Les citations sur la conduite.
Les 42 citations et proverbes conduite :
Personne n'aime à découvrir dans les autres la satire de sa conduite. Lorsqu'on se sait laid, on redoute les glaces trop fidèles.
L'affectation, dans n'importe quelle partie de notre conduite, est comme un flambeau qui éclaire nos défauts et qui infailliblement nous fait passer pour des gens sans jugement ou sans sincérité.
Que tes discours, que ta conduite ne fassent qu'un : Garde que rien ne te fasse déchoir.
Il ne serait pas grave que certains aient l'illusion d'être irréprochables si, partant de ce postulat, ils n'avaient une forte tendance à vouloir nous dicter notre conduite.
Ce qui me rassure, c'est que mes écarts de conduite n'ont jamais empêché le monde de tourner.
On inspire parfois une résolution, jamais une conduite.
La meilleure conduite est celle qui nous procure l'amour et l'estime des honnêtes gens.
Le destin de l'homme est la conséquence de sa conduite.
On est très délicat sur les devoirs de la probité lorsqu'on juge la conduite des autres.
Dans les femmes, la manière de se conduire n'a guère moins de part à leur réputation, que leur conduite même.
Les besoins entrent dans la conduite réglée de bien des gens comme les poisons dans la composition des remèdes.
La conduite est un miroir où chacun montre son portrait.
N'avoir pour principe de conduite que la nécessité du devoir, c'est se le rendre bien cruel, et s'exposer à tout moment à l'enfreindre.
Le désordre de la conduite devient la source d'une foule de maux, non seulement parce qu'il rompt une partie des liens qui nous attachent à la société, mais parce qu'étant contraire à ce qui doit être, il nous met sans cesse, à nos yeux et à ceux des autres, dans une fausse position.
Quand on se voit publiquement attaqué dans son honneur, sa conduite, ses opinions, on doit se hâter de dévoiler la vérité. Le silence du mépris, quoiqu'il soit peut-être plus digne, n'est une réponse que pour un trop petit nombre de personnes ; il laisse trop de latitude à la calomnie ; il peut être l'arme du coupable comme celle de l'innocent, et il ne réussit pas avec le public, qui veut toujours être éclairé, qui est facilement séduit par celui qui lui parle, et qui ne renonce à une idée qu'autant qu'on lui en oppose d'autres d'un poids au moins égal.
Celui qui fait rire les autres par son esprit fait bien plus souvent encore rire les autres de lui par sa conduite.
Chaque homme trouvera la règle de sa conduite dans son propre cœur, si son cœur est simple. La nature y a mis cette loi : Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que Ies autres vous fissent.
Marchons, dans toute notre vie, sous la conduite de la raison : elle doit présider à nos moindres comme à nos plus grandes entreprises.
Le difficile n'est pas d'avoir des règles de conduite, mais de pouvoir les suivre ; attendu que pour cela il faut avoir l'esprit assez juste pour faire l'application des principes, aux situations dans lesquelles on peut se trouver, et assez de caractère pour agir toujours d'une manière qui y soit conséquente.
La logique, bien plus qu'elle n'en a l'air, préside à la conduite des choses d'ici-bas ; elle est comme la femme à laquelle, après beaucoup d'infidélités, on retourne toujours.
Il en est de notre croyance comme de notre conduite, nous n'en sommes pas maîtres, nous en sommes responsables.
Il est une noble manière de se venger du mépris dont on est l'objet, c'est d'en prouver l'injustice par sa conduite.
Une certaine clarté dans les idées, une certaine régularité dans la conduite, de l'activité, de l'ordre, du succès dans les affaires, suffisent aujourd'hui pour mettre un individu en considération et lui donner un grand crédit dans le public. Un homme aux idées élevées, au cœur chaud, à l'âme généreuse, lutterait défavorablement contre lui.
La prudence et la sagesse doivent toujours diriger dans la conduite de la vie ; il faut aussi savoir donner quelquefois à ce que notre ignorance ou notre inattention nous fait improprement nommer hasard, car, presque toujours, les évènements dérangent les calculs les mieux concertés de la prévoyance et de la sagesse, et, autrement, on ne trouverait guère que des mécomptes dans la vie.
Il n'y a que l'homme sage qui médite sans cesse sur ce que les hommes font en bien et en mal, pour en tirer des règles de conduite.
Jeune homme qui avez des sentiments, liez-vous de bonne heure avec les personnes polies, instruites, d'un esprit juste et d'un goût sûr. Introduisez-vous, et aimez à aller dans ces maisons respectables, où tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend, ne respire que les bonnes mœurs, la politesse et la décence ; mais souvenez-vous que, pour y être admis, il faut avoir de la conduite et de la sagesse, un maintien réservé et modeste qui prévienne, un esprit doux et orné qui serve de recommandation.
La libéralité conduite par la prudence est le moyen le plus assuré d'acquérir l'amour et l'estime de tout le monde.
L'amour-propre nous empêche de voir nos défauts, mais à la première faute que nous voyons faire aux autres, nous nous érigeons en censeurs de leur conduite.
Un ami sincère est le plus commode censeur, et le meilleur surveillant de notre conduite.
Il est bien malaisé que les entreprises téméraires soient heureuses, et que les actions qui ne sont pas conduites par la prudence soient accompagnées de bonheur.