Les citations sur la foi (2).
Les citations et aphorismes sur le mot foi :
En matière de foi, le cœur fait la science des humbles et l'esprit l'ignorance des superbes.
La foi, l'espérance, surtout cette exorbitante espérance, dans le mépris des exigences sévères de la religion, c'est vouloir comme les enfants faire la tartine avec beaucoup plus de confiture que de pain.
La foi est le partage d'une illusion, d'un rêve, d'une espérance.
La pensée humaine roulerait toujours sur elle-même en se creusant un abîme, sans fond de questions insolubles, si elle n'avait un terme où se reposer. Eh bien, la foi en un principe quelconque, est un but auquel on peut rattacher son âme et demander du courage pour l'action, de la persévérance pour le travail, de l'ardeur pour la vertu.
La foi est l'œil de l'esprit, l'amour est la sève du cœur.
La foi nous ranime, l'humilité nous pacifie, l'espérance nous console, mais la charité emporte tout l'homme.
La foi est la fidélité à nos propres sentiments et à nos propres paroles ; c'est le respect de nous-mêmes appliqué à nos relations sociales. Il y a la foi spontanée et la foi promise ; la première est l'accomplissement libre et constant des obligations que la probité nous commande, c'est la bonne foi. La deuxième est le serment ou la promesse solennelle qu'on fait de remplir un devoir naturel ou conventionnel ; chaîne sacrée qui lie nos mains libres plus que les fers de l'esclavage, car elle asservit l'homme à l'homme par l'honneur, afin que dans des circonstances prévues ou éventuelles ils puissent compter l'un sur l'autre.
La bonne foi avec laquelle on croit que les autres ont tort de ne pas être satisfaits de leur position, de leur fortune, tandis que soi-même on cherche sans cesse à améliorer la sienne, et souvent par les moyens qu'on les blâme de prendre ; cette bonne foi a quelque chose d'admirable dans la simplicité de son égoïsme.
Quand on a la foi, on supporte tout.
La bonne foi est la vérité dans les actions ; elle consiste dans la conformité de nos actions avec nos promesses.
Ce qui est de foi devient sacré, et ce qui est sacré ne se discute pas.
On veut bien différer des autres par le paradoxe, mais on n'aurait pas le courage de se singulariser par la foi.
La foi inspire à l'homme une crainte salutaire, et l'impiété une sécurité perfide.
Tant que la foi reste dans l'esprit, elle est inerte et stérile, mais quand elle a pénétré dans le cœur, elle y allume aussitôt l'espérance et l'amour.
L'homme sans foi passe sa vie à se distraire de la pensée de la mort, ou s'il y pense, c'est pour en hâter l'instant, c'est un redoublement de folie.
La foi soutient beaucoup de pauvres, mais, dans ce paradis-là, il est bien convenu que seuls les riches peuvent entrer.
Celui qui compte encore sur l'honneur et sur la bonne foi fait plus l'éloge de son cœur que de son discernement.
Le monde se vante de faire des heureux, mais la foi seule peut nous rendre grands au milieu même de nos malheurs.
Compagne inséparable d'une belle âme, la bonne foi est toujours disposée à prêter aux autres la pureté de ses sentiments, de là sa confiance et sa sécurité.
Une soumission entière est la condition de la foi, et fait son mérite.
La foi est une idée positive, la foi n'est autre chose que l'optimisme.
La foi est une magnétisation à laquelle on s'abandonne et qui donne une certitude sans preuve, une tranquillité qui se passe de motifs, un bien-être indéfinissable.
Dès l'instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre.