Les citations sur les passions.
Les 73 citations et proverbes passions :
Vivre avec ses passions suppose qu'on les a asservies.
Les peuples agissent par passion. Tant pis pour les gens raisonnables. D'ailleurs, ils sont peu nombreux.
L'ivresse momentanée des passions ne dédommage pas des peines qui la suivent.
Sans de petites ou de grandes passions, vivre est une sotte manière d'employer son temps.
Dompter ses passions et leur faire la loi, c'est se montrer plus fort et plus puissant qu'un roi.
On ne sait rien d'un homme tant qu'on ignore ses passions.
Maîtriser ses passions : Non-sens psychologique et étymologique.
L'homme sans volonté est un homme sans passions.
Il faut être sans cesse aux barricades contre ses passions, et toujours au congrès de la paix avec sa conscience.
L'entendement humain doit beaucoup aux passions, qui, d'un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi : c'est par leur activité que notre raison se perfectionne ; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons de jouir. Les passions à leur tour tirent leur origine de nos besoins, et leurs progrès de nos connaissances.
Nos grandes passions nous affranchissent des petites.
Il y a des passions désespérées qui ne savent à quoi se prendre.
Les passions âcres empoisonnent la vie.
Les grandes passions expliquent et justifient en quelque mesure les grandes folies.
On prend si souvent pour de l'amour des instincts ou des passions qui sont tout le contraire !
Les passions sont à la fois le mobile de nos actions et le fléau de la vie ; la modération est celui de la force et de la sagesse.
Il semble que l'amour soit de toutes les passions humaines celle qui revêt les formes les plus diverses. Il n'y a guère qu'une manière de ressentir la haine, la colère, l'envie, et nous ne savons même pas d'ordinaire être sots avec originalité. Les amoureux, au contraire, ont chacun leur manière propre, tout comme les grands artistes et les fous.
Les passions qui n'ont point de frein s'échappent malgré nous et à la première occasion.
La variété est une des passions dominantes, le premier mobile du public.
Les passions ne peuvent se vaincre qu'en fuyant leur objet.
Les passions sont les sophistes les plus habiles.
Nos passions sont comme les volcans, elles grondent toujours, mais l'éruption n'est qu'intermittente.
Les grandes passions, je ne dis pas les turbulentes, mais les hautes, les larges sont celles à qui rien ne peut nuire et dans lesquelles plusieurs autres peuvent se mouvoir. Aucun accident ne peut déranger une Harmonie qui comprend en soi tous les cas particuliers ; dans un tel amour, d'autres amours même auraient pu tenir : il eût été tout le cœur !
Les grandes passions n'aveuglent pas, comme on le dit, mais elles fixent entièrement l'imagination sur le moment présent ; l'esprit s'attache à la pensée qui le flatte, et devient incapable de s'appliquer à toute autre.
L'avarice hérite de toutes nos autres passions : leur mort la rajeunit.
Pour fuir l'orage des passions, le mariage avec une bonne femme est un port dans la tempête, mais avec une méchante c'est une tempête dans le port.
La jeunesse supporte l'orage des passions, mais la vieillesse y succombe : ainsi l'aquilon emporte, en automne, la feuille qu'il balançait gracieusement durant l'été.
Les passions sont des fleuves dont le lit, creusé par des devoirs, veut être digue par des vertus.
À mesure que l'âge éteint nos passions, nous devenons plus raisonnables ; non, comme nous le croyons, parce que l'expérience nous éclaire, mais parce que nous avons tous en nous la raison qui est un des éléments de notre existence, et qu'elle y agit et nous dirige librement, dès qu'elle n'est plus obscurcie par nos passions. C'est par cette raison que l'expérience de l'âge ne peut rien sur la vieillesse que tourmentent encore les passions, et que le jeune homme qui n'est point emporté ni troublé par elles, est naturellement sage et raisonnable.
Les passions peuvent nous agiter à tout âge ; mais la nature a voulu que l'amour appartînt exclusivement à la jeunesse : c'est pourquoi il rend la vieillesse si ridicule.
Les passions éblouissent bien plus souvent qu'elles n'éclairent.
On n'a de prise sur les passions que par les passions : c'est par leur empire qu'il faut combattre leur tyrannie, et c'est toujours de la nature elle-même qu'il faut tirer les instruments propres à la régler.
La raison et les passions se livrent au-dedans de nous-mêmes une guerre perpétuelle : c'est donc la raison qui fait en nous la culpabilité des passions, et ce sont les passions qui font le mérite de la raison.
La conscience est la voix de l'âme, les passions sont la voix du corps. Est-il étonnant que souvent ces deux langages se contredisent, et alors lequel faut-il écouter ?
On est presque aussi à plaindre de ne pas être susceptible de passions, que de se laisser conduire par elles.
Les passions modérées sont comme des brises caressantes qui vivifient et enchantent l'existence humaine ; les passions déchaînées sont des tempêtes qui la ravagent.
Les rides que les passions ont creusées sur le front du sage, ressemblent aux cicatrices dont la guerre a sillonné la figure des héros ; il est beau d'avoir marché à la conquête de la vertu sur les débris de ses vices.
Les bonnes passions nous obéissent, les mauvaises nous tyrannisent.
Nos passions aident le monde à nous tromper ; avant d'être dupe des autres, on commence déjà par être dupe de soi-même.
Pour le mal, on fait de l'homme ce que l'on veut, il est toujours prêt à se laisser séduire ; pour le bien on ne peut plus en rien faire, il est inexpugnable : quand ses passions dorment, ses préjugés veillent et vous repoussent.