Les citations sur l'affection.

Les 57 citations et proverbes affection :

Si les hommes jugeaient avec leur jugement au lieu de juger avec leurs affections, ils jugeraient mieux.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Dans ses affections, ce qui rend la femme supérieure à l'homme, c'est qu'elle ne peut aimer sans bonheur ; c'est qu'elle ne veut pas de plaisir sans amour.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'absence est le cuir à repasser de l'affection.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

L'homme à plaindre est celui qui n'a jamais senti l'attrait des affections douces et sociales.

Jean-Louis Alibert - La physiologie des passions (1825)

Je rêve un doux et tranquille avenir, un bonheur complet entre une femme, une mère et un ami qui m'aiment, et à qui je rendrai leur triple affection.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

L'héroïsme du christianisme, c'est de se détacher de toute affection égoïste, en gardant tout l'amour, avec toute sa force.

Pierre Reverdy - Le gant de crin (1927)

Les femmes ont un moyen sûr de devenir des beautés d'une expression touchante, c'est d'être intérieurement bonnes, douces, compatissantes, sensibles, bienfaisantes et pieuses. Ces affections d'une âme vertueuse imprimeront, dans leurs traits, des caractères célestes et qui seront beaux jusque dans l'extrême vieillesse.

Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre - Les études de la nature (1784)

Les affections douces et bienveillantes de l'âme se trouvent presque toujours réunies chez le même homme, avec l'imagination la plus exaltée, sans doute, pour en détruire la funeste influence ; c'est ainsi que la nature toujours bienfaisante, a souvent mis le remède près du mal, et qu'elle a sans doute voulu, en éclairant l'esprit au moyen du cœur, ménager à la raison un de ses plus beaux triomphes.

Chauvot de Beauchêne - Les maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

Les affections ne se commandent pas, ce sont elles qui nous conduisent.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

De l'affection toutes les semaines ne me suffit plus, il m'en faut tous les jours.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Toute chose a ses affections, lesquelles, agissant sur notre âme, y produisent ces vibrations plus ou moins énergiques, plus ou moins prolongées qu'on appelle des passions.

Victor Cherbuliez - À propos d'un cheval (1860)

Les despotes, considérant les affections comme des servitudes, se raidissent contre des affections naissantes, qui leur font l'effet d'une faiblesse et d'une méprise.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La familiarité est le brûle-gueule de l'affection.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

De ce cœur mort il n'en découle plus aucune affection douce.

Johann Wolfgang von Goethe - Les souffrances du jeune Werther (1774)

Il ne suffit pas de donner, il faut donner ou avec grâce, ou avec affection ; avec grâce à ses amis, avec affection aux infortunés.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

La tendresse la plus désintéressée dans les âmes sans élévation revêt un caractère vil comme elles, et leur sert moins de prétexte pour rendre heureux l'objet exclusif de leur affection que pour haïr et persécuter tous les autres.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Pas de preuve d'affection plus éclatante que de soupçonner que l'on pourrait bien être un sot, lorsque l'on s'aperçoit avoir rendu malheureux ceux qu'on aime.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Celui-là serait bien près de gagner l'affection de ses semblables, qui saurait à un degré égal s'en faire craindre et s'en faire estimer.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

La constance dans les affections annonce plutôt un caractère élevé qu'un cœur tendre.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Ne mendie aucune affection, elle ne te serait pas longtemps chère.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

N'aimer que soi c'est concentrer ses affections sur un mince objet.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Une affection n'est solide que lorsqu'elle peut supporter les orages, et survivre aux refroidissements et aux vivacités. Il faut pouvoir se gronder, se blâmer et même se châtier mutuellement. Pour cela, il ne faut pas prendre fait et cause pour ses torts, ses travers, ses gaucheries ou ses négligences ; il faut se désintéresser de son mauvais moi, désavouer et combattre son péché, abandonner en principe ses imperfections et ses fautes. Alors tout va bien et peut s'arranger.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Ce ne sont pas en effet les grands malheurs qui sont à craindre dans la vie, mais les petits, j'ai plus peur de piqûres d'épingles que de coups de sabre, de même on n'a pas besoin à toute heure de dévouements et de sacrifices, mais il nous faut toujours de la part d'autrui des semblants d'amitié et d'affection, des attentions et des manières.

Gustave Flaubert - Les pensées de Gustave Flaubert (1915)

Le cœur dans ses affections comme l'humanité dans ses idées s'étend sans cesse en cercles plus élargis.

Gustave Flaubert - Les pensées de Gustave Flaubert (1915)

Les affections les plus nobles de l'homme reposent sur sa patrie, sur la liberté, sur ses père et mère, sur sa compagne et sur ses enfants.

Jean-Louis Moré - Le petit livre pour le premier âge (1840)

L'égoïste qui n'éprouve aucun sentiment affectueux n'en inspire aucun.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

C'est en perdant une affection, qu'on reconnaît sa grandeur, au vide qu'elle laisse.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 mars 1869.

Voulez-vous vous bien conduire ? Tenez vos affections sous bride, et ne laissez jamais cabrer sous vous les devoirs.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Le seul viatique utile pour faire la traversée de la vie c'est un grand devoir et quelques sérieuses affections. Et même les affections périssent, ou du moins leurs objets sont mortels : Un ami, une femme, un enfant, peuvent nous précéder dans la tombe ; le devoir seul dure autant que nous.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 mars 1869.

Malgré les tourments qui suivent nos affections, ne redoutons pas d'en former, puisque notre cœur est fait ainsi, qu'il ne peut s'en passer. Au risque de rencontrer la douleur, abreuvons-nous de ces doux sentiments que Dieu créa pour nous donner sans doute l'idée d'une félicité à laquelle il ne nous est pas permis d'atteindre sur la terre.

Pierre-Simon Ballanche - Les fragments (1808)