Les citations sur la peine
Les 58 citations et proverbes peine :
Ô assemblée des amis, dites à l'homme exempt des peines de l'amour : Tu ne sais pas ce que renferme le cœur de l'homme affligé.
Les femmes mariées sont comme les serrures, toutes ont leurs peines.
Je connais un homme de peine qui est toujours en joie, et une fille de joie qui est toujours en peine.
Il faut être un peu sot pour voir le bonheur dans l'absence de peines.
Qui ouvre son cœur s'enlève la moitié de sa peine.
Sans amour, la vie est fade, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
Il faut un peu de peines dans l'assaisonnement de la vie.
Tous les plaisirs du monde sont des promesses de peine.
La peine d'autrui n'est jamais indifférente aux bons cœurs.
Nul n'est plus sensible à la peine d'autrui que celui qui a déjà souffert.
Travaillez, prenez de la peine ! Il est con, ce La Fontaine. J'ai tant de peine, que loin de la prendre, je voudrais la donner !
J'ai la triste habitude de rapporter toutes mes peines présentes à mes peines passées. C'est un noir cortège d'ombres en deuil qui se tiennent par la main ; la dernière qui s'agite éveille toutes les autres qui s'endormaient.
Ô mes peines, dont le nombre est si grand désormais que je ne puis plus vous compter, quand donc cesserez-vous de vous ajouter les unes aux autres ?
Si tu épuises la volupté jusqu'à la lie, tu rencontreras la peine au fond du vase.
Les peines accourent, les joies comptent leurs pas.
Les âmes saintes portent leur peine comme une guirlande de roses, avec amour et respect.
Les déceptions se tassent dans le cœur, les peines restent isolées.
N'appréhende pas tant les peines, elles ont leurs forces ; plutôt les joies, elles ont leur vertige.
Les peines sont dans l'ordre des destinées : ceux qui, cherchant à les oublier, s'occupent de l'avenir ne songent pas qu'ils ne verront point cet avenir. Chacun en mourant remet le poids de la vie à un autre ; à chaque sépulture, il y a un homme qui reçoit le fardeau de la main de l'homme qui se va reposer : le nouveau messager porte à son tour ce fardeau jusqu'à la tombe prochaine.
Les parents croient nous comprendre parce qu'ils nous connaissent de vue ; ils font sonner leurs droits à nos empressements et se préoccupent moins de nous rendre justice ; ils nous supposent toujours en santé, en prospérité et en gaieté, cela est plus commode que de deviner nos peines et d'y verser quelque baume.
Si avec les peines que nous endurons ici-bas nous étions immortels, nous serions les plus à plaindre de tous les êtres. Il est doux d'espérer qu'on ne vivra pas toujours, dans la peine.
Un marbre dur et poli réfléchit les objets qu'on lui présente. Il en est de même de la plupart des hommes. Les peines d'autrui se reproduisent sur la surface de leur âme, elles ne passent point au-delà.
On prend souvent plus de peine pour ne pas faire une chose convenable et nécessaire qu'on n'en aurait pris pour la faire.
Tout le bonheur de l'homme consiste à se procurer le plus de plaisirs en évitant le plus de peines qu'il est possible.
Nos années sont tissues de peines et de plaisirs.
La peine que produit une injustice doit être en raison inverse de la grandeur même de l'injustice. Plus elle est forte et connue, et moins elle doit abattre celui qui en est l'objet, parce qu'il doit trouver un dédommagement proportionné dans la désapprobation générale, et dans le sentiment de ce qu'il mérite.
Il faut, autant que possible, dépenser ses peines au jour le jour, et économiser ses joies pour le lendemain ; la peine que l'on dépense ne revient plus, la joie que l'on économise dure toujours.
Confier ses peines à ses proches, c'est les alléger.
L'ami s'identifie à son ami ; ses peines ou ses plaisirs lui sont personnels, et c'est en cela même que sont la vérité et le charme de l'amitié.