Les citations sur la vertu
Les 104 citations et proverbes vertu.
La vertu chez une femme est une cinquième dent de sagesse ; elle fait parfois bien souffrir, mais elle finit toujours par percer.
L'innocence est la cloche à fromage de la vertu.
Le cœur est une locomotive qui fait souvent dérailler la vertu sur le chemin de l'honneur.
Il y a des gens qui mettent toujours leur vertu sur le tapis ; aussi c'est la première chose qu'ils foulent aux pieds.
La vertu des femmes est peut-être une question de tempérament.
La vraie et unique vertu est de se haïr, car on est haïssable par sa concupiscence.
La vertu est l'apanage des couillons.
Plus un enfant aura fait de progrès dans la vertu, et plus il aura d'aptitudes à acquérir les autres qualités. Une fois disposé, en effet, à se soumettre aux lois de la vertu, il n'y a plus à craindre qu'il se montre réfractaire ou rétif dans l'accomplissement de ses autres devoirs.
La vogue est pour le talent, le temps pour le génie, l'éternité pour la vertu.
La vertu suprême des hommes politiques, c'est de n'être jamais en avance d'une minute sur l'opinion.
Il y a une Providence qui rémunère tôt ou tard la vertu. Seulement il faut attendre l'échéance, et le billet est souvent à long terme ; on perd quelquefois patience !
La pudeur est le corset de la vertu, elle l'empêche de tomber.
On est la dupe de sa sottise, et on dit qu'on l'est de sa vertu.
Quand la vertu s'empare du pouvoir le bourreau se frotte les mains.
Sans modération il n'y a ni raison, ni sagesse, et par conséquent point de vertu.
La vertu, aussi délicate qu'elle est belle, ne peut se mêler dans la foule, que sa constitution fragile et tendre n'en souffre. Il est rare qu'elle approche d'un monde impur, qu'elle le touche sans se salir.
Ce n'est pas l'astre des saisons, c'est la vertu qui mesure la durée de notre existence. Sans vertu on meurt jeune après un siècle de vie.
La perfection de la vertu consiste moins à faire le bien qu'à le faire pour lui-même et sans aucun retour d'intérêt personnel ni d'amour- propre.
Il y a des hommes pour lesquels la vertu n'est point la vertu reconnue par les autres hommes ; ils n'appellent point de ce nom toutes les choses régulières, mais inférieures, de l'existence, cette honnêteté vulgaire qui remplit exactement ses devoirs : la vertu pour eux est un élan de l'âme qui nous porte vers le bien aux dépens de notre bonheur et de notre vie, ou une force qui nous fait dompter nos passions les plus fougueuses. Ces hommes-là s'élèvent au-dessus des autres hommes, mais à quoi sont-ils bons dans la société ? Comme les montagnes dans la nature, comme les monuments gigantesques dans les arts, ils sortent des proportions communes : on les regarde, et on en a peur.
La vertu est quelquefois oubliée dans son passage ici-bas, mais elle revit tôt ou tard ; on la retire des tombeaux comme on retire du sein de la terre une statue antique qui fait l'admiration des hommes.
Tourmentez-vous pour rétablir la vertu chez un peuple qui l'a perdue, vous n'y réussirez pas. Il y a un principe de destruction en tout. À quelle fin Dieu l'a-t-il établi ? C'est son secret.
Il n'est pas de vertu sans philosophie, ni de philosophie sans vertu.
La vertu est un manteau qui reste toujours dans les mauvais temps.
L'estime est le lustre de la vertu.
Le repentir est fils de la vertu.
La vertu est comme la vérité, les ornements la déparent.
Pour faire monter la vertu à cheval, il ne suffit qu'à faire perdre les étriers au vice.
Il n'est qu'une chose qui vaille dans le ciel ce qu'elle coûte sur la terre : la vertu.
Une vertu fausse dans le fond est toujours exagérée par les formes.
La vertu marche sur deux jambes, l'abstinence du mal et la pratique du bien ; aussi boite-t-elle souvent.
La vertu est moins difficile à pratiquer que le rôle d'hypocrite à soutenir.
On aime la vertu comme l'on hait le vice, sans qu'il y paraisse.
Feindre une vertu, c'est avoir le vice qui lui est opposé.
La vertu, comme le corbeau, niche dans les ruines.
Dans l'âge viril, la vertu est souvent le fruit de la raison ; mais dans la jeunesse, elle est toujours celui du sentiment.
Pratiquons la vertu ; c'est tout ! Quiconque est grand par le cœur, puissant par l'esprit, a les meilleurs biens.
L'homme qui estime le plus la vertu et qui lui est le plus dévoué, c'est l'homme qui a su perdre la réputation d'homme de bien pour ne pas perdre sa conscience.
La fortune n'enlève que ce qu'elle a donné, elle n'a point de prise sur la vertu.
L'adversité est le piédestal qui montre la vertu à une plus grande hauteur.
À Paris, une belle vertu a le succès d'un gros diamant, d'une curiosité rare.