Les citations sur les vices
Les 54 citations et proverbes vices.
On n'est heureux que par ses vices. Je regarde cette pensée comme une abomination.
Les vices sont nécessaires à l'état de société comme les orages à l'atmosphère. Si l'équilibre se rompt entre le bien et le mal, l'harmonie cesse, il y a révolution.
Tous les vices sont tolérables quand ils sont balancés par des vertus.
Celui qui a beaucoup de vices a beaucoup de maîtres
Les vices, que sont-ils, si rien ne les réprime ? Des sentiers pour aller au grand chemin du crime.
Malheureux sont les temps où n'étant plus novices, à l'égal des vertus se pavanent les vices !
Les défauts et les vices sont contagieux pour l'homme, de même que certaines maladies.
On découvre plus vite les défauts d'un honnête homme que les vices d'un fripon.
On voit des gens si contents d'eux-mêmes, malgré tous leurs défauts et leurs vices, qu'on en serait outré de savoir quelle idée ils en auraient s'ils venaient à acquérir du mérite.
Nos vices, nos travers sont autant de moyens dont le sage se sert pour réformer les siens.
Un clou parfait n'a pas de vices, mais une vis qui n'a pas de pas ne vaut pas un clou en tant que vis.
Tous les vices sont absurdes, parce qu'ils sont tous nuisibles.
L'orgueil est le plus ridicule et le plus sot des vices.
Quand on parle des vices d'un homme, si on vous dit : « Tout le monde le dit, » ne le croyez pas ; si l'on parle de ses vertus en vous disant encore : « Tout le monde le dit, » croyez-le.
Tous les vices sont odieux, mais il n'y en a qu'un de ridicule, c'est l'avarice.
Nos plus grands vices prennent leur pli dès la plus tendre enfance.
L'absence des grands vices est la petite vertu de plusieurs.
On réussit mieux dans le monde en cachant des vices qu'en montrant des vertus.
Les vertus qu'on étale couvrent des vices ; ce sont des odeurs fortes qu'on emprunte pour absorber les mauvaises que l'on a.
Les vertus vivent de nos rentes, mais les vices mangent nos capitaux.
Il y a dans certaines âmes un fonds de défauts, de vices même, qui semblent y dormir jusqu'à ce que l'occasion les réveille.
On pourrait suivre les hommes à la piste de leurs vices, car ils en laissent partout la traînée.
Il en est des vices comme des maladies, la plupart sont contagieux.
L'éloignement des hommes est le plus sûr garant de l'éloignement des vices.
Dans toutes les routes frayées par les hommes, les vices ont si souvent, et depuis si longtemps, passé sur les traces des vertus, qu'ils en ont entièrement effacé l'empreinte.
Ceux qui ont sondé le plus avant les vices et les vertus de la nature humaine sont des gens qui l'ont étudiée en eux-mêmes avec bonne foi. Notre conscience est le point de départ. Nous allons de nous aux hommes, jamais des hommes à nous.
La vanité est de tous nos vices celui qui nous quitte le dernier. Tôt ou tard on se fatigue de l'ambition, on se désabuse du plaisir, l'âge amortit le penchant à la colère ; on sent le vide de soi-même au milieu de l'abondance que procure la fortune, mais l'expérience ne nous corrige pas de la vanité, et quand nous avons bien vu le néant de toutes choses, nous ignorons encore notre propre néant ; nous arrivons au bord du cercueil avec des cheveux blancs sur la tête et la vanité dans le cœur.
L'homme du peuple est quelquefois bien bizarre ; il s'autorise des vices des grands pour les imiter, et il les flétrit ; s'il a raison de les flétrir, a-t-il raison de les imiter ?
Il est étrange que les hommes se fassent admirer par des vices éclatants, plus même que par de solides vertus.
Les ménagements que nous avons pour nos semblables ne sont souvent qu'une faiblesse de notre part et un retour d'amour-propre sur nous-mêmes ; nous craignons les représailles, et par égard pour nos propres vices, nous ménageons lâchement les vices d'autrui.