Les citations sur la pudeur.
Les 46 citations et proverbes pudeur :
Le rouge sur les joues d'une jeune fille est un drapeau qui indique l'insurrection de la pudeur.
La pudeur augmente les charmes en les voilant, c'est une espèce d'enchère que les belles personnes mettent à leurs appas.
La pudeur pare la beauté, comme la rosée embellit la nature.
On peut être pudique sans pour cela être puritain.
La pudeur d'une femme est comme la neige, il faut bien peu de chose pour altérer sa blancheur, et elle ne la recouvre jamais.
Comme la pudeur est le plus bel ornement de la beauté, la modestie est le plus bel ornement de l'esprit ; il tire toute sa valeur de la réserve et de l'à-propos de son emploi.
La pudeur et la chasteté sont les rideaux de l'âme.
La pudeur est le corset de la vertu, elle l'empêche de tomber.
La pudeur est la grâce la plus touchante qui puisse embellir une femme.
La pudeur est l'assaisonnement des grâces et de la beauté.
La pudeur et la rosée aiment l'ombre : Toutes deux ne brillent au grand jour que pour remonter au ciel.
Évitez avec soin de parler de vous-même, et si la politesse des autres vous force de répéter quelque événement dont le détail vous fait honneur, soyez bien court, et parlez-en avec une pudeur infinie.
Enfant pudique ne veut pas dire enfant innocent, au contraire !
La pudeur est le sentiment le plus exquis de la femme.
La pudeur ne sait pas toujours le pourquoi de sa crainte, elle sent qu'il y a à craindre.
Il y a de la pudeur dans la sobriété.
Je n'ai pas beaucoup d'admiration pour la pudeur des jeunes filles modernes, elle est un peu trop en chair pour mon goût.
La pruderie est la maladie de la pudeur.
Les femmes sont souvent de leur pudeur et de leur modestie ce que sont les enfants de leurs habits. Ils prennent garde de ne pas les salir les premiers jours, et pendant qu'ils sont bien propres et tout neufs. Y font-ils une tache, ils en sont chagrins, et ils en évitent une seconde, mais avec moins d'attention. Y en a-t-il deux ? La troisième ne leur fait plus de peine, et ils se roulent ensuite partout, sans songer à être propres. Concluez que les jolies femmes sont d'ordinaire des enfants gâtés.
La sensibilité a sa pudeur ; ce n'est que dans le tête-à-tête qu'elle aime à s'épancher : un instinct secret l'avertit qu'elle est rarement comprise, et qu'elle doit se dérober aux regards des indifférents, à qui, peut-être, ses plus douces jouissances paraîtraient des rêveries ou des faiblesses.
La timidité, cette compagne de la pudeur des femmes, donne plus de garantie de leurs vertus, que l'héroïsme.
Avoir de la pudeur, c'est être déjà sage.
Les femmes se trompent lorsqu'elles croient s'embellir par l'immodestie ; elles augmentent singulièrement leurs charmes en les cachant aux yeux ; l'imagination est riche, généreuse, et leur rend libéralement au centuple tout ce qu'elles dérobent aux regards. C'est autant au bénéfice de l'amour qu'à celui de la pudeur qu'ont été inventés et les vêtements et peut-être la pudeur elle-même.
Le défaut d'une juste confiance en soi-même produit une pudeur niaise et un embarras ridicule.
La bonté aime à se cacher du public, comme toutes les vertus, elle a sa pudeur.
Les vertus comme les douleurs, comme la tendresse, doivent avoir de la pudeur, et ne pas être si pressées de se montrer toutes nues comme des courtisanes.
La véritable pudeur doit se cacher elle-même avec autant de soins que le reste. La main qui ramène un pli de la robe fait plus rêver à ce qu'elle veut cacher, qu'à la honte vertueuse qui le lui fait cacher.
La pudeur est la vertu que le vice se plaît le moins à imiter, et qu'il imite le plus souvent.
Le voile de la pudeur recèle plus de charmes que ne peut en offrir la plus belle nudité.
Se peut-il que la pudeur porte à nos sens une impression plus dangereuse que les séductions d'une femme légère et coquette, et que la plus forte des tentations soit celle qui nous invite au crime par les attraits de la vertu ?