Les citations sur le passé.
Les 52 citations et proverbes passé :
Voulez-vous vous conduire sagement dans le chemin de la vie ? Regardez plus souvent derrière vous que devant : le passé ne trompe point, il parle toujours le langage de la vérité ; l'avenir, au contraire, n'offre qu'incertitude et mensonge ; mais, comme un brillant météore placé dans le lointain, on y voit l'espérance.
L'amour n'est qu'une convention fortuite, plus ou moins durable, et dans laquelle le passé surtout garde tous ses droits.
À l'heure de la mort, le passé n'est qu'un songe.
Le passé, parfois, vous saute à la figure, toutes griffes dehors, comme un chat.
Pour décider d'en revenir au passé quand on a constaté que le passé était préférable au présent, il faut cette espèce de bon sens et de courage qui consiste à déplaire à trois douzaines d'intellectuels et que les politiciens n'ont jamais.
Heureux qui peut songer au passé sans aucun remords !
Les hommes crédules sur le passé sont ceux qui ne connaissent point le présent.
J'accepte le passé, je m'empare du présent, et j'attends l'avenir.
Nous vivons tous du passé, et le passé nous engloutit.
Le passé, c'est la lampe qui éclaire l'avenir.
J'aime mieux contempler l'avenir que me retourner sur le passé.
Sans trop s'en rendre compte, on se trouve poussé, sur le présent d'un homme à juger son passé.
Le passé, ce fantôme qu'on ne touche pas mais qu'on voit, qu'on flaire, comme un lièvre mort : On l'a vu courir, sauter dans la plaine et le voilà sur la table.
Un jour, je m'amusai à écrire mes souvenirs de lycée. Les faits de jadis se précipitèrent en foule. Je revécus ma vie d'autrefois. Le livre fini tout cela me parut lointain et glacé à tout jamais. Récréant le passé, je l'avais tué. Jeunesse, vieille étoffe trop fragile !
C'est un mal incurable que la jalousie du passé.
Du passé on peut faire soit un boulet que l'on traîne, soit une accumulation de vécus sur laquelle on grimpe pour voir un peu plus loin.
Il n'y a qu'une chose qui soit bien à nous dans ce monde, c'est notre passé. Impossible de nous en défaire !
La conjugaison sollicitée au départ s'opère toute seule. On se cogne le présent de l'infinitif, puis on passe au futur sans changer de vitesse, et en laissant le passé pour l'avenir.
L'homme s'attarde sur le passé, tandis que la femme se gave du présent.
Ce qu'on appelle pompeusement son « Passé » n'est, en fait, qu'une certaine capacité de mémoire.
À mon âge ce n'est plus moi qui vieillis, c'est le passé qui recule.
Entre un avenir lourd de menaces et un passé lourd de reproches, le présent me semble un oasis de légèreté que je n'ai nullement l'intention de quitter.
Un grand coup de chiffon sur le passé nous met en présence d'une belle ardoise bien nette, bien noire.
L'homme se plaît à remonter dans le passé par les noms de ses aïeux.
L'esprit humain ne peut juger du futur qu'en calculant d'après le passé.
Les vieillards louent le passé et blâment le présent.
Comme si nous n'avions pas assez de notre passé nous remâchons celui de l'humanité entière et nous nous délectons dans cette amertume voluptueuse. Qu'importe après tout s'il n'y a que là qu'on puisse vivre ! S'il n'y a qu'à cela qu'on puisse penser sans dédain et sans pitié !
Pour établir quelque chose de durable, il faut une base fixe ; l'avenir nous tourmente et le passé nous retient. Voilà pourquoi le présent nous échappe.
On ne jouit de la vie que par parties ; chaque instant en termine l'étendue ; quand il existe, le passé n'est plus, et l'instant qui le fuit n'est pas encore. De cette sorte, nous mourons sans avoir jamais pu jouir que d'un seul instant.
L'Histoire est fatale à ceux qu'elle retient. Elle les change en pierres. L'Histoire, c'est le passé ; or ce n'est jamais impunément qu'on s'arrête trop longtemps à regarder en arrière.