Les citations sur la solitude.
Les 56 citations et proverbes solitude.
Pour celui qui a beaucoup connu le monde, la solitude devient une passion.
La solitude est un fromage de Hollande dans lequel les philosophes aiment assez se retirer.
La solitude est à la torture ce que le moral est au physique.
Cherchons une sombre solitude où nous puissions vider de larmes nos tristes cœurs.
Le mariage est une solitude éternelle.
Ma solitude me vide l'esprit, je n'ai plus de pensées.
La solitude est un élément essentiel du bien-être, une volupté qu'on savoure en gourmet.
Il me dit que sa solitude lui tient compagnie. C'est trop beau pour être faux.
La foule n'est pas le meilleur remède à la solitude.
On peut plaindre ceux qui se sentent seuls, mais ils sont tellement plus nombreux ceux qui souffrent d'un manque de solitude.
La vrai liberté c'est quand personne ne vous attend, la vraie solitude c'est quand vous attendez n'importe qui.
L'amour est un philosophe dégoûté du monde qui cherche la solitude.
L'esprit règne sur la solitude, c'est sa province ; il s'y complaît et la peuple de sa présence, il s'y développe et y abonde. Il s'y tourmente lui-même et jouit de lui-même, il y trouve la passion et le bonheur.
La solitude est une région inexplorée pleine de vallées où s'arrêtent et se reposent les méditations humaines, et de sommets où la contemplation s'exalte.
Une longue solitude marque son homme au cœur, ou à l'esprit, ou au caractère.
J'aime à marcher dans un chemin désert, pour rapprocher deux solitudes.
La solitude ravive l'âme et les sens.
La solitude est le creuset de l'esprit, le bon s'y épure; le faux s'y évapore.
Si la solitude t'effraie, songe que Dieu est avec toi et bannis tes craintes.
Pour le chrétien la solitude touche au ciel.
La grande solitude a fait faire plus de sottises que la grande dissipation : l'une, forçant les idées à réagir sans cesse sur elles-mêmes, finit par en déranger l'ordre ; l'autre les divise à l'infini, elle rapetisse les vues, fait perdre le temps et les moyens, use la sensibilité et rend souvent à charge à soi-même.
La solitude apathique ne m'est pas bonne, mon imagination s'y noircit et mon ressort s'y rouille. — Il me faut varier davantage mes aliments intellectuels, mes impressions morales. Il faut rompre l'ensorcellement de la routine, prendre l'air et entreprendre quelque chose de nouveau.
La solitude, l'habitude de se plaire avec ses pensées, de caresser les chimères de son imagination, de n'avoir aucun devoir à rendre, aucuns frais de politesse à faire, devient plus chère et plus puissante que tout le reste, et finit par s'emparer entièrement de l'esprit.
Un des dangers de la solitude et de l'éloignement du monde, c'est qu'après les avoir endurés avec peine, on s'y accoutume tellement que la simple société devient à charge.
L'amour de la solitude n'est souvent que la crainte de n'être pas assez distingué dans la société.
Dans le monde, on ne pense pas assez, et dans la solitude on pense trop. Les idées se dissipent dans le tumulte de la société, et se délaient dans le vide de la solitude.
On peut se faire partout une solitude, la foule même doit nous rejeter en nous. La solitude fausse l'esprit, et le rend chimérique, mais le monde fausse le cœur, et le rend pervers.
Le sage goûte de la société et se nourrit de la solitude.
La solitude ramène en partie l'homme au bonheur naturel en éloignant de lui le malheur social. L'âme y dépose ses illusions étrangères qui la troublent ; elle reprend le sentiment simple d'elle-même, de la nature et de son auteur.
La solitude morale produit les mêmes effets que la solitude terrestre ; le silence permet d'y apprécier les plus légers retentissements, et l'habitude de se réfugier en soi-même développe une sensibilité dont la délicatesse révèle les moindres nuances des affections qui nous touchent.