Les citations sur l'espérance.
Les 79 citations et proverbes espérance :
L'espérance fait vivre l'homme, mais ne le nourrit pas.
On ne saurait trop se défier des grandes espérances qui n'accouchent le plus souvent que de grandes déconvenues.
L'espérance est, pour beaucoup, une consolation.
Promettre, c'est faire naître, provoquer et maintenir une espérance.
Avant de connaître le bonheur, ou, disons, une apparence de bonheur vif et présent, nous pouvons nous nourrir d’espérances ; et si celles-ci sont puissantes et durables, leur époque est vraiment l'époque heureuse de l'homme, comme dans l'âge qui suit l'enfance et qui précède la jeunesse.
Que l'espérance est une sainte et douce chose ! l'espérance, cette planche que Dieu jette au milieu de tous les naufrages, à laquelle le naufragé peut toujours se cramponner un instant, et pendant cet instant croire encore à la vie ; l'espérance, cette dernière et inépuisable monnaie du cœur avec laquelle notre pauvre nature humaine achète sa dernière émotion.
L'espérance est le bien qu'on dépense le plus et qu'on épuise le moins.
Les espérances de toute ma vie se cognent à un mur inexorable.
L'espérance est la pierre infernale qui cautérise les plaies du cœur.
Qui n'a point d'espérance est forcément craintif.
Mise à mort : Forte et immédiate réduction de l'espérance de vie.
L'espérance est une autre âme pour les personnes malheureuses.
Je suis acculé à l'impossible. Les espérances de toute ma vie se cognent à un mur inexorable.
J'ai tant de ressources, et mon amour pour elle absorbe tout ! Il me reste tant d'espérances, et l'univers sans elle ne m'est rien !
Les seules infortunes véritables sont celles qui nous enlèvent jusqu'à l'espérance.
Sur l'aile de l'espérance arrive une bonne nouvelle.
Un désir est toujours neuf de jeunesse et frais d'espérance.
Toujours l'espérance nous trompe et toujours nous la croyons.
L'espérance est comme une douce lumière qui anime et embellit de riantes perspectives.
L'espérance vit d'hypothèses.
L'espérance franchit la tombe.
Celui qui peut offrir aux hommes une masse d'espérances suffisante dispose d'eux à sa volonté.
Les longues maladies usent la douleur, et les longues espérances la joie.
L'espérance nous console dans nos peines, et nous fait jouir du bonheur avant qu'il existe.
Le cœur du chrétien est la boîte de Pandore retournée ; l'espérance y est au-dessus de tous les maux.
Promettez longtemps, car l'espérance est plus vive que la reconnaissance.
La foi, l'espérance, surtout cette exorbitante espérance, dans le mépris des exigences sévères de la religion, c'est vouloir comme les enfants faire la tartine avec beaucoup plus de confiture que de pain.
L'espérance est la force de l'infini descendue dans le cœur de l'homme pour tenter l'inconnu ; elle est la marche triomphale sur le chemin de l'éternité.
L'espérance a besoin d'être cultivée comme une fleur qui promet un beau fruit ; la bise encore froide, et le soleil déjà trop chaud pouvant la faire tomber avant le terme, goûtons-en le parfum sans trop la presser ; qu'elle soit comme une douce compagne de nos pensées, et un stimulant à nos actions.
Quelquefois l'espérance est un bien pareil à celui du souvenir ; de même qu'une réminiscence de joie antérieure dissipe une tristesse actuelle, ainsi l'entrevue d'une félicité à venir nous réjouit au milieu d'un malheur présent.
Voyez ce champ fertile où commencent à jaunir les épis droits et pressés ; le moissonneur en chantant aiguise sa faux, dispose ses granges... Tout à coup une trombe armée de grêle se rue impétueuse sur la plaine, et disperse toute la récolte en lamentables débris. Et pourtant l'homme retourne à l'Océan perfide, l'espérance lui faisant accroire qu'il n'essuiera plus de naufrage ; et cette terre dévastée par l'ouragan, il va la remuer de nouveau, espérant bien cette fois en faire sortir une abondante moisson et de riches vendanges. Ainsi, l'espérance, perdue un jour, se retrouve le lendemain ; planche de salut ou au moins de consolation à laquelle on se rattrape dans les plus grands désastres de la vie.
Voyez cette mer calme ; ses flots dorment bercés par un vent doux ; le vaisseau qu'elle porte glisse rapide et droit ; les passagers sourient déjà au port ; le rivage de loin étale à leurs yeux sa grève blanche ; soudain une tempête s'amasse, éclate, tombe, frappe, renverse et engloutit tout, vaisseau, richesses, hommes et espérances.
Toute la prévoyance humaine ne peut faire que les espérances les plus modestes, les mieux fondées, ne se brisent contre des écueils imprévus, ou contre une réalité désenchanteresse.
Combien, hélas ! de longues espérances n'ont pas vécu jusqu'au lendemain !
Quand le désir est monté sur de trop vastes prétentions, les résultats n'y répondant jamais assez vite ni assez pleinement, de dépit souvent on rejette l'espérance comme une trompeuse amorce.
Le désir en ce qu'il a de fixe, d'habituel et d'incorrigible, est toujours un peu en raison de l'espérance ; c'est d'espérance toujours que se nourrit obscurément et à la dérobée le désir, sans quoi il finirait par périr d'inanition et du sentiment de son inutilité. Le désir n'est guère qu'une première espérance aveugle, audacieuse, déguisée et jetée en avant au hasard comme une sentinelle perdue près du camp ennemi ; mais il sent derrière lui, pour le soutenir, le groupe des autres espérances.
L'espérance est pour l'homme comme l'aile du désir ; elle l'emporte brûlant et rapide vers le but, et sans ce mobile, toujours agissant, il languirait d'inertie ou mourrait d'incertitude.
Dans l'ordre intellectuel l'espérance pousse au progrès, aiguillonne la marche des idées, presse les découvertes de la science et de l'industrie, ouvre les mers aux expéditions lointaines, et montre un horizon de gloire au génie qui, à cette vue, s'élance impatient de son obscurité.
Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la Religion et de la Vertu ; elle nous aide à supporter la vie, s'embarque avec nous pour nous montrer le port dans la tempête ; quoique ses yeux soient couverts d'un bandeau, ses regards pénètrent l'avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main ; quelquefois, une coupe pleine d'une liqueur enchanteresse. Rien n'approche du charme de sa voix, de la grâce de son sourire. Plus on avance vers le tombeau, plus elle se montre pure et brillante aux mortels consolés. La Foi et la Charité lui disent : Ma sœur ! et elle se nomme l'Espérance.
L'espérance n'ayant point de terme, et n'étant point de ces biens qui nous échappent à demi goûtés, elle nous caresse d'un perpétuel sourire, depuis le berceau jusqu'à la tombe, et nous console même de la mort en nous parlant de l'éternité.