Les citations sur la politique (2).
Les citations et aphorismes sur le mot politique :
Les amitiés politiques sont souvent des haines en commun.
En politique, pour estimer les hommes, on regarde moins à leurs vertus qu'à leurs opinions, et plus à leur influence qu'à leur moralité.
Les gens qui nous affirment n'être d'aucun parti politique à coup sûr ne sont pas du nôtre.
Ce que les hommes politiques passent le moins au pouvoir, c'est de se passer d'eux.
Le grand but des institutions politiques, c'est d'intervenir entre les intérêts divers des citoyens pour les empêcher d'éclater en guerre civile ; le premier rôle d'une bonne diplomatie, c'est d'établir entre les nations un juste équilibre et de marquer les frontières, non plus par des lignes de fortifications, mais par des lignes d'échanges pacifiques et de commerce.
Les partis politiques sont comparables à des entreprises privées faisant surtout la fortune de leurs chefs.
Si, du haut du ciel, Dieu ne regardait que les hommes politiques, il oublierait lui-même le don qu'il a fait aux hommes d'un cœur.
En temps de crise, les fins politiques sont comme les oiseaux de mer qui, avertis de l'orage par leur instinct, quittent le large et rasent le bord.
Le préjugé mène le monde : on a réussi à moitié quand on a fait croire qu'on réussirait. La haute politique est toujours mêlée d'un peu de charlatanisme.
Il y a dans la vie politique des situations singulières : ainsi l'on est souvent obligé, par respect pour la loi qui est le fondement de l'ordre social, de respecter l'iniquité légalisée.
Il ne faut pas juger des hommes d'État par l'opinion de la foule. Il y a aujourd'hui en France telles célébrités politiques qui rougiraient d'elles-mêmes si elles avaient affaire à un public éclairé.
Un édifice politique ne s'élève pas comme un ouvrage de maçonnerie, c'est l'affaire du temps ; quand l'homme se mêle d'édifier, il ne fait que préparer des ruines. Pour qu'une œuvre soit durable, il faut que la main de Dieu s'y imprime.
La ruse avilit la politique, comme l'hypocrisie dégrade la religion.
En politique il ne faut pas toujours juger l'opinion par l'homme, ni l'homme par l'opinion.
La difficulté pour un homme politique est de jouer juste sur un instrument désaccordé.
Le cynisme des mœurs est la perte du corps politique.
Le langage des hommes politiques n'est trop souvent que l'appât mis à l'hameçon.
Les corps politiques font quelquefois le mal comme le bien, sans intention.
On ne fait jamais de meilleure politique que dans les moments où l'on paraît le moins songer à en faire.
La politique ne doit être que la prudence appliquée aux affaires d'État, et je crois qu'on pourrait la réduire à deux grandes règles ; la première, c'est de n'espérer jamais de tromper les autres ; la seconde, est de craindre de se tromper soi-même. Probité et circonspection sont les deux grands poids que la bonne politique doit mettre dans ses balances.
Je ne suis pas fait pour la politique puisque je suis incapable de vouloir ou d'accepter la mort de l'adversaire.
La philosophie a un air de hardiesse qui charme les jeunes gens : elle a une promptitude, une simplicité qui les ravit. La politique leur semble timide, lente et compliquée, les instruments de la destruction sont si simples ? Un marteau suffit pour abattre une maison.
La politique et la coquetterie sont sœurs, elles ne sont autre chose que l'art de mentir.
La politique est une vipère qui ne doit servir que comme remède.
La politique est l'art d'appliquer la morale à la science du gouvernement.
La politique injuste est mère de toutes les injustices et de tous les crimes des hommes.
Si la politique autorise les représailles, la morale les défend. Supportez donc sans vous venger les mauvais procédés de vos proches ; vos devoirs envers eux n'ont rien de commun avec ces traités que l'infidélité d'une des parties contractantes suffit pour annuler.
En politique, les principes du machiavélisme sont des armes dangereuses qui finissent presque toujours par blesser ceux qui s'en servent.
Les portes d'un ministère sont moins hautes qu'on ne pense, on n'y passe guère qu'en se baissant.
La liberté politique bien analysée est une fable convenue, imaginée par les hommes qui gouvernent, pour endormir la vigilance des gouvernés.
En politique, le crime de la veille est souvent la vertu du lendemain.
Les lieux communs de la controverse sont passés de mode, ils ont fait place aux lieux communs de la politique.
En politique une absurdité n'est pas un obstacle.
La haute politique n'est que le bon sens appliqué aux grandes choses.
La politique au milieu des intérêts d'imagination, c'est un coup de pistolet au milieu d'un concert !