Les citations sur l'affection (2).
Les citations et aphorismes sur le mot affection :
Ma vie s'est réfugiée dans mes affections, elles seules peuvent me faire jouir et souffrir.
Il y a deux choses tout à fait différentes dans l'affection que l'on porte à ses amis et dans celle qu'ils nous portent, c'est de la sentir et de la prouver dans l'occasion.
La constance, en amour, vient de la profondeur de ses affections, ou du mérite de celle qui les fait naître, ou de la force de l'habitude ou de la froideur.
Le moyen le plus sûr de se concilier l'affection des autres, ce sont des bienfaits réels ; mais il tient compte aussi d'une volonté bienfaisante, alors même que la fortune n'y répond pas. Nous aimons naturellement ceux en qui nous croyons reconnaître une disposition de libéralité, de bienfaisance, de justice.
Chaque homme donne à ses affections un degré d'importance proportionné à la trempe de son âme, ou à sa situation. C'est ainsi que les plus grands malheurs émeuvent à peine les uns, et que les plus petites choses tourmentent tant les autres. Les effets sont donc beaucoup plus en raison de la constitution que de la nature des événements qui les produisent.
Les affections douces font le bonheur de la vie.
De deux personnes qui s'aiment on ne distingue plus celle qui commande de celle qui obéit ; entre elles la confiance est entière, parce que l'affection est réciproque. L'amour les a confondues dans une égalité si intime, que de leurs deux âmes elle ne forme plus qu'un seul être.
Quelque bonne que soit la charité publique, elle ne saurait valoir, pour celui qui en est l'objet, l'affection du foyer domestique. La charité se partage, l'affection se concentre, se particularise. Qu'y a-t-il au monde de plus doux que ces tendres soins, ces affectueuses complaisances, ces mille petites attentions et délicatesses dont on entoure un vieillard que l'on vénère et que l'on aime ! Un pareil tribut est bien légitime, et qui oserait blâmer ces touchantes flatteries du cœur ? N'est-ce pas là la dette sacrée de la nature, si doucement acquittée par la reconnaissance ? Ah ! il est digne de la piété filiale d'embellir les derniers jours d'un bon père et d'une bonne mère, et de leur dérober sous des fleurs le triste chemin de la tombe.
Les affections naturelles d'époux, de frère ou de fils, procure la plus douce des sociétés de ce monde.
La vie des femmes est à peu près toujours la même ; les circonstances politiques ont peu d'influence sur elles ; ce sont les affections de leur cœur qui règlent leur destinée.
Il y a des cœurs de marbre, sur lesquels tout glisse, nés sans tendresse ni affection.
Le fil de l'affection une fois rompu ne se renoue plus.
L'habitude de certaines affections de l'âme donne aux muscles du visage une contraction qui fait lire le caractère sur la figure.
L'affection, comme la prière, est un secret à deux.
Choisis bien ta compagne si elle doit solder un immense arriéré d'affections.
Le cœur pardonne tant qu'il croit à l'affection de l'être aimé.
Il y a peu de sensibilité, ou beaucoup de vertu, dans un cœur toujours maître de ses joies, de ses peines et de ses affections.
On conserve toute sa vie de l'affection pour l'être dont des évènements indépendants de la volonté nous séparent.
Le monde croit difficilement à une affection désintéressée de la part d'un homme.
Le cœur le moins présomptueux, devenu l'objet d'une affection exclusive, se défend avec peine d'une certaine satisfaction de soi qu'il est dangereux de caresser.
Supposer un terme à l'affection, c'est en détruire le charme.
La bienveillance pour les autres attire leur affection, et la sévérité pour soi commande l'estime.
La multitude des affections élargit le cœur.
Un caprice amoureux n'est ordinairement qu'une distraction passagère, qui tourne au profit de nos véritables affections.
Une affection sur trois est une promesse d'indifférence.
Affection aveugle raison.
La force de l'affection, c'est qu'elle pardonne tout.