Les citations sur le politicien
Les 33 citations et proverbes politicien :
La politique, c'est toujours comme ça, elle est à la remorque. Elle sert de lanterne rouge. Ça ressemble au jeu de l'oie : l'intelligence est toujours banalisée, remise huit cases en arrière. Les politiciens sont les derniers à s'apercevoir que le monde change.
Dès que les hommes politiques s'emparent des choses, elles perdent leur contenu. Les politiciens sont de vieux singes avec qui les cacahuètes sont toujours vides.
De tous les ambitieux déchus, le politicien est le plus inconsolable.
L'homme intelligent, à force de flatteries, devient idiot, ou plutôt fou, c'est-à-dire qu'il se croit tout puissant et infaillible ! Sans flatteurs, un politicien n'entendrait à son propos qu'injures et dénigrement.
Le bonheur, cette chimère des temps modernes que tous les politiciens et les philosophes promettent formellement aux gogos qui les écoutent. Le résultat, bien sûr, est affreux !
La politique — telle que les politiciens la pratiquent — peut être comparée à une vieille femme à qui les hommes font la cour.
Tout politicien croit être un prophète, il ne propose généralement que du vent.
Par leur insuffisance, certains politiciens pourraient être qualifiés de mystificateurs.
Pour atteindre son but, le politicien spécule sur la crédulité publique.
La stupéfiante bêtise des politiciens m'a toujours ravi. Aucune espérance ! Pas le moindre souffle de l'esprit ! La civilisation française n'est plus qu'un souvenir écrasant.
Les politiciens sont de pauvres types, un éclat de rire les balaye tous.
Tout homme politique réussi est un écrivain raté, tout écrivain réussi est un politicien raté.
Le langage de la vérité pour un politicien, c'est de ces choses qu'on dit et qu'on ne fait pas !
De nos jours, c'est un ministère du Silence, pas moins, qu'il faudrait créer pour empêcher les gens au pouvoir, ainsi que les politiciens qui leur sont apparentés, de parler à tort et à travers.
Le politicien, dans ses manifestations extérieures, est obligé d'être optimiste. C'est un optimiste professionnel, mais à force de feindre l'optimisme, il finit par le ressentir réellement. L'optimisme passe de ses discours dans son âme, il devient la dupe de ses attitudes.
Faire parler un politicien sur ses projets et son programme, c'est comme de demander à un garçon de restaurant si le menu est bon. Il ne va pas vous répondre que le veau est immangeable ou que le merlan est vieux de huit jours. Au contraire, il vous expliquera que tout est succulent, nourrissant, délicieux et même il vous conseillera la surprise du chef. Tout ce qui l'intéresse c'est que vous payiez l'addition. Ce n'est pas lui qui aura mal à l'estomac à votre place !
Le plus drôle dans le défilé de politiciens auquel nous assistons à la télévision, c'est que chacun, de la droite à la gauche, trouve le moyen de placer dans son laïus que son apparition à l'écran va puissamment « clarifier le débat ». Si je n'ai pas entendu cette galéjade vingt fois depuis trois semaines, je ne l'ai pas entendue une seule.
Quand un politicien me parle de liberté, et surtout d'une liberté comme je n'en ai jamais connue, j'ai tendance à penser qu'il veut me la prendre.
Les politiciens qui jouent aux prophètes sont toujours punis, surtout s'ils ont raison, c'est-à-dire s'ils tirent des conclusions qui ont l'allure surprenante et saugrenue de la vérité. On les prend pour des farceurs, pour des rêveurs !
Les politiciens sont des gens ordinaires placés par les circonstances dans des situations exceptionnelles. Ils réagissent selon leurs moyens qui sont assez limités ; ils sont tâtonnants, incertains, audacieux à contretemps, pusillanimes.
À vingt-cinq ans, un jeune politicien qui ment sait qu'il ment et en ressent quelque gêne intime. À trente ans, le même garçon ment toujours autant, mais ne sait plus qu'il ment.
Le monde n'est pas gouverné par une douzaine de financiers qui se réunissent chaque mardi à minuit dans le sous-sol d'une brasserie à Genève, mais par des politiciens sans mystère, plus ou moins intelligents.
Les politiciens sont assez souvent des hommes de lettres ratés. Ils prennent leur revanche en devenant puissants. Le pouvoir, surtout en France, est un substitut du talent littéraire.
Il me semble qu'on devrait avoir quelque indulgence pour les politiciens malhonnêtes. Ces gens-là sont moins coûteux que les professeurs de vertu. La richesse les rend traitables, humains, diplomates, ennemis des solutions sanglantes.
L'axiome sacré des politiciens : Ne jamais reconnaître ses erreurs ou ses faiblesses. D'où l'irritation que l'on éprouve devant les attitudes de certains politiciens dont tout le monde sait qu'ils ont commis deux cents bourdes en vingt ans.
Les politiciens détiennent le monopole du discours public, ils n'ont plus d'interlocuteurs.
Les politiciens se parlent entre eux. Ils sont comme des joueurs de bridge, ils font leurs petites parties. Nous autres, le peuple, nous ne sommes pas admis dans la salle.
Pauvres politiciens ! Ils sont obligés de répéter cent fois les mêmes choses. Pourquoi ? Parce que la vie rabâche, l'actualité rabâche, parce qu'il n'y a qu'une demi-douzaine de choses à dire sur le monde comme il va, et qu'il faut les répéter pendant quarante ans.
Les politiciens imbus de la toute-puissance de l'impératif catégorique ou nourris de la viande creuse du positivisme, nient la métaphysique. Mais le « crédit », base de la société capitaliste, qu'est-ce donc ?
Le chantage, la démagogie, la surenchère, voilà les armes dont le politicien fait généralement usage.
Les politiciens recourent à tous les moyens pour entraîner les indécis.
Les politiciens, quand ils sont sincères, ils se vantent même du contraire. Or le simple souci suffirait.
Le politicien qui dirait toujours la vérité serait peut-être le plus adroit des hommes ; il aurait trouvé le moyen le plus sûr de tromper tout le monde, même ceux qui se croiraient plus habiles que lui.