Les citations sur la foi.
Les 53 citations et proverbes foi.
Notre conscience nous dirige pour faire le bien, notre foi nous aide à supporter les maux de la vie et l'injustice des hommes, en songeant à un monde meilleur ; mais si nous sommes pour si peu de temps sur la terre, on ne peut nous forcer de nous abstenir, au milieu de nos chagrins, des faibles biens qui ne blessent ni la morale ni la religion.
Tout homme est fort s'il a la foi.
La foi est un fruit de l'âge mûr. Chez l'enfant, elle n'est encore qu'en fleur.
La science discute, prouve et doute ; la foi affirme, entreprend, agit.
Fait plaisir à ceux qui t'aiment, et fait honneur à ceux qui ont eu foi en toi.
C'est souvent par les pratiques religieuses que la foi s'acquiert.
L'amitié du cœur est la foi, c'est un autre qui devient moi.
La foi est un capital particulier, secret, comme il existe des caisses publiques d'épargne et de secours, où l'on puise, pour donner aux gens le nécessaire dans les jours de détresse : Ici le croyant se paye, dans le silence, à lui-même ses intérêts.
La prière use la foi.
La mauvaise foi peut, aussi, soulever des montagnes.
L'homme sans foi ne sait pas se faire un mérite du malheur ; ou il se venge de ses rigueurs par l'orgueil du blasphème, ou il n'oppose à ses étreintes que la lâcheté du désespoir.
Un doute, en matière de foi, conduit à douter de toutes les vérités.
L'objet d'une foi n'est jamais démontrable.
L'amour est une foi, et une foi appelle l'autre. Cette foi est une félicité, une lumière et une force. On n'entre que par-là dans la chaîne des vivants, des réveillés, des heureux, des rachetés, des vrais hommes qui savent ce que vaut l'existence et qui travaillent à la gloire de Dieu et de la vérité.
Que la foi, qui suffit à consoler les âmes, attise les feux d'un cœur faible au lieu de les éteindre.
Certains sont sceptiques quand j'affirme que je ne crois pas en Dieu. Pourtant je suis un athée digne de foi.
La foi est la patrie des douleurs.
Mettez une foi vive dans un cœur, vous verrez l'égoïsme s'y ennuyer et la vanité s'y flétrir.
Comme on voit beau par les yeux de la foi !
Nulles personnes n'engagent leur foi avec plus d'ostentation que celles qui la violent davantage.
J'aime les gens tranchants et énergumènes, on ne fait rien de grand sans le fanatisme. Le fanatisme est la religion, et les philosophes du XVIIIe siècle, en criant après l'un, renversaient l'autre. Le fanatisme est la foi, la foi même, la foi ardente, celle qui fait des œuvres et agit. La religion est une conception variable, une affaire d'invention humaine, une idée enfin ; l'autre un sentiment.
La vérité est la mère de la bonne foi et la sœur de la justice. Celui qui s'écarte de la vérité, se tend un piège à lui-même, qui le rendra condamnable aux yeux de tous et ne tardera pas à faire baisser les siens.
La foi met la quiétude dans l'esprit, comme la bonne conscience met la quiétude dans le cœur.
La foi gêne moins notre raison que sa conséquence notre conduite ; et nous serions vite convaincus, s'il ne fallait unir des vertus à nos croyances.
Si les vérités de l'Évangile étaient mathématiquement démontrées, la foi serait profanée comme une promesse de l'amitié par un contrat juridique.
Le doute naît de l'esprit, la foi est la fille de l'âme.
La foi religieuse, comme toute croyance philosophique, ne doit avoir qu'une influence morale, sans porter atteinte au libre arbitre ; éclairée des conseils de la raison et des lumières de la science, elle apportera toujours quelques solutions à nos doutes, nous montrera une issue à toutes choses, et charmera, enfin, nos tribulations présentes par l'espérance d'un meilleur sort à venir.
La foi, entendue comme croyance religieuse, est l'adoption d'un dogme. Lorsqu'elle est commandée par la force à la faiblesse, par le fanatisme à la peur ou à l'ignorance, elle produit une crédulité aveugle, reposant non pas sur la raison de croire, mais sur la nécessité ou l'obligation de croire. Une âme simple en recevra peut-être une bonne influence en y rattachant la pratique des vertus ; mais une âme ardente, l'embrassant avec enthousiasme, et n'en pénétrant point l'esprit, en suivra la lettre rigoureuse, absolue, inflexible ; puis, si elle est armée de quel que pouvoir, elle propagera avec violence ce qu'elle aura adopté aveuglément.
C'est une prodigieuse raison, sans doute, que celle qui nous a montré dans la foi la source des vertus. Il n'y a de puissance que dans la conviction ; un raisonnement n'est fort, un poème n'est divin, une peinture n'est belle que parce que l'esprit ou l'œil qui en juge est convaincu d'une certaine vérité cachée dans ce raisonnement, ce poème, ce tableau. Un petit nombre de soldats, persuadés de l'habileté de leur général, peuvent enfanter des miracles. L'amitié, le patriotisme, l'amour, tous les sentiments nobles sont aussi une espèce de foi.
Après manquer de foi, le plus grand malheur est de se consoler de n'en pas avoir.