Les citations sur la sympathie.

Les 42 citations et proverbes sympathie :

L'amitié est dans la nature, Dieu en nous donnant la famille, l'épouse et les enfants, a prévu ce besoin de sympathie que l'homme a dans le fond de son cœur.

Alexandre Dumas, fils - La vie à vingt ans (1850)

Reconnaître chez autrui ses propres défauts rassure, et crée la sympathie.

Robert Sabatier - Le livre de la déraison souriante (1991)

J'aime profondément la sympathie, mais je ne veux pas souffrir de l'injustice de qui me juge.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 janvier 1853.

Il se rencontre encore en ce monde des cœurs sympathiques pour jouir ensemble des merveilles de l'univers.

Johann Wolfgang von Goethe - Torquato Tasso (1790)

La sympathie rapproche les cœurs, et resserre les liens de l'amitié.

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles - Les conseils importants à une amie (1750)

L'amitié se forme avec le temps, par l'estime et les mœurs, par la sympathie de l'humeur.

Gabriel Girard - Les synonymes français (1736)

Ce que j'apprécie, chez certains, c'est leur façon de me trouver sympathique.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire, Tome 3 (2017)

Ne pas se lasser, ne pas se refroidir, être patient, sympathique, bienveillant ; épier la fleur qui naît et le cœur qui s'ouvre ; toujours espérer, comme Dieu ; toujours aimer, c'est là le devoir.

Henri-Frédéric Amiel - Grains de mil (1854)

Un cœur sensible sympathise avec toutes les peines d'autrui.

George Sand - Valentine (1831)

La sympathie des cœurs, l'entente des pensées, la confiance réciproque, la communauté d'enthousiasme, de douleurs, d'émotions, d'espérances, en un mot l'unité de vie s'en va de cette société ; et ce qu'on nomme patrie et nationalité, risque de s'évanouir en même temps que cet esprit de vie.

Henri-Frédéric Amiel - L'Académie de Genève (1859)

Il y a des personnages à qui je n'ai aucune envie d'être sympathique.

Grégoire Lacroix - Le penseur malgré lui (2012)

Pour être sympathique, la tristesse doit avoir abdiqué toute colère.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Je ne veux avoir ni amour, ni haine, ni pitié, ni colère. Quant à la sympathie, c'est différent : Jamais on n'en a assez.

Gustave Flaubert - Lettre à George Sand, le 10 août 1868.

Comment fait-on pour estimer toujours ce qu'on voit trop souvent ? Il faut pour cela que l'intérêt s'y trouve, et que l'humeur s'en mêle. La sympathie n'y sert que par quartiers.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Semblable au papier blanc où sont tracés avec une encre sympathique des caractères que le feu seul rend visibles, notre cœur ne se laisse lire que réchauffé par l'amitié.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

La sympathie des âmes est le secret de la nature, il n'appartient pas aux hommes de le pénétrer.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Le cœur se détache difficilement du cœur auquel il s'est donné lorsqu'il y tient par une véritable tendresse, et par une longue familiarité qui est un des plus forts ciments de la sympathie humaine.

Jean-Louis Alibert - La physiologie des passions (1825)

La justice qui n'est pas rendue avec sympathie est la plus cruelle des injustices.

Anatole France - Les juges intègres (1904)

Autant je suis sensible à la sympathie, autant je déteste la solliciter.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 décembre 1865.

Quand on a passé sa jeunesse et fait les folies de l'adolescence avec un camarade, il existe entre nous et lui des sympathies presque sacrées. Sa voix, son regard nous remue au cœur de certaines cordes qui ne vibrent que sous l'effort des souvenirs qu'il ranime.

Honoré de Balzac - Les maximes et pensées (1856)

Les belles âmes sont toutes sympathiques quelle que soit la dissemblance des caractères, elles se touchent toujours par un point essentiel : l'amour du bien.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Il est des gens qui ont le triste privilège d'être insolents sans rien dire ; leur silence parle et il offense, leur attitude injurie, leur regard seul est une insulte ; il en est d'autres, au contraire, dont toute la personne respire la bonhomie et la cordialité, à peine les a-t-on abordés qu'on les aime, leur regard vous caresse, leur sourire est une aimable séduction ; ils n'ont pas encore dit un mot que vous accourez tout de suite au-devant d'eux par votre sympathie, vous en faites vos amis sans les connaître, et quand ils s'éloignent de vous, leur souvenir vous reste comme un parfum dans le cœur.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

La sympathie est une sorte d'harmonie morale. Tient-elle à une harmonie physique ? Je crois le contraire.

Chauvot de Beauchêne - Les maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

Un ami nouveau ne vaudra jamais un ancien ami. Si la personne que vous aimez depuis longtemps est moins parfaite ou moins honorable, elle vous est plus propre, et mieux faite à votre humeur. Ce ne sont pas la noblesse, l'esprit ou la science qui font les douceurs de l'amitié, c'est la conformité du cœur et la sympathie des inclinations. D'ailleurs, tout habit neuf incommode quelque temps, et toute nouvelle connaissance gène : les réserves et les cérémonies sont longues ; il faut s'étudier et se bien connaître avant que de se livrer avec confiance, et ce sont toujours de grandes affaires pour un homme sage et prudent, que des commencements d'amitié.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

La bienveillance tient uniquement à cette loi de sympathie et de sociabilité qui tend à rapprocher tous les êtres sensibles.

Jean-Louis Alibert - La physiologie des passions (1825)

J'ai soif de tendresse et de sympathie, du besoin de caresses, de vie à deux.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 31 mars 1873.

L'union est belle quand elle est le fruit de l'estime, de la sympathie et de l'amour.

Étienne de Jouy - L'Hermite en province (1818)

La sympathie est l'un de ces mots avec lesquels on explique tout sans rien comprendre.

Étienne de Jouy - La morale appliquée à la politique (1822)

Protéger l'amie contre la malveillance : quelle situation tragique ! Comment soulager ce roseau fléchissant ? Comment ranimer ce lumignon qui brûle encore ? Tout d'abord ne pas lui donner d'inquiétude, être bien portant, actif, content, dispos. Ensuite la rassurer sur elle-même, car elle doute toujours de sa valeur, de son mérite, des sentiments qu'elle inspire et même de ceux qu'on lui témoigne ; elle est plus que modeste, elle est craintive, sensible, effarouchée, défiante d'elle-même. La fortifier en la comprenant, en lui donnant la main, en la consultant, en lui donnant des preuves de confiance, de sympathie et d'affection.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 mars 1873.

Je console par la distraction, les soins, les promenades, les conversations, la vie en commun, les discussions religieuses, les délibérations d'avenir, une pauvre âme bouleversée, abattue, combattue et désolée. Je me réconforte par la sympathie et par l'affection donnée et reçue. Faire du bien est bienfaisant. Être aimé soulage et fortifie.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)