La fierté, chez les grands, prend sa source dans la médiocrité, ou n'est plus qu'une ruse qui la cache : c'est une preuve certaine qu'on perdrait en se montrant de trop près. On couvre de la fierté, des défauts et des faiblesses, que la fierté trahit et manifeste elle-même. On fait de l'orgueil le supplément, si j'ose parler ainsi, du mérite ; et on ne sait pas que le mérite n'a rien qui lui ressemble moins que l'orgueil.