Les citations sur la louange (2).
Les citations et aphorismes sur le mot louange :
La louange languit auprès des grands noms.
Si vous voulez forcer vos ennemis à vous louer, laissez à vos amis la liberté de vous reprendre. Les louanges de vos ennemis seront le fruit des avis de vos amis, mais qu'ils sont rares ces amis également éclairés et vertueux !
Les louanges que nous donnons aux autres, se rapportent toujours par quelques endroits à nous-mêmes, c'est l'intérêt ou la vanité qui en sont les sources secrètes.
La louange, ainsi que le vin, augmente nos forces lorsqu'elle ne nous enivre pas.
Il n'y a rien de si touchant qu'une louange qui nous vient du fond du cœur.
L'amour des louanges est la seconde garde de la vertu, la piété est la première.
La louange est un sel qui assaisonne le bon, et augmente l'appétit moral.
Tel se vante d'être insensible à la louange qui ne supporte pas une critique.
Les hommes doivent mettre les louanges dans la classe de la contrebande : on peut quelquefois les laisser passer, mais en se défiant de ceux qui les apportent.
Les louanges qui seules peuvent nous flatter sont celles qui nous laissent entrevoir la perspective du plus haut degré de perfection.
Les vraies louanges sont celles qui fortifient nos vertus.
Les louanges qui contribuent à augmenter notre délicatesse sont les plus rares.
Il y a quelquefois plus de véritable grandeur à mépriser sincèrement les louanges qu'à paraître digne des plus flatteuses.
Les louanges des hommes à prétentions ne sont que des prêts usuraires.
Une bonne louange cause autant de plaisir à celui qui la donne qu'à celui qui la reçoit, c'est l'embrasement de deux âmes dans la vérité et l'amour.
Il y a des gens dont la haine et le mépris font plus d'honneur que leurs louanges et leur amitié.
L'homme ne trouve pas de voix plus mélodieuse que celle qui chante ses louanges.
On est plus riche de l'estime de soi-même que des louanges de toute la terre.
La modestie est une juste modération de l'esprit et du cœur, une sage retenue qui tient les passions en bride, qui arrête les saillies de l'amour-propre, qui empêche de se prévaloir, aux dépens des autres, des dons de la nature ou de la fortune, et qui fait qu'on évite les louanges avec autant de soin que l'orgueil les recherche avec avidité.
Ceux qui sont avares de la louange prouvent qu'ils sont pauvres en mérite.
Si l'homme de mérite reçoit la louange avec modestie, c'est qu'il ne l'accepte que comme un dépôt qu'il rend à Dieu, à qui appartient tout bien et tout honneur.
Chatouillé par les louanges, tout homme pédant ne peut plus être contenu.
La louange d'autrui aigrit et enflamme la jalousie de celui qui est possédé d'un désir de gloire.
Qui recherche trop la louange ne recueille bien souvent que le blâme.
Ceux qui ne sont affamés que de louanges trouvent rarement de quoi les rassasier.
Les fausses louanges avilissent plus ceux qui les donnent qu'elles n'honorent ceux qui les reçoivent.
Le témoignage de la conscience est satisfaisant, mais les louanges méritées sont délicieuses.
La bassesse trouve le moyen de dégrader ce que les hommes ont de plus noble à donner et de plus doux à recevoir, les louanges méritées.
La louange n'est bien souvent que l'arme préférée des hypocrites.
La louange est rarement de la monnaie au titre.
Dans le fond du cœur, le panégyriste et le héros sont rarement d'accord sur la mesure de la louange ; l'un regrette ce qu'il croit donner de trop, l'autre ce qu'il croit mériter de plus.
On préfère entendre des louanges injustes que d'entendre un juste blâme.
Il y a peu de louanges désintéressées.
La louange a toujours été le prix de la vertu.