de triompher de la calomnie que de ne pas démentir les louanges.
Les louanges qu'on nous donne, prouvent souvent moins notre mérite, que le défaut de mérite de ceux qui nous les donnent.
Une louange délicate et placée à propos, fait autant d'honneur à celui qui la donne, qu'à celui qui la reçoit.
Les louanges ne devraient jamais être accordées qu'au mérite et à la vertu, mais l'intérêt et la flatterie les prostituent, et les prodiguent le plus à ceux qui les méritent le moins.
On refuse une récompense pour qu'à une louange s'ajoute une autre louange, celle qui s'adresse au refus.
L'éloge perd son lustre et sa valeur, lorsqu'il sort de la bouche même de l'homme qui en est l'objet ; la louange que la renommée adopte et se charge de publier est celle que le repentir arrache à l'ennemi ; voilà la seule pure, la seule qui s'élève et se répande dans l'univers.
Qu'est-ce que la plupart des louanges en ce monde ? Des mensonges obligeants, des exagérations officieuses, des témoignages outrés d'une estime apparente et qui ne vient ni de la raison ni du cœur.
La réputation des autres nous humilie et notre orgueil nous fait croire qu'on nous prive des louanges qu'on leur donne.